Le Fanfaron

l’époque pour la vie libertine. De son côté, dans la tirade des nez de Cyrano de Bergerac (acte I,scène 4), Edmond Rostand nous montre son héros éponyme s’affranchir de l’attaque portée contre son nez “a-normal”. A travers cette attaque, c’est le fanfaron au physique ridicule qui est visé. Par ses détours de langage, c’est l’esprit fin qui se libère du bienséant. Outre cette distance prise vis-à-vis de la norme sociale, le détour offre également la possibilité de se libérer de soi-même et de son

Boutiques bien ou mal pourvues, Forces gens noirs, blancs, roux, grisons, Des prudes, des filles perdues, Des meurtres et des trahisons, Des gens de plume aux mains crochues Maint poudré qui n'a pas d'argent, Maint homme qui craint le Sergent, Maint Fanfaron qui toujours tremble, Pages, Laquais, Voleurs de nuit, Carrosses, chevaux et grand bruit : C'est là Paris ; que vous en semble ? Paul Scarron, Sonnet, Poésies diverses, 1654. Texte 2 Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume Sous le pied

qui attendaient beaucoup de l’Independence : la liberté, le retour au passé ante colonial. Ils seront déçus par le comportement des nouveaux dirigeants africains bourreaux de leurs peuples qui s’attribuent les titres les plus vagues et les plus fanfarons (guide providentiel, éclaire, grand timonier, œil droit du peuple, père fondateur…) et qui sont obsédés par des complots irréels ou supposés de tout genre afin de terroriser et écraser le peuple. Quelque roman et leur écrivain. LES SOLEILS DES

cherche désespérément son fils disparu depuis maintenant dix ans. Pour l'aider, il demande au magicien Alcandre. Ce dernier va lui montrer la vie de son fils à travers une mise en scène. Clindor, le fils de Pridamant est au service de Matamore, un fanfaron, qui est secrètement amoureux d'Isabelle, que Clindor aime aussi. Après avoir tué le prétendant d'Isabelle, Clindor est jeté en prison, mais est libéré par Isabelle et Lyse. Alcandre montre ensuite a Pridamant, la vie de son fils deux ans après ces

également et comment cette scène fait le point sur l’action. I ) Le portrait de Dom Juan par Sganarelle 1 ) Un être effrayant 2 ) Un libertin de mœurs et d’esprit 3 ) Un être paradoxal et indéfinissable II ) Sganarelle fait son autoportrait 1 ) Un fanfaron 2 ) Un homme crédule 3 ) Un homme peureux III ) Le point sur l’action 1 ) Actions passées, en cours et à venir 2 ) Une scène à l’image du héros de la pièce I ) 1 ) Le spectateur attend impatiemment l’arrivée de Dom Juan. Sganarelle en fait

ceux qui y participent. Enfin, le sacrifice d’une vie semble plus facile à accomplir lorsqu’il ne concerne pas la nôtre. Il est aisé d’avoir de belles idées, mais beaucoup moins de les défendre à tout prix. L’être humain, souvent beau parleur et fanfaron, adore se mettre dans la peau d’autres personnes et juger de leur comportement. Ainsi que Philippe Néricault, plus connu sous le nom de scène Destouches, le disait au XVIIIème siècle: “la critique est aisée, mais l’art est difficile”. Des figures

pourquoi il est comparé à une pièce, à une médaille à deux faces. Pour représenter ces deux faces on trouve une personnification: le peintre Rembrandt et le graveur Callot. -Rembrandt est désigné par le terme le philosophe -Callot est qualifié de fanfaron et grivois (à caractère sexuel) Il s’agit donc de deux figures contradictoire l’une plutôt noble et l’autre plutôt grotesque. I)Etude d’image -Rembrandt, philosophe (p186) On trouve un clair obscure avec la lumière dirigé sur le personnage

XVIIe siècle que Molière lui rendit ses lettres de Noblesses et introduisit le comique dans les hautes sphères de la société. On peut s’interroger sur ce rejet. Le comique n’aurait-il pas été trop souvent sous-estimé ? Derrière ces apparitions fanfaronnes, ces coups de bâton et ces quiproquos frivoles, des fonctions plus lourdes ne se cacheraient-elles pas ? Le comique ne sert-il qu’à faire rire ? Le (théâtre) comique, pour susciter le rire chez le spectateur, fait appel à différents registres

superstitieux - Il croit aux sacrements du mariage, en la fidélité. Mais ces réfs au diable, au loup-garou, aux hérétiques, aux Turcs montre qu’il accumule sans discernement les ennemis du Christianisme ce qui nuit à son argumentation. - Il apparaît cô un fanfaron pr imposer une supériorité à Gusman. Il cite un roi et un philosophe de l’Antiquité + il utilise le latin + la longueur de la tirade. Mais c’est un poltron (peureux), il craint son maître (l77-80) → forme d’hypocrisie. Il renie le portrait dépréciatif

personnages qui, n’ont pas été donnés au hasard par Rabelais. Dans les prénoms des géants Gargamelle et Grandgousier nous retrouvons l’idée de nourriture, dans celui de Ponocrates qu’il est un grand travailleur ou encore avec Touquedillon qui signifie fanfaron…Il invente des noms pour montrer le ridicule des personnages comme ceux des moines sophiste, Thubal Holopherne et Jobelin Bridé qui n’enseignent que des futilités comme, le calendrier. C’est aussi par des mésaventures qu’il fait vivre à ses