Le théâtre comique
Français
Dissertation
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Le théâtre comique existe depuis « toujours » bien qu’il fut longtemps négligé par les élites, étant jugé de nature trop populaire. C’est au XVIIe siècle que Molière lui rendit ses lettres de Noblesses et introduisit le comique dans les hautes sphères de la société.
On peut s’interroger sur ce rejet. Le comique n’aurait-il pas été trop souvent sous-estimé ? Derrière ces apparitions fanfaronnes, ces coups de bâton et ces quiproquos frivoles, des fonctions plus lourdes ne se cacheraient-elles pas ? Le comique ne sert-il qu’à faire rire ?
Le (théâtre) comique, pour susciter le rire chez le spectateur, fait appel à différents registres d’humour.
Le comique de situation où le comique réside dans l’incongruité ou le paradoxe des situations. Il repose sur des malentendus, des conjonctions d’événements et des quiproquos.
Ce comique est utilisé dans l’Ecole des Femmes où Agnès est terrifiée d’avouer avoir perdu quelque chose à Arnolphe, que ce dernier tremble qu’elle ne parle de sa virginité alors qu’il ne s’agit que d’un ruban ! Alors omniscient, le spectateur comprend l’aspect comique de la situation et est curieux du dénouement.
Le comique de gestes se met en scène par les chutes, les grimaces, les mimiques. Il est souvent mélangé à d’autres registres pour cibler un public plus large comme Molière le fit. C’est un comique simple qui ne demande pas de réfléchir et se comprend aisément.
Comme dans George Dandin où le héros reçoit les coups de bâton de sa femme Angélique à la place de Clitandre ! Ce comique est parfois tellement grotesque qu’il n’en est plus du tout réaliste. C’est pourquoi on le retrouve surtout dans l’imagerie populaire de la Farce.
Le comique de mots, ou de Phrases réside dans les jeux de mots, les prononciations erronées mais aussi des images cocasses, à double-sens.
Mrs. Smith illustre fort bien ce registre en parlant de cette curieuse famille de Bobby