Le Destin Tragique Dans Andromaque

de la mort de Suréna, assassiné par une flèche anonyme, Eurydice succombe au désespoir. RACINE Andromaque Roi d’Epire, Pyrrhus, le fils d’Achille et le vainqueur de Troie, s’est épris de sa captive, Andromaque, veuve du chef troyen Hector, tué par Achille. Il délaisse Hermione, qu’il doit épouser et qui, par amour pour lui, avait éconduit Oreste, roi d’Argos. Andromaque, elle, n’aime pas Pyrrhus et veut rester fidèle à son défunt époux. Cependant, pour sauver son fils, Astyanax

son nom à la pièce mais son personnage paraît un peu en retrait par rapport à ces deux figures. Le succès n’est arrivé que peu à peu. Britannicus est aujourd’hui la deuxième pièce de Racine la plus souvent représentée à la Comédie-Française après Andromaque, et c’est l’une des pièces les plus souvent étudiées au lycée iste des acteurs1 de Britannicus : ▪ Néron, empereur, fils d'Agrippine. ▪ Britannicus, fils de l'empereur Claudius (Claude). ▪ Agrippine, Veuve de Domitius Ænobarbus, mère de Néron

nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait au papillon céleste : - Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents : je reste, Tu t’en vas. » (Victor Hugo) Alternance de 2 mètres (vers) : alexandrins et vers de 3 syllabes Décompte « e muet » ou « e caduc » → se prononce devant une consonne → s’élide devant une autre voyelle, en fin

vers comportant un nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait au papillon céleste : Ne fuis pas ! Vois comme nos destins sont différents : je reste, Tu t’en vas. » (Victor Hugo) Alternance de 2 mètres (vers) : alexandrins et vers de 3 syllabes Décompte « e muet » ou « e caduc » → se prononce devant une consonne → s’élide devant une autre voyelle, en fin de vers ou

personnage tragique de Phèdre parle « Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. »(Acte I- Scène III) ici, Phèdre accuse une déesse dont elle devrait avoir un respect pour se justifier. Elle exagère son manque de culpabilité pour souffrir un amour incestueux et infidèle. Ce ne sont pourtant pas que les mots dans le théâtre qui sont exagérés pour susciter la pitié, mais aussi les actions. En outre, nous connaissons tous la fin tragique de Roméo et

comme la peste est une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison. ", dit Antonin Artaud en 1938, dans Le théâtre et son double. D’après cette citation, le théâtre est un genre littéraire qui raconte une histoire se finisant soit par une fin tragique ou bien par une fin heureuse. Nous pouvons nous demandez si la seule vocation du théâtre est de représenter le mal sur scène. Pour répondre à cette problématique, nous aborderons d'abord le mal représenté sur scène, puis nous verrons

favorisent tel ou tel héros ou le condamnent, par caprice, par amour ou par vengeance. Les conflits humains reflètent souvent un conflit qui existe entre les dieux. Comme des humains, ils se disputent, se battent, intriguent mais ils sont maîtres du destin et contemplent de haut l’agitation humaine, même si on peut les voir parfois sur les champs de bataille. DES SENTI M ENTS ET DES COM PORTEM ENTS MARQUÉS PAR L’EXCÈS Les réactions des personnages sont à l’image de ce monde d’exception marqué par

Collection Classics Bordas 5) – Date de Parution Date de la première représentation, 1er janvier 1677 II – BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699. Poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Jean Racine est né dans une famille de petits notables ayant hérité de titre de noblesse. Orphelin dès quatre ans (sa

figures minérales, la métamorphose (avec les tableaux d’Arcimboldo), le rêve, le songe (la Vie est un songe de Calderòn de La Barca), le sommeil, le corps humain, la vanité des choses (« Vanité des vanités, tout n’est que vanité »). - d’Aubigné (Les Tragiques). - Corneille (L’Illusion Comique). - de Viau (Pyrame et Thisbé). - Saint-Amant (Œuvres) • La Préciosité, de 1650 à 1670. Ce mouvement, pudique et raffiné à l’extrême, repose sur la volonté de se distinguer par la pureté du langage, par l’élégance

animal). Une Allitération : C’est la répétition de sons identiques. À la différence de l’assonance, le terme « allitération » est réservé aux répétitions de consonnes. Exemples : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine, Andromaque, V, 5) Une Assonance : C’est la répétition d’une même voyelle dans une phrase ou un vers. Exemple dans Poèmes saturniens de Verlaine (« Mon rêve familier ») : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] ». Une Amplification : L’amplification