Le Détour Du Langage

"L'architecture au temps du baroque : 1600-1750" Publié le 31 octobre 2008 par Marc Chartier La Renaissance a inventé un nouveau langage architectural, faisant appel à une rhétorique basée sur des «jeux savants et élitistes» et débouchant souvent sur un "maniérisme" éloigné du "vulgaire", impliquant une familiarité avec un ensemble de références savantes et de subtilités intellectuelles.Par contraste, et pas nécessairement par opposition, la période dite "baroque" privilégie plus directement le

Le langage est au centre des préoccupations du monde contemporain. Cela ne signifie pas que la philosophie ne s’y soit pas intéressée (même si dans son encyclopédie Hegel ne consacre qu’un seul paragraphe sur 577 au langage). On peut trouver déjà dans l’antiquité des ouvrages qui portent pour étude le langage. Le Cratyle de Platon (origine des mots) De l’interprétation d’Aristote (l’éloquence) Aussi intéressant soient-elles, elles restent limitées au grec, il a donc fallut attendre des conditions

l'illusion théâtrale à laquelle le spectateur aime se laisser prendre ? Ou dévoile-t-il la vérité ? S'il n'est pas, comme le dit Hugo, « le pays du réel », ne dépasse-t-il pas l'artifice pour viser une authenticité humaine et nous reconduire, par des détours, à ce que Hugo appelle le « vrai » ? Le théâtre est essentiellement « représentation ». Or « représenter » signifie « remplacer », « tenir lieu de », « figurer » (comme en peinture). Le verbe implique la notion d'illusion. Et, de fait, rien n'est

monde. Variété & diversité : longeur des vers : versification : alternance entre Alexandrin & octo-syllabe. Discours de J. débute par Alexandrin qui convient à sa fonction, situation solanelle (ton noble) (v.4-5) : octo-syllabe : rythme plus bref, langage adapté a ses sujets, se veut rassurant (raprochement) Mise en valeur de chaque terme mais le Dieu se permet un enjambement un peu ironique. -> met en relief "comparaison" 3) Variété des types de discours. L.F utilise 3types de discours rapportés

voi. Il avait votre port, vos yeux, votre langage, Cette noble pudeur colorait son visage, Lorsque de notre Crète il traversa les flots, Digne sujet des voeux des filles de Minos. Que faisiez−vous alors ? Pourquoi, sans Hippolyte, Des héros de la Grèce assembla−t−il l'élite ? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes−vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ? Par vous aurait péri le monstre de la Crète, Malgré tous les détours de sa vaste retraite. Pour en développer l'embarras

leur jeu amoureux. Les personnages parlent par détour un peu comme les précieux au XVIIème siècle. Nous trouvons également une inversion entre le maître et son valet et entre la maîtresse et sa suivante. Les répliques sont courtes et la concaténation des répliques est très bonne : chaque personnage reprend la réplique de l’autre pour répondre comme pour montrer que les deux personnages sont fait l’un pour l’autre. L 345-346 L 403-406 Un langage recherché et ambiguë : la langue de marivaux Marivaux

thème principal : Regain est un texte lyrique, exacerbant les sentiments et impressions que Panturle, le personnage principal ressent en communion avec les collines et les vallons de Provence Regain est un « roman paysan », mais ce n’est qu’un détour nous racontant « une histoire », avec des personnages symboliques, permettant de déboucher sur une réflexion quasi métaphysique : Giono recherche l’infinie beauté de la nature domptée par l’Homme, magnifiée par le blé que l’on cultive dessus. Selon

rappelez-vous ») : devoir de se souvenir, devoir de rester dans une mémoire éternelle, le poème fixe pour l’éternité la beauté de la scène qui est décrite. Narratif sur les 2 premiers vers puis dominante descriptive après l’apparition fortuite (« au détour de ») de la « charogne ». Apparition = événement central du poème. Au moment de cette apparition, autre changement, radical : on passe d’un registre lyrique (valorisation de la nature, cadre idyllique, bucolique « ce beau matin d’été si

BRITANNICUS Madame, quel bonheur me rapproche de vous ? Quoi ! je puis donc jouir d'un entretien si doux ? Mais, parmi ce plaisir, quel chagrin me dévore ! Hélas ! puis-je espérer de vous revoir encore ? Faut-il que je dérobe avec mille détours, Un bonheur que vos yeux m'accordaient tous les jours. Quelle nuit ! quel réveil ! Vos pleurs, votre présence N'ont point de ces cruels désarmé l'insolence ! Que faisait votre amant ? Quel démon envieux M'a refusé l'honneur de mourir à vos

». Le défi du projet autobiographique est donc annoncé là : saisir la vibration des souvenirs sans la figer, écrire l’enfance sans la fixer. Fidèle à l’univers narratif qu’elle arpente depuis ses premiers livres, Nathalie Sarraute se méfie du langage. Elle sait que les mots peuvent tromper : c’est précisément cette expérience, cruelle et fondatrice, que va raconter Enfance. Remontons aux sources. Natalia Tcherniak naît en 1900 à Ivanovo, en Russie. Elle a deux ans quand ses parents se séparent