Le Cumul Des Inégalités

Paris, le Seuil, La République des idées, 2011, 11 pages, pages 27-37. Née en 1976, Cécile Van de Velde est une sociologue, maître de conférences à l’École des Hautes Etudes En Sciences Sociales (EHESS) et membre de l’équipe de recherche sur les inégalités sociales du Centre Maurice-Halbwachs (CMH). Spécialiste des questions de jeunesse et de générations, elle est notamment l’auteur de «Devenir adulte». Le thème général de cet article concerne la solitude et les différents mythes qui l’entourent.

SITE WEB OBSERVATOIRE DES INEGALITES Qu’est-ce que la Diversité ? La « diversité » est un concept apparu très récemment et qui représente un enjeu essentiel de nos sociétés, car elle recouvre des considérations d’ordre économique, social et culturel. La diversité définit de manière positive la lutte contre les discriminations liées à l’âge, au handicap, à l’orientation sexuelle, à la race ou l’origine ethnique, à toutes formes de convictions (religieuses, politiques, philosophiques)… L’une des

d’autonomie et de ce fait le besoin d’un accompagnement spécialisé. Cette question de la dépendance conduit à s’interroger sur son financement, afin de prodiguer des soins de qualité tout en permettant un épanouissement de la personne. Ce problème est cumulé avec celui-du financement de la sécurité sociale. En effet, si la part de personnes de plus de 62 ans dans la population augmente et que la part des actifs ne croît pas, les cotisations salariales ne recouvreront pas le versement de toutes les retraites

secteur secondaire au secteur tertiaire. Toutefois cette mutation du système ne se fait pas sans heurt, en effet le décalage entre les dégraissages massif dans le secondaire début 70, et l’essor du secteur des services légèrement plus tardif, cumulés au krach de1973 laissent des millions de personne sans emploi les « nouveau pauvres », c’est la fin du plein emploi et toutes les sociétés des PDEM voient leur nombre d’inactif exploser. C’est donc un nouveau rapport au travail qui s’instaure

nombre de choses et autour duquel s’organise une partie du savoir des sciences sociales. Ce concept-horizon suscite aujourd’hui plusieurs préoccupations théoriques au coeur de la tradition sociologique, en particulier celle de la reproduction des inégalités, celle du relâchement des liens sociaux et de la crise des identités. Se référer à la notion d’exclusion conduit à mettre l’accent sur les spécificités actuelles des inégalités6. Tout en se reproduisant, ces dernières, ainsi que les formes diverses

familles a néanmoins fortement reculé, grâce à l’assurance maladie. 3° L’assurance maladie: encore des inégalités, des insuffisances et des lacunes Pour illustrer les insuffisances de l’assurance maladie on a l’habitude de mettre en avant les inégalités dans les espérances de vie, notamment entre les catégories sociales, selon les professions, selon les régions, etc…. Si une partie de ces inégalités est effectivement imputable à l’assurance maladie, l’essentiel vient d’ailleurs, et plus particulièrement

CROISSANCE, INEGALITES ET CONVERGENCES I- LA CROISSANCE MONDIALE DEPUIS… LA PREHISTOIRE 1) L’évolution du PIB mondial… Document 1 1) Que signifie « en dollars de 1990 » ? 2) Quelles grandes périodes d’évolution du PIB mondial peut-on caractériser ? 3) Par combien le PIB mondial a-t-il été multiplié depuis 1940 ? 4) Que peut-on en déduire ? 2) Une croissance inégalement partagée… Document 2 « Si l’on en croit Paul Bairoch, « il n’existait pas de différence importante entre

forte progression du niveau d'éducation et de formation des femmes et leur faible représentation dans les postes à responsabilité, contraste entre la progression des législations visant à assurer l'égalité de traitement entre hommes et femmes et les inégalités persistantes notamment entre les salaires féminins et masculins. Comme l'indique M. Maruani1 : "la féminisation du marché du travail ne rime ni avec mixité, ni avec égalité". Les avancées concernent deux domaines : la participation et l'emploi féminin

indéterminée. Soit dit l'intérim, les contrats à durée déterminée, l'apprentissage et les contrats aidés. Ceux-ci empêchent une projection à long terme et donc des difficultés de développer des liens sociaux. Mais il y a également un risque de cumul des inégalités (travailleurs pauvres). Et enfin un risque de désaffiliation ; si on ajoute par exemple un accident, une maladie, un divorce… Cependant le travail précaire n’est pas le seul facteur de d’exclusion. En effet le rôle des autres instances d’intégration

capital humain qui se révèle rentable. (L'expression « capital humain » est de l'économiste américain Gary Becker.) Exercice n°4 3. Quel est le poids de l'origine sociale sur les parcours scolaires ? • Les inégalités face à l'accès à l'emploi sont en réalité en partie la conséquence des inégalités sociales devant l'école et l'obtention des diplômes. L'analyse statistique révèle en effet que près de 90 % des enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures obtiennent le baccalauréat et poursuivent