Le Fanfaron

transformer un presse purée ou un casse-noix en armes "nucléaires" ou "supersoniques", et une râpe à fromage en mitrailleuse ; un sauveur de "l'humanité intergalactique", qui rappelle des héros tels que Tintin (ou, moins glorieux, Matamore, le soldat fanfaron de l'Illusion comique de Corneille). Ce personnage, paradoxalement, est émouvant. Pour son public, d'abord, et sans doute pour le regard rétrospectif du narrateur : il meurt d'amour, comme Charlot... On retrouve dans cette deuxième partie le double

Cela est vrai de tous les genres dramatiques : le héros tragique n’existe pas comme tel dans le monde, il est créé par le dramaturge pour provoquer crainte et pitié chez le spectateur. Il en va de même du personnage de comédie. Bien sûr le « soldat fanfaron » de Plaute emprunte beaucoup de ses traits à des êtres réels, mais le comique n’est obtenu que par l’hyperbole qui le caractérise. Le nom forgé par Plaute, « Pyrgopolinice », est à cet égard révélateur. Ce nom n’existe pas dans le monde grec, c’est

par la forme de la barbe. - Les jeunes gens : on trouve plusieurs masques pour incarner le fils de famille (le jeune homme sage, le jeune débauché, le délicat). Certains incarnent des types sociaux : le paysan, le parasite, le soldat fanfaron. - Les hommes esclaves : jeunes (aux cheveux roux et aux sourcils surélevés) ou âgés (aux cheveux gris). - Les vieilles femmes : la grosse vieille à la figure rebondie, la maquerelle aux yeux louches, la vieille mégère

dramaturge fait affleurer à la conscience des vérités que le spectateur ne connaissait peut-être pas, il critique les défauts humains à travers personnages stéréotypés. Par exemple l’avare Harpagon, ou l’hypocrite Tartuffe, ou encore le soldat fanfaron Matamore. Les monologues délibératifs, s'ils sont artificiels et parfois même en vers, n'en traduisent pas moins clairement et profondément la vérité humaine des sentiments contradictoires, comme dans les stances de Rodrigue (Le Cid de Corneille)

taille !) est le personnage de Matamore. Son rôle allait parfaitement car sa vivacité et son physique lui donnent un caractère comique, soulignant le ridicule du personnage de Matamore lui-même, prenant son origine dans le théâtre romain (le soldat fanfaron). Le contraste entre la vanité, le précieux et la peur qui sont les grands états de Matamore créent l'aspect comique qui caractérise son personnage, et donne une touche de couleur à l'Illusion. 10) Avis personnel et conclusion : Le point de vue

‭ ‬Le personnage est ensuite repris dans la‭ ‬Commedia‭ ‬Del Arte,‭ ‬qui connaît un succès du‭ ‬16e‭ ‬au‭ ‬18‭ ‬e siècle.‭ ‬Ce personnage se retrouve également dans le Rolan furieux d‭'‬Aristote,‭ ‬œuvre italienne qui date de‭ ‬1585.‭ ‬Le soldat fanfaron s'appelle Rodamont,‭ ‬d'où le mot‭ ‬rodomontade‭ ‬qui signifie vantardise et se trouve plus loin dans la pièce pour désigner Matamore.‭ ‬Enfin Matamore se retrouve aussi dans la tradition espagnole et qui signifie tueur de morts.‭ ‬Le‭ ‬valet lui

tradition littéraire du théâtre antique : c’est le type du guerrier vantard et couard (comédien grecque : Aristophane (450-386 avant J.C) ; Ménandre (342-292 avant J.C). Dans la comédie Latine : « Miles gloriosus » : «  soldat vantard et fanfaron ». Plaute (254-184 avant J.C) « Comedia dell’arte » en Italie. Facilement reconnaissable, identifiable par ses vêtements, accoutrement spécial, geste, posture Personnage comique. Son nom étymologique : Mata Moro :  « Le tueur de Maures » : Soldat

siècle) Problématique : Comment Molière, au travers du personnage d’Harpagon, réussit-il à dénoncer le caractère pathétique de L’Avarice ? Séance 3 : Etude du langage théâtral Séance 4 : Le type « miles gloriusus » Texte de Plaute : Le Soldat Fanfaron (Antiquité) Texte de Corneille : L’Illusion comique (1636) Objectif : Comparer deux œuvres de l’Antiquité et du XVII ème siècle Le serviteur et le maître : un duo qui traverse les âges. Séance 5 : Les Fourberies de Scapin de Molière. Comment

Cela est vrai de tous les genres dramatiques : le héros tragique n’existe pas comme tel dans le monde, il est créé par le dramaturge pour provoquer crainte et pitié chez le spectateur. Il en va de même du personnage de comédie. Bien sûr le « soldat fanfaron » de Plaute emprunte beaucoup de ses traits à des êtres réels, mais le comique n’est obtenu que par l’hyperbole qui le caractérise. Le nom forgé par Plaute, « Pyrgopolinice », est à cet égard révélateur. Ce nom n’existe pas dans le monde grec, c’est

du IVème siècle, comme Ménandre pour inventer une comédie. Et tout comme chez les grecs, tous les rôles sont joués par des hommes affublés de masques et d’accessoires ridicules et grotesques. Ex : « Dans la Marmite » d’Aulularia et « Le Soldat fanfaron » de Plaute ; montre un soldat ridicule dupé par un parasite. Le théâtre de foire Au Moyen Age se développe le théâtre de foire qui met en scène des farces sur de simples tréteaux, installés sur des champs de foire ou sur le Pont-Neuf à Paris