Le Dénouement De Candide

sentiments) la communauté de la cour (Zumthor 1972). LA NOUVELLE La nouvelle est un récit bref destiné à des lecteurs adultes (par opposition au conte, lequel, quand il est pour des adultes, lui parle comme à un enfant, simplifiant le monde, voir Candide). Elle se distingue du roman par le nombre d'éléments qu'elle met en oeuvre. Elle limite le nombre des personnages, des événements, des données spatio-temporelles. Tous les fils du récit sont noués à un élément central, à un instant privilégié. Le

Hamm et son incapacité à se tenir debout, le père et la mère mis dans deux poubelles, comme s’ils ne servaient plus à rien, tout cela évoque la fin d’un temps de gestation ou bien d’un temps familial, un temps où il ne se passe plus rien hormis le dénouement, la sensation et l’écriture de la fin, fin qui est mise en scène dans le dénuement. Les draps, les rideaux, pourraient symboliser le tissu placentaire, et le fauteuil roulant le fait que le fœtus (ou le petit enfant qui ne marche pas encore, ou

RICHARDSON (1732-1739). Diderot s’emporte contre la vogue du roman au XVIIIè s auquel il reproche sa fausseté, son invraisemblance, sa frivolité. Les personnages sont, à son goût, trop artificiels, les intrigues trop conventionnelles et les dénouements trop miraculeux. Le roman qu’il fustige est un « tissu d’événements chimériques et frivoles, dont la lecture est dangereuse pour le goût et pour les mœurs. » (Début de l’Eloge de Richardson écrit en 1762). Mais il admire, au nom de la véritable

distigue (2 vers) final du discours du fabuliste. Théâtralisé : v1-v14 prologue 1ère acte v15-v33 le Lion => menace 2ème acte v34-v48 le Renard plaidoirie de défense du Lion. Les autres se défendent. 3ème acte v49-v54 l'Âne auto accusation Dénouement tragique le Loup et l'éxécution de l'Âne 2) Une situation tragique analyse du v1-v14 : idée (une maladie)–repérage (citation « un mal »,« Mal »,« Peste ») en apposition à l'initiale Champ lexical des ravages exercés par la maladie : « terreur »

personnages historiques implicitement nommés comme Hercule avec les 12 travaux). Il s’agit d’un conte satirique de la société bien réelle sous Louis XIV. Structure de l’œuvre : simplicité de l’intrigue. Le héro connait peu d’aventures (par rapport à Candide), il n’effectue qu’un déplacement depuis la Bretagne jusqu’à Versailles. Le héro se retrouve, à la moitié du récit, dépourvu de toute initiative. Ce n’est qu’à la fin, qu’il retrouve sa liberté de mouvement grâce à l’intervention de mademoiselle

A la différence de de Molière ou de racine, l'obstacle de l'amour n'est ni extérieur, ni insurmontable. « L'amour se joue de leurs feintes et les mène où il veut, en dépit de leurs candides mensonges. » Après les différents stades de doute, de réflexion et d'introspection que l'amour propre impose, le dénouement heureux, dont le spectateur n'a jamais douté, est inévitablement le triomphe de l'amour. Je pense que l'auteur avait une idée très précise et très novatrice quant à l'évolution de

d’exposition du début jusqu’à « tyrannie ». 2.- Acte II Dora et Kaliayev : depuis « Kaliayev la regarde. Kaliayev, après un silence. Personne ne t’aimera jamais comme je t’aime (…) Kaliayev, avec violence. Le lendemain. » 3.- Le dénouement depuis « Dora. Non, je veux savoir. Sa mort du moins est à moi. » jusqu’à la fin. Études d'ensemble : La structure de la pièce, la construction des personnages et de leurs rapports, l’actualité de la pièce aujourd’hui, « les Justes »

scènes déjà éculées par cette littérature. Il s’agit en quelques sortes pour l’auteur d’offrir au lecteur la satisfaction de la prémonition. Les ressemblances entre les scènes du roman et d’autres déjà lues permettent au lecteur d’anticiper leur dénouement. Le lecteur, fier de son succès se juge 116 117 Ibid.,, p.337 Nous empruntons cette expression au titre de l’ouvrage de Zingrind Hunke. 118 BERCHET, Jean-Claude, Introduction à l’Anthologie des voyageurs dans le Levant, op.cit., p.17 36

l’imaginaire, l’illusion et finit par basculer dans la folie. Le rêve du Bourgeois Au lieu d’accepter son rang, il veut faire partie de la noblesse. Acharnement à nier sa propre réalité. Il ne veut pas changer l’ordre social mais satisfaire sa vanité candide. Il s’agit pour lui d’imiter les manières, habitudes, culture etc. des nobles. L’échec du Bourgeois Échec triple : il ne devient pas et ne passe pas pour gentilhomme, et il est dupé. Son erreur est de ne s’attacher qu’aux apparences. Il se déguise

l’attention de nos librettistes fervents défenseurs de la mouvance Scapigliatura, dans le cadre du livret de La Bohème (voir § 4.1 « Bohème & Scapigliatura »). La trame de l’œuvre n’est pas construite selon la progression habituelle exposition, crise et dénouement mais en tableaux, à l’image de la notion de Scènes qui préside à l’ouvrage de Murger. Cette liberté convient au propos dénué d’intrigue à proprement parler où la vie quotidienne (manger, se chauffer, payer le loyer etc …) prend une importance nouvelle