Le Dormeur Du Val Allitération

connaissance des textes et des auteurs qui ont illustré le genre. Ainsi, à côté de textes autobiographiques récents et de qualité (Modiano, Mordillat, Bianciotti), on trouvera des extraits d’autobiographies ou romans autobiographiques célèbres (Sartre, Vallès). La partie « Étudier des textes » a été organisée en deux volets : la conscience de soi, la question de l’enfance. Pour l’étude des textes, on fera identifier à chaque fois, de manière sûre, l’auteur, le narrateur, le personnage principal, en mettant

66-72). Présenter un autre thème cher au poète (p. ex., celui de la bêtise humaine manifestée dans la guerre), développé dans un poème à forme fixe (p. ex., Le dormeur du val de Rimbaud) ainsi que dans un poème à mettre en musique (p. ex., Le déserteur de Boris Vian). 144 - faire relever les particularités du sonnet (Le dormeur du val) : longueur et disposition des strophes, longueur des vers, alternance de la rime; - aborder la question du rythme : marqué par la variation du débit et l’enchaînement

l’opposition se fait entre les douze premiers vers et les deux derniers, sur le mode futur/présent ; – la progression : certains sonnets sont moins fondés sur une division en deux blocs que sur une progression constante orientée vers la chute. Le Dormeur du val de Rimbaud ; – la chute : le dernier vers du sonnet doit apparaître comme une brève conclusion, brillamment formulée. Ce sera une image expressive résumant le tableau décrit par le poème, une formule satirique spirituelle, une « pointe », un

réalité, l’autobiographie devient roman. • Les historiens ont alors bien du mal à dégager la vérité de la fiction. Dans L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé, Jules Vallès retrace sa vie. Pourtant, il n’écrit pas en son nom propre : le narrateur s’appelle Jacques Vingtras et son enfance est sans doute plus noire que ne le fut celle de Vallès. 33 Le cours 3. Le journal intime • Le journal, en principe, est secret. Il n’a pas d’autre destinataire que l’auteur lui-même. L’auteur peut donc se

progression conçue par Plaute : le dialogue est coupé par des menaces et des 96 | Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 96 06/09/11 11:52 Commentaire d’autres, aux vers 27-28 où les allitérations en [k] et [t] font résonner la menace. Mercure reprend comiquement les interrogatives de Sosie à la forme affirmative. À chaque fois, il les fait précéder de « c’est moi qui », en anaphore aux vers 30, 31, 33, 36. Chaque information reprise

progression conçue par Plaute : le dialogue est coupé par des menaces et des 96 | Le texte théâtral et sa représentation du XVIIe siècle à nos jours Litterature.indb 96 06/09/11 11:52 Commentaire d’autres, aux vers 27-28 où les allitérations en [k] et [t] font résonner la menace. Mercure reprend comiquement les interrogatives de Sosie à la forme affirmative. À chaque fois, il les fait précéder de « c’est moi qui », en anaphore aux vers 30, 31, 33, 36. Chaque information reprise

temps passe vite : complément circonstanciel de cause. e. comme l’eau de la rivière : complément circonstanciel de comparaison. 4. Allitérations et assonances 1. et 2. Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère : Un frisson d’eau sur de la mousse ! Paul Verlaine, extrait de « Écoutez la chanson ». Les allitérations en [r] (en italique) et en [s] (surlignées) sont très douces : ce sont des liquides ou des sifflantes, non des occlusives qui bloquent

dessus de tout. Si la rime est, pour lui, une parure nécessaire dont on ne peut se passer, on ne doit pas en abuser. Il affaiblit son effet d'écho trop répétitif par des assonances et des allitérations qui répartissent les échos phoniques à l'intérieur des vers, " Plus vague et plus soluble que l'air ", allitérations en l et pl, " Par un ciel d'automne attiédi, assonance en ie. La rime n'est plus qu'un des multiples éléments sonores dont il dispose pour traduire ses impressions. La méprise L'art

félicité sans bornes. De minute en minute elle baisait l’enfant, le serrait passionnément contre elle ; puis, frôlée par quelque savoureuse odeur de campagne, elle se sentait défaillir, anéantie dans un bien être infini. (UV, IX, pp. 118-119). Les allitérations en [f] et «[b] sont particulièrement révélatrices de ce bonheur fugace mais total dont nous trouvons par ailleurs le champ lexical, presque hyperbolique : « félicité sans bornes », « bien être infini ». Il est ainsi donné à la jeune femme de ressusciter

musicalité ». Qu’entend-on exactement par cela? Sûrement pas le fait que le poème soit versifié, rimé et compté (la très grande majorité des textes de l’époque symboliste le sont). Parle-t-on alors de phénomènes sonores « grossiers » (comme les allitérations et les assonances ou les sonorités « rares ») et/ou de phénomènes rythmiques ou phonétiques plus subtils? Et, surtout, concrètement, comment cherche-t-on cela et comment établit-on que le texte analysé comporte plus de ces phénomènes qu’un texte