Le Fanfaron

l’entremetteur de leur amour. Isabelle ne voit qu’en Matamore un lien entre Clindor et elle. Ce quiproquo nous montre que Matamore n’entend que ce qu’il veut entendre et qu’il se laisse facilement attendrir par Isabelle. Matamore apparaît comme le fanfaron de l’histoire. De plus la didascalie «  elle montre Clindor » appui bien sur le fait que Matamore n’est qu’un témoin de leur amour : Clindor nous apparaît a travers Isabelle. Cette effet d’ironie dont fait part Isabelle nous montre encore plus le

l’église en général n’est jamais qu’une institution, même si on suppose que cette institution est d’origine divine (elle est factuellement humaine), par là est relativiste. Le fanatique (le sectaire) est, à rebours, un homme d’appareil ou tend à le devenir, donc un fanfaron 15 digne d’injure et de mépris au regard de ce qu’il prétend.  16 La conséquence est la rareté du mystique (faut­il espérer une société de mystique ? Méfions­nous car alors la religion statique va reprendre le dessus) et la publicité du fanatique

les personnages types du roman traditionnel ne sont plus crédibles aux yeux des lecteurs. Leur personnalité ne représente en aucun cas celle d’une personne de la vrai vie car elle se base sur un seul trait de caractère mais accentué (l’ingénue, le fanfaron, le séducteur, l’aventurier, le méchant, ...). Au contraire, dans le Nouveau Roman, le personnage n’est qu’à peine décrit. On devine sa personnalité à travers ses paroles et ses actions. Les descriptions sont minimes afin de laisser libre-court à

également et comment cette scène fait le point sur l’action. I ) Le portrait de Dom Juan par Sganarelle 1 ) Un être effrayant 2 ) Un libertin de mœurs et d’esprit 3 ) Un être paradoxal et indéfinissable II ) Sganarelle fait son autoportrait 1 ) Un fanfaron 2 ) Un homme crédule 3 ) Un homme peureux III ) Le point sur l’action 1 ) Actions passées, en cours et à venir 2 ) Une scène à l’image du héros de la pièce I ) 1 ) Le spectateur attend impatiemment l’arrivée de Dom Juan. Sganarelle en fait

officiers pour leurs écus ou la longueur de leurs moustaches, couverts d'armes, de flanelle et de galons, parlaient d'une voix retentissante, discutaient plans de campagne , et prétendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs épaules de fanfarons; mais ils redoutaient parfois leurs propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves à outrance, pillards et débauchés. 

Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on. 

La Garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances

connoître. Notre siècle, mon frère, en expose à nos yeux Qui peuvent nous servir d’exemples glorieux : Regardez Ariston, regardez Périandre, Oronte, Alcidamas, Polydore, Clitandre ; Ce titre par aucun ne leur est débattu ; Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu ; On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, est traitable ; Ils ne censurent point toutes nos actions : Ils trouvent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et laissant la fierté des paroles aux autres

Blanchir tant d’ossements, hélas ! dans tant de plaines ! Faquin ! — Tu t’es soudé, chargé d’un vil butin, Toi, l’homme du hasard, à l’homme du destin ! Tu fourres, impudent, ton front dans ses couronnes ! Nous entendons claquer dans tes mains fanfaronnes Ce fouet prodigieux qui conduisait les rois Et tranquille, attelant à ton numéro trois Austerlitz, Marengo, Rivoli, Saint-Jean-d’Acre, Aux chevaux du soleil tu fais traîner ton fiacre ! Jersey, 31 mai 1853. Hugo, Les Châtiments

sans discernement des ennemis du christianisme : "un enragée, un chien ....... " . Il a peur des châtiments divins et redoute pour son maitre " que le courroux du Ciel l'accable quelque jour"  Le poltron : En l'absence de son maitre, Sgana. fait le fanfaron. Il répond à l'écuyer avec condescendance : " je n'ai pas grande peine à le comprendre " lorsque l'écuyer lui demande des explications sur la conduite de DJ à l'égard d'Elvire.  Mais il révèle aussi qu'il a peur de son maitre. Devant lui, il tremble

qu’elles entrent dans les cours des ducs et des princes du pays, puis sont demandées à l’étranger. PERSONNAGES: - les VIEILLARDS (citadins les plus extrêmes) : Pantalon (vieux barbon amoureux d’une jeune fille), Cassandre, le docteur… - les SOLDATS (fanfarons et parfois peureux) : le Capitan, Matamore, Coviello, Spavento… - les AMOUREUX (ingénus mais aussi ingénieux à tromper les vieillards) : Isabella, Lélio, Colombine (qui fait parfois partie des zannis)… MATAMORE: Matamore (de l'espagnol mata moros

boxent souvent dans les poèmes. Les mots sont des boules de cuir. Parfois ils sont comptés. Toujours, ils se relèvent, Un peu d’encre aux arcades Et un regard pour ceux Que le silence a fait asseoir Sans combattre. NORAC Carl, Le lion fanfaron, Mons,Casterman,1991 Le repos de l’Athlète Sage comme un enfant qui dort, L’Athlète vainqueur se repose. Son corps las , rompu par l’effort, Apparait grandi dans sa pose. Son torse est puissant et doré, Son cou large sur ses épaules