Le Désir Peut Il être Désintéréssé

reste une raison nouvelle qui nous montre que cet amour ne peut regarder que l'homme ; seul celui-ci est capable de donner une réponse semblable à l'amour qu'on lui témoigne, c'est-à-dire de répondre à un choix libre par un choix libre. L'amitié sera la rencontre de ces deux choix libres.   Pour Aristote, en effet, la note caractéristique et distinctive de l'amour d'amitié, c'est précisément cette réciprocité dans l'amour libre et désintéressé. Il dit expressément : - La bienveillance, quand elle

beaucoup. Ensuite, nous expliquerons comment, avec une vision libertine, Don Juan perçoit l’amour comme un jeu. Tout d’abord, nous remarquons, dès le début du texte, que le personnage principal revendique sans arrêt la liberté en amour. Il cherche à être totalement libre de choisir ce qu’il veut et d’agir comme il le souhaite. En effet, en analysant de plus prés les dires du personnage principal, nous voyons, d’une part, que celui-ci n’arrête pas de critiquer la fidélité. Il est totalement contre le

Le désir n’est-il que l’expression d’un manque ? I- Le désir est par essence le signal du manque d’un objet réel A) Le désir est l'expression d'un manque. Nous désirons des objets que nous ne possédons pas effectivement sinon nous ne les désirerions plus. Pour Platon, la réflexion sur le désir implique la nuance entre le sujet qui désire et l'objet qui est désiré. Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé car selon lui : « le désir est l'expression d'un

 Corrigés de philosophie sur la conscience  Peut-on définir l'homme par la conscience?  Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?  Que rapport la conscience entretient-elle avec ses objets?  Pourquoi refuse - t - on la conscience à l'animal ?  La conscience de soi suppose - t - elle autrui ?  L'homme pourrait-il vivre sans la conscience du passé?  Est-ce par la conscience que l'homme se différencie de l'animal ?  la conscience me fait'elle connaitre

Introduction Le Dieu des philosophes est apathique (sans passions et sans désir), indifférent et est inatteignable par les manifestations d’amour des mortels. Le Dieu de la Bible intervient dans la vie des hommes par amour. Si le philosophe aime ce Dieu abstrait, premier moteur de l’univers mais qui ne s’occupe pas du mortel qu’il est ; son amour a-t-il la même signification que dans une perspective religieuse? Peut-on aimer ces « dieux » de la même façon ? L’amour d’un Dieu intervenant dans

il mauvais " soulève une question auquel nous aurions tendance à répondre spontanement par un oui franc. En effet, l'égoïsme est, en général, la quête exclusive de son intérêt personnel, qui est, par conséquent marqué par un profond desintérêt des désires, des besoins d'autrui. L’égoïsme fait partie de ce que l’on appelle communément un "défaut", autrement dit un problème dans la manière de se comporter. Le plus souvent, on attribue l’égoïsme à un amour exagéré pour soi-même, un amour tel qu’il n’y

pas me montrer avare de mes bienfaits envers autrui, mais au fond seulement parce que j'espère (de façon claire ou même inconsciente) être payé en retour d'une quelconque façon : que ce soit par un « calcul » qui ne laisserait pas d'être « vil », en supputant à l'avance les profits que mon aide pourrait bien me rapporter si je me décidais à l'octroyer ; voire par désir de reconnaissance, parce qu'il est agréable de voir ma générosité louée par autrui, ou ma grandeur d'âme étalée au vu et au su de tous

extrêmes sont rares. On ne peut aimer que soi, il suffit de constater le destin de Narcisse pour s’en rendre compte. On aime parfois aussi quelqu’un pour ses différences et ses défauts. Certains actes sont quand même donnés avec gratuité pour faire plaisir à l’autre. Une relation centrée uniquement sur un seul des intervenants est malsaine et pour former un couple il faut être deux. Ainsi qu’avoir une part équivalente d’investissement. L’amour revêt différentes formes, et peut être complètement gratuit

Peut-on placer l’art au-dessus de tout ? L’art est un procédé qui vise à exprimer un sentiment, mais c’est avant tout une capacité, qui permet de produire des objets pour satisfaire nos désirs. L’art donne l’illusion de la réalité. A travers cette réalité, l’art produit la liberté. Son but étant de faire appel au sensible pour toucher plus de personne possible. Mais, peut-on placer l’art au-dessus de tout ? L’art interroge le pouvoir de l’artiste et son influence sur la société. A travers son art

satisfaction universelle. Le beau est désintéressé : il n’éveille aucun désir.. Il n’est donc pas le bien, qui est ce que l'on doit faire, ce qui est moral. Si le beau n’est pas le bien, il en est cependant le symbole : il manifeste en effet que l’homme n’est pas exclusivement conduit par l’intérêt, mais qu’il est aussi, jusque dans sa sensibilité, un être désintéressé et libre. Or, la liberté étant l’indice de la moralité, la sensibilité au beau révèle un être moral. Particulier, universel :