Le Dormeur Du Val Allitération

témoins que j’ai fait mon devoir/Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte/Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence/Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». Nous pouvons également parler du poème « Dormeur du Val » du recueil Les Cahiers de Douai de Rimbaud, texte qui illustre des thèmes importants pour le poète, soit le sens du tragique ainsi que la mort. Cependant, Rimbaud place la mort dans un décors apaisant et charmeur, la

Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le

vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon. Le rouge du vers 1 est repris par écarlate v.3, c'est plus pathétique. Sonorités dures : Allitération en - "r", "crachat, raille, croulent" - "f", "infinie, fumant" - "sse", "masse…" Sensation visuelle "rouge" et auditive agressive. 2. Déshumanisation des hommes Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers

et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon. Le rouge du vers 1 est repris par écarlate v.3, c'est plus pathétique. Sonorités dures : Allitération en - "r", "crachat, raille, croulent" - "f", "infinie, fumant" - "sse", "masse…" Sensation visuelle "rouge" et auditive agressive. 2. Déshumanisation des hommes Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers est un champs

mitraille (…) tandis qu’une folie épouvantable broie et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant » (Le Mal, p.56, vers 1 et 5). Cette citation illustre de manière réaliste l’horreur et la boucherie de la guerre ; celle-ci est renforcée par les allitérations en « r » et en « f » qui soulignent sa brutalité. Dans cette même idée, nous retrouvons les couleurs ainsi que les sens qui rendent le poème encore plus vivant et réel. Dès le vers un, la métaphore « les crachats rouges » donne le ton du poème

vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon. Le rouge du vers 1 est repris par écarlate v.3, c'est plus pathétique. Sonorités dures : Allitération en ‘r’ : "crachat, raille, croulent", en ‘f’ : "infinie, fumant", en ‘s’ : "sse", "masse". Sensation visuelle "rouge" et auditive agressive. 2 - Déshumanisation des hommes Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers est un champ

d’un terme. Rejet : La fin du vers rejetée dans vers suivant. Contre-rejet : Le début du vers commence dans le vers précédent. Ex : Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme (Le Dormeur du val, Rimbaud) Les rimes Une rime est dite féminine quand elle se termine par un E muet suivi ou non de la marque du pluriel par les consonnes S ou NT. La rime est masculine dans tous les autres cas. La qualité des rimes : - La rime est dite pauvre

nature, elle vivante. On peut noter le jeu sur les couleurs : « l'infini du ciel bleu » s'oppose aux « Crachats rouges » et au groupes « qu'écarlates ou vers ». L'évocation de l'été, de l'herbe et de la joie suggère un cadre bucolique (cf. Le dormeur du Val). - A noter également l'invocation à la Nature au v 8 : cette nature est ici allégorisée (recours à la majuscule). Il s'agit de la mère nature, protectrice ; une idée immédiatement suggérée par l'expression « toi qui fis ces hommes

vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l'ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon. Le rouge du vers 1 est repris par écarlate au vers 3, plus pathétique. Sonorités dures : Allitération en - "r", "crachat, raille, croulent" - "f", "infinie, fumant" - "sse", "masse…" Sensation visuelle "rouge" et auditive agressive. 2. Déshumanisation des hommes Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers est un champ

de la scène bel et bien visuelle : la métonymie « crachat rouge de la mitraille » vers 1 qui, de plus, contraste avec «l'infini du ciel bleu » au vers suivant. Il semble qu'une attention particulière ait été portée aux sonorités des vers. Les allitérations en « f » (« sifflent », « infini », « fumant ») et en « r » (« mitraille », « raille », « crachats », « croulent », « broie ») évoquent l'agression auditive du champ de bataille. Enfin, les nombreux verbes d'action ainsi que la construction des