Le Désespéré Gustave Courbet

portraits (Portrait de Madame Moitessier, 1856). Le public a pris l’habitude de voir des allégories, des scènes historiques (Jean Léon Gérôme, Phryné devant l’Aréopage, 1861) et/ou mythologiques. En même temps, non sans peine, le réalisme d’un Courbet s’est imposé, Courbet pour qui « la peinture est un art essentiellement concret et ne peut consister que dans la représentation des choses réelles et existantes ». Le système du Salon annuel fonctionne tant bien que mal jusqu’en 1863, où éclate la crise

Le Pied Noir dans une capote, qui Enveloppé de l’infanterie coloniale, portait les écussons le sergent Gustave Charbonnier regardait dans la brume de ce matin de Janvier 1916 s’approcher le port de Mazagan. De temps à autre, passant machinalement sa main droite dans l’ouverture du manteau, il palpait le moignon encore douloureux de son avant bras gauche, coupé entre le coude et le poignet. L’hôpital militaire lui avait bien ajusté une prothèse de cuir qu’il devait lacer sur son bras, mais il préférait

semblables peuvent devenir l'objet d'une propagande raisonnée, active et continue »  , peut-on lire dans  Le Révolté  du 4 septembre 1886. Malheureusement, nombre de compagnons anarchistes, sans doute les plus désespérés ou les plus fragiles, refusent d'entendre ces sages conseils. Ravachol : un déclasséC'est d'abord le cas de François Ravachol, de son vrai nom Francis Claudius Koenigstein. Né à Saint-Chamond en 1859, abandonné très jeune par son père, un

Pétrus Borel : ‘’Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle’’, ‘’Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive’’, ‘’Je n’ai pas pour maîtresse une lionne illustre’’. Car il s’exerçait à rimer avec des camarades : Ernest Prarond, Jules Buisson, Gustave Le Vavasseur (avec lequel il aurait, en 1841, écrit une chanson, ‘’Un soutien du valet de trèfle’’, qui, toutefois, n’est pas signée ; qui dit de lui : «Parmi ceux d’hier et d’aujourd’hui / Nul ne fut moins banal ni moins naïf que lui»), Philippe

deux documents et d’un dictionnaire, définissez le style de Maupassant en choisissant, à chaque fois, l’une des deux propositions : – pessimisme ou optimisme ; – peinture de la réalité ou appel à l’imagination ; – fantastique ou merveilleux. Gustave Courbet (1819-1877), Falaise à Étretat, 1870, Musée du Louvre, Paris. Exercice d’écriture Rédiger une fiche biographique Pour rédigez votre fiche au propre : – repérez, puis recopiez les titres qui figurent en gras dans la ficheméthode ; – employez

même a évoqué le romantisme comme une maladie de l’âme. Le romantique se passionne aussi pour tout ce qui est de l’ordre de la parapsychologie (hallucinations, rêves, cauchemards…). La souffrance est un motif important. Musset : « Les chants désespérés sont les plus beaux ». C’est dans la poésie que cette subjectivité s’exalte le plus : - Lamartine, Les méditations poétiques, (1820) ; Harmonies poétiques et religieuses, (1830) - Vigny oppose le passé et le présent de façon nostalgique ;

honnêtement ce que l'on voit, là ou l'on vit. Le lecteur a besoin de vérité et de modernité. Exprimé dans l'art et le roman (le théâtre intéresse encore peu les techniciens), le réalisme aura comme premier devoir de se refuser à l'imaginaire : le peintre Courbet, racontait Maupassant, disait devant une « Sainte Famille » que lui montrait un confrère : « c'est très beau ça. Vous les avez donc connus ces gens-là, que vous avez fait leur portrait ? » Il aura donc pour tâche de peindre sincèrement la réalité

cercles, étoiles… dorés, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (Belz-Niedrée). 2.000 € Première édition illustrée, ornée de 425 compositions de Gustave Doré gravées sur bois dans le texte par Lavieille, Pisan, Brevière. Premier tirage. Très bel exemplaire en pleine reliure de l’époque de l’un des chefs d’œuvre d’illustration de Gustave Doré. Jean-Philippe Belz (1831-1917) épouse la belle-fille de Niedrée et devint associé du relieur en 1860. Il travailla dans cet atelier jusqu’en 1880

ci-dessous, et à lire, pour le plaisir, certaines des œuvres suivantes : – Stendhal, Le Rouge et le Noir. – Honoré de Balzac, Le Père Goriot, Eugénie Grandet, Le Cousin Pons, Le Lys dans la vallée, Illusions perdues, La Femme de trente ans. – Gustave Flaubert, Madame Bovary, L’Éducation sentimentale, Trois contes. – Mérimée, Mateo Falcone, Tamango. – Émile Zola, Thérèse Raquin, L’Assommoir, Nana, Germinal, Au Bonheur des Dames. – Jules et Edmond de Goncourt, Germinie Lacerteux. – Guy de Maupassant

style élégant mais qui soit, malgré tout, et paradoxalement, capable de traduire la bêtise, que semble aspirer l’auteur de Madame Bovary. Le sublime d’en bas finalement. Personne n’ignore, à cet égard, le travail acharné auquel il s’adonnait, 2 Gustave Flaubert, Correspondance, 4 vols., éd. Jean Bruneau. Gallimard, 1973-98, vol.II, p. 31. Une vie de Maupassant ou « l'écriture du vide » Aurore Loison - 2007/2008 13 enfermé dans son cabinet, en tête-à-tête avec le silence. Non, personne