Le Dedans Du Désespoir

je ne trouverais pas, et il s'engage à la prendre sans dot." => comique de répétition de "sans dot". "C'est pour moi une épargne (économie) considérable" Valère : "l'argent est plus précieux que toutes les choses du monde […] tout est enfermé là-dedans et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d'honneur, de sagesse et de probité." (nivellement des valeurs" Harpagon sort pour un question d'argent Acte II LES BONNES AFFAIRES D'HARPAGON: USURE ET INTRIGUE: RIVALITÉ DU PÈRE ET

songes les mêmes choses, ou quelquefois de moins vraisemblables, que ces insensés lorsqu’ils veillent. Combien de fois m’est-il arrivé de songer la nuit, que j’étois en ce lieu, que j’étois habillé, que j’étois auprès du feu, quoique je fusse tout nu dedans mon lit ! Il me semble bien à présent que ce n’est point avec des yeux endormis que je regarde ce papier ; que cette tête que je branle n’est point assoupie ; que c’est avec dessein et de propos délibéré que j’étends cette main, et que je la sens :

« Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome, qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! (p.43) 11Au moment où Horace tue sa sœur « Va dedans les enfers plaindre ton Curiace ! », les didascalies : mettant la main à l’épée, et poursuivant sa sœur qui s’enfuit puis blessée derrière le théâtre sont importantes pour que la scène soit conforme à la règle des bienséances du théâtre classique

est une femme qui ne se plaît pas dans sa vie, elle est malheureuse, la souffrance est très présente dans le début du récit : regret désolé, rêves éperdues, souffrait, torturaient, elle pleurait pendant des jours entiers de chagrin, de regret, de désespoir, de détresse. De plus, l’emploi des formes négatives souligne ce qui lui manque : elle n’avait pas de dot, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué. Conséquence : elle se laissa marier

bonté. Son succès ne m'a point fait de honte sur le théâtre, et j'ose dire que la représentation de cette pièce capricieuse ne vous a point déplu, puisque vous m'avez commandé de vous en adresser l'épître quand elle irait sous la presse. Je suis au désespoir de vous la présenter en si mauvais état, qu'elle en est méconnaissable: la quantité de fautes que l'imprimeur a ajoutées aux miennes la déguise, ou pour mieux dire, la change entièrement. C'est l'effet de mon absence de Paris, d'où mes affaires m'ont

de quelque chose. GEORGE DANDIN. Ouais! il a grand-peine à saluer. LUBIN. J'ai peur qu'il n'aille dire qu'il m'a vu sortir de là-dedans. GEORGE DANDIN. Bonjour. LUBIN. Serviteur. GEORGE DANDIN. Vous n'êtes pas d'ici, que je crois? LUBIN. Non, je n'y suis venu que pour voir la fête de demain. GEORGE DANDIN. Hé! dites-moi un peu, s'il vous plaît, vous venez de là-dedans? LUBIN. Chut! GEORGE DANDIN. Comment? LUBIN. Paix! GEORGE DANDIN. Quoi donc? LUBIN. Motus! Il ne faut pas dire que vous m'ayez

de résurrection. Il y a aujourd’hui une tendance terrible acceptée par l'Eglise. En tant que lecteur assidu, j'ai remarqué qu’il existe quantité de livres Chrétiens et autres écrits qui offrent une « nouvelle" parole et promettent d’échapper au désespoir spirituel par un retour au Christianisme authentique. Pourtant, peu de choses semblent sortir de ces nombreuses tentatives de relancer l'église individuellement ou corporativement. Humblement, je crois savoir pourquoi cela arrive. Si vous me faites

Tel estoit le brevaige contenu dedans la couppe de Tantalus representé par figures entre les saiges Brachmanes: telles estoit en Iberie la montaigne de sel tant celebrée par Caton: tel estoit le rameau d'or sacré à la deesse soubterraine, tant celebré par Virgile. C'est un vray Cornucopie de ioyeuseté & raillerie. Si quelque foys vous semble estre expuysé iusques à la lie, non pourtant sera il à sec. Bon espoir y gist au fond, comme en bouteille de Pandora: non desespoir, comme on buffart des Danaïdes

préalablement la nausée hallucinatoire de la transgression. En même temps, le meurtrier dont les sens sont exaspérés a peur de se trahir. Il est angoissé à l’idée de laisser filtrer des images ou des propos perceptibles à l’extérieur. Les frontières entre le dedans et le dehors lui semblent abolies au point que sa personne lui paraît devenir transparente. Il en arrive à imaginer que les ténèbres ne le protègent plus, que son cauchemar est projeté aux yeux de tous sur l’écran de la nuit. Ajoutons que ces illusions

la façon de s’habiller, la manière de s’amuser, .... * La dévalorisation mentale des personnes qui sont trop peu ceci ou trop cela ; * L’énergie humaine perdue, gâchée, le temps perdu dans les débats stériles, le sentiment d’impuissance et de désespoir que cela provoque ; * L’idée que c’est partout pareil, que l’on n’y peut rien, que la nature humaine étant ce qu’elle est, c’est désespérant, que seule compte l’apparence, la représentation, les paroles, etc. Dans la société organisée autour