Le Culte De La Performance

question s’en ajoute une autre : en quels sens reconnaissons-nous ce corps ? Comme partie de nous, comme avoir, ou comme ce que nous sommes ? En d’autres termes, la valorisation du corps par l’engouement sportif que nous connaissons à travers le culte de la performance et l’exigence contemporaine de faire valoir un « esprit sain dans un corps sain » sont-elles réellement les marques d’un tournant dans la pensée, d’une modification de l’esprit du temps ? Cette évolution n’est-elle pas liée à l’augmentation

Adidas En quoi cette marque véhicule t-elle la culture de l’entreprise en interne et en externe ? Adidas met en avant ses valeurs qui sont la performance, la passion, l’intégrité et la diversité. En effet, La recherche de la performance sportive et la passion pour le sport sont des valeurs que l’entreprise cherche à transmettre aussi bien aux consommateurs qu’aux salariés de l’entreprise. La mise en place de salle de sport dans les locaux va notamment inciter les salariés à faire du sport

bière se livre à une bacchanale digne des cortèges antiques qui célébraient le dieu Dionysos. Métro, plateaux télé, bureaux, cafés, on ne parle plus que de cela : la victoire, la Coupe, le foot… ou le rugby. Nul doute, on se trouve face un véritable culte populaire. Mais le sport des champions a-t-il vraiment une si grande valeur sociale ? Telle est la question soulevée par ce corpus composé de quatre documents : une interview d’Isabelle Queval, un texte de Jean Giono, un article de Luc Ferry et une

 Le sportif de haut niveau incarne-t-il votre idéal ? Dans sa fonction idéale, le sport est synonyme d’égalité des chances, de participation à la société, d’amélioration des performances, de discipline individuelle et collective, morale et physique. Le sport de haut niveau crée des modèles, des figures exemplaires qui incarnent non seulement la réussite mais aussi le rêve. Plus une passion et un choix de vie qu'un métier, le haut niveau n'est bien entendu

sport peut devenir nationaliste et être instrumentalisé par les pouvoirs politiques et économiques de tous bords. Domaine de recherche et d’innovation, il peut conduire vers la manipulation des corps pour améliorer artifi ciellement les performances. Enfin, l’engagement physique lui-même peut être remis en cause par la multiplication des sports virtuels. Les débats actuels sur le sport offrent un refl et de nos espoirs et de nos peurs quant à l’avenir de notre société. Doit-on craindre

question suivante : « Selon vous, les sportifs de haut niveau méritent-ils d’être considérés dans notre société comme des héros ? » L’organisation actuelle de notre société entraîne une médiatisation des sportifs de haut niveau (culte de la performance, valorisation du corps, culte du sport, etc…). Notre société fait tout son possible pour garder une image positive de l’effort et de la réussite (sportive mais aussi sociale et financière), tout en dissimulant la cause de la réussite de certains sportifs

Un impératif de performance pour l’entreprise a) Les contraintes de l’entreprise Être profitable et performante Et, dans le même temps, elle doit offrir de bonnes conditions de travail à ses salariés, et une rémunération juste. D’après ce que nous venons d’étudier, l’entreprise se trouve face à un dilemme : la tentation est grande pour les entreprises de substituer le capital au travail, c’est-à-dire remplacer certains salariés par des machines. b) Le culte de la performance Le fonctionnement

III. La culture de la performance François Julien, Conférence sur l’efficacité (le management chinois) 1. La logique de la performance: Auteur: Le culte de la performance A. Ehrenberg L’entreprise est un lieu ou on commande, on agit ou on entreprend des choses dans l’attente de résultats. Le sens précis du mot performance c’est l’ensemble des résultats produit par une entreprise. Ce n’est pas la notion de dépassement individualiste. Dans les années 1990 il y a le culte du « no limait » et c’est

historiquement, à l'avènement de la modernité. La pensée antique, toute marquée par la notion de finalité naturelle et enfermée dans un monde clos, ne la connaît pas. Pour l'astronomie, la physique, la médecine, pour l'histoire des gymnastiques et dans le culte du héros «sportif», prédomine l'idée d'une nature pourvoyeuse d'ordre et de normes ; elle interdit celle d'un progrès indéfini. Il faut attendre les bouleversements scientifiques des XVIe et XVIIe siècles, le passage à l'idée d'univers infini, l'invention

dépendantes de l'originale, qui aurait une pleine autorité sur celles-ci : les reproductions ne seraient que d'imparfaites imitations de l'oeuvre authentique. Par ailleurs l'oeuvre d'art s'inscrit dans une tradition. Elle est liée au mythe ou au culte religieux, dit autrement, elle revêt une "valeur cultuelle". "La valeur unique de l'oeuvre d'art "authentique" se fonde sur ce rituel qui fut sa valeur d'usage originelle et première." Sa fonction rituelle lui donne un caractère inapprochable : C'est