Le Dénouement Dans Les Précieuses Ridicules

un effet de notre lâcheté, et cette accusation portée devant le tribunal, tandis qu’elle aurait pu ne pas l’être, et la manière dont le procès lui-même a été conduit, et cette dernière circonstance de ton refus bizarre, qui semble former le dénouement ridicule de la pièce... Oui, on dira que c’est par une pusillanimité coupable que nous ne t’avons pas sauvé, et que tu ne t’es pas sauvé toi-même, quand cela était possible, facile même, pour peu que chacun de nous eût fait son devoir. Songes ?y donc

incapable de distinguer les imaginations fausses des véritables, le réel de l’imaginaire. Il s'applique à imiter les héros de roman, et son valet s'applique à son tour à l’imiter. Mais Marivaux parodiait aussi sans vergogne les romans goûtés par les précieuses. Les aventures comiques de Pharsamon sont parfois grivoises, quasi rabelaisiennes. Le burlesque y tient une grande place : récit fait au hasard, de I'aveu même de I'auteur ; excuses désinvoltes, moqueries à l'égard du lecteur et de soi-même ; bagarres

38 ans, désargenté mais de très haute noblesse, ce qui lui donne le droit, rentrée à Paris au bout de 4 ans, de devenir dame d'Honneur de la reine Anne d'Autriche, mère de Louis XIV, alors mineur. Elle est vite considérée comme une précieuse,(Les précieuses ridicules de Molière, 1659. Portrait dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand). Elle se lie avec des hommes de lettres académiciens (1635 : Richelieu) comme Huet ou Segrais, et rédige à cette époque La Princesse de Montpensier qui paraît, ss nom

conduite par nous avec une certaine lâcheté : d’abord cette accusation portée au tribunal, tandis qu’elle aurait pu ne pas y être portée ; ensuite la manière même dont le procès a eu lieu ; enfin ton refus de t’échapper, qui forme comme le dénouement ridicule du drame ; oui, je crains que l’on ne nous accuse de faiblesse et de lâcheté, nous, pour ne t’avoir pas sauvé, toi, pour n’y avoir pas consenti, tandis que la chose était possible et même facile, pour peu que nous eussions voulu, les uns et

femme naturelle » (c’est-à-dire de la nature, et non de l’état de société corrompu) dans le roman ? Baudelaire et R. Vailland considèrent qu’il s’agit de Tourvel mais L. Versini récuse cette proposition : pour lui, Tourvel est trop raffinée, trop précieuse, il y a en elle trop de pudeur (sentiment qui n’est pas naturel) pour qu’on puisse la considérer comme la femme naturelle du roman. Pour lui, les Liaisons sont un roman trop mondain pour qu’il y ait place pour la nature. Les Liaisons dangereuses

« femme naturelle » (c’est-à-dire de la nature, et non de l’état de société corrompu) dans le roman ? Baudelaire et R. Vailland considèrent qu’il s’agit de Tourvel mais L. Versini récuse cette proposition : pour lui, Tourvel est trop raffinée, trop précieuse, il y a en elle trop de pudeur (sentiment qui n’est pas naturel) pour qu’on puisse la considérer comme la femme naturelle du roman. Pour lui, les Liaisons sont un roman trop mondain pour qu’il y ait place pour la nature. Les Liaisons dangereuses

« femme naturelle » (c’est-à-dire de la nature, et non de l’état de société corrompu) dans le roman ? Baudelaire et R. Vailland considèrent qu’il s’agit de Tourvel mais L. Versini récuse cette proposition : pour lui, Tourvel est trop raffinée, trop précieuse, il y a en elle trop de pudeur (sentiment qui n’est pas naturel) pour qu’on puisse la considérer comme la femme naturelle du roman. Pour lui, les Liaisons sont un roman trop mondain pour qu’il y ait place pour la nature. Les Liaisons dangereuses

réalité historique ni avec le possible.  Si ces règles ont surtout concerné la tragédie classique, elles ont aussi beaucoup influencé l’écriture des comédies. Ces deux grands genres du théâtre classique s’opposent sur le plan de l’intrigue, du dénouement, des personnages, des registres et des niveaux de langue.  1. La vogue des pièces à machines Nées en Italie et héritées du théâtre de la Renaissance, les machines théâtrales sont un ensemble de moyens mécaniques (fils, poulies, rails, contrepoids

approche de son triomphe, il approche aussi de sa défaite. Et, si son triomphe était prédéterminé, sa défaite au contraire est tout accidentelle.» (‘’La distance intérieure’’). Surtout, dans ce roman construit comme une pièce de théâtre, le dénouement, qui est frappant par sa rigueur logique, fait culminer une fatalité tragique qui est présente à chaque instant, Mme de Tourvel ayant conscience de «la fatalité qui [la] poursuit» (lettre 108), avouant : «Ce fatal voyage m’a perdue», dénonçant

donc le héros -marginalité : c’est un bâtard -les personnages sont présentés dans un ordre hiérarchique : Baron, baronne, Cunégonde, son frère, Pangloss et Candide. * le baron : l’un des puissants seigneurs, pas méchant mais prétentieux et ridicule * la baronne : lourde, ne se distingue que par son poids (350 livres=120kg), mais elle a reçu une bonne éducation (les honneurs de la maison) * Cunégonde : grasse, fraîche et appétissante * le fils : digne de son père (cela suppose qu’il est