Le Dénouement Dans Les Précieuses Ridicules

la fin de 1656). De retour à Paris en 1658, il obtenu la protection du frère du roi, sa troupe prit alors le nom de « Troupe de Monsieur » et représenta ses deux premières comédies. Sa carrière d'auteur dramatique commença vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remportèrent un grand succès en novembre 1659. Soutenue par le roi Louis XIV, Tartuffe, jouée pour la première fois en 1664 à Versailles, pièce dans laquelle il critique l’hypocrisie des faux dévots, fait scandale, la pièce fut interdite

1658, il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe de Monsieur » et représente en particulier les tragédies de Pierre Corneille (Nicomède – Cinna). Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, (mal)marié avec Armande Béjart et vite malade du poumon, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue « Troupe du Roy » - tout

et il était aussi le rival de son fils puisque, d'accord avec Harpagon, il allait épouser Élise ; enfin, ignorant que Mariane est sa fille, il laissait Harpagon la prendre pour femme. Indispensable pour faire basculer le drame dans la joie, ce dénouement nous place en plein méli-mélo-drame quand se produit la traditionnelle «reconnaissance». Il suscita d’ailleurs des reproches : pour La Harpe, la pièce finit «par un roman postiche». Le sujet principal est évidemment l’histoire de l'avare volé. Comparé

découverte des œuvres de l’antiquité naissent la tragédie française, cette tragédie humaniste s’étend sur environ un demi-siècle. Mais la tragédie humaniste est avant tout statique, en effet elle comporte très peu d’événements et dès le début, le dénouement est connu : c’est la mort. La tragédie humaniste devient alors un cérémonial funèbre dont le pathétique est le principal ressort. La tragédie humaniste connaît à la fin du XVIème siècle, une crise qui finit par provoquer sa disparition, car elle

vous distraire, chercher des plaisirs ». Puis la marquise se joue du fantasme des hommes sur leur supériorité et leur domination sur les femmes, chose qu’elle trouve absurde et ridicule, comme il est possible de le constater avec l’utilisation des hyperboles «esclave soumise, sublimes faveurs de votre Hautesse, vos précieuses bontés ». Dans les quatrièmes et cinquièmes paragraphes, Madame de Merteuil reprend la métaphore, mais en inversant les rôles à son avantage : c’est elle qui devient la maîtresse

Sarah SerbTravail d’écriture1DDans un premier temps, nous discuterons de la maîtrise admirable des techniques de composition dont Molière fait preuve sur le plan de l’organisation générale de sa pièce. Tout d’abord, nous nous pencherons sur l’apparition des personnages au cours de la pièce et sur ce que cela révèle quant aux thèmes abordés. Le degré d’apparition d’un personnage peut-être corrélé à la prédominance de certains sujets : Argan, désigné par la périphrase « Le Malade imaginaire », est

il qualifie les œuvres essentiellement théâtrales (les comédies) qui s'opposent à la tragédie dans leur finalité, qui est le rire, et leur dénouement heureux. Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier, où souvent domine l'intention satirique et morale : la comédie "châtie les mœurs en riant", tournant en ridicule  des caractères ou des vices à la mode. [pic]  Formes dominantes : [pic]Types de texte : théâtral, narratif. [pic]comiques de caractère (personnages

faubourg Saint-Germain (actuellement 10-12 rue Mazarine) et joue des tragédies. Madeleine Béjart, qui vit librement depuis dix ans en fille entretenue, est la vedette de la troupe. Tallemant des Réaux écrit vers 1658 (avant le grand succès des Précieuses ridicules) : « Je ne l'ai jamais vu jouer, mais on dit que c'est la meilleure actrice de toutes. Elle a joué à Paris, mais ç'a été dans une troisième troupe qui n'y fut que quelque temps. Son chef-d'œuvre, c'était le personnage d'Épicaris à qui Néron

quittent par là un rôle figé dans l'artefact théâtral, par exemple dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. On sait que Dom Juan est emporté dans les flammes de l'enfer par la statue du Commandeur. Dom Juan meurt, on pourrait se croire dans le dénouement d’une tragédie. Mais très rapidement, le registre comique revient au galop avec la réplique finale de Sganarelle : « Mes gages, mes gages ! » ; Sganarelle est peiné, non de la mort de son maître mais de la perte de son argent. Le châtiment de Dom

superposent : * Le barbon jaloux, figure du ridicule. * L’homme qui tombe éperdument amoureux et souffre profondément. * Le monomaniaque, obsédé par le cocuage, monomaniaque utopiste qui veut, contre tout et tous affirmer que son système est le bon Il possède déjà dans ses différentes facettes une psychologie complexe loin du personnage de farce ou de commedia dell’arte. Arnolphe et les femmes d'esprit les hommes ont peur des précieuses émancipées, et Arnolphe craint "ces femmes d'esprits"