Le Fanfaron

Théatre : Matamore : bravache, vantard, faux brave, fanfaron. Matamore (de l'espagnol mata moros, tueur de maures) est un personnage de la commedia dell'arte.Comme le Capitan, c'est une des formes du Miles gloriosus de Plaute, soldat fanfaron, se targant d'exploits qu'il n'a pas réalisés et qui au fond n'est qu'un poltron.Il porte des vêtements bigarrés et des accessoires, épée et chapeau, de taille exagérée qui dénotent le côté bouffon du personnage. Miles gloriosus de Plaute : Plaute (en latin

sur sa capacité de guerrier « d’ailleurs quand auriez vous rassemblé votre armée ? » Les répliques s’enchainent, Matamore se justifie en permanence et surenchérit au discours de CLINDOR avec des répliques invraisemblables PLAUTE, le soldat fanfaron, acte I, scène I Dans ce texte je peux observer que Pyrgopolinice s’octroie des qualités extraordinaires, renforcé par le discours flatteur de son serviteur Artotrogus. Pyrgopolinice est égocentrique, son discours est ponctué d’acte de bravoure :

et comédien. (Zanni) Scappino (ou scapin) est un personnage proche de brighella ; il est insouciant, cupide et fourbe. (Zanni) Le capitan est vantard mais lâche. Il est le soldat fanfaron venant d’Espagne. Scaramuccia (ou scaramouche) est un « petit batailleur ». Personnage proche du capitan, il est fanfaron, vantard mais peureux.

vite quitté le registre épique pour celui du comique. Il est devenu un soldat fanfaron ,vantard et un acteur manqué. Bien que de nature peureuse et amoureux ridicule , il se fait passer pour don contraire. Sans public, il n'a pas vraiment l'impression d'exister. Il confont le théâtre et la vie car pour lui le vie et une scène ou il faut se donner en spectacle. Corneille reprend ces caractéristiques fondamentales du fanfaron fixées par la tradition. Son Matamore est impossible à prendre au sérieux,

tout en peignant la société. La critique un vice de l'Homme est très courant dans la comédie, il suffit simplement d'étudier avec plus de rigueur, le texte et les comportements des personnages. Le soldat fanfaron reste un bon exemple pour illustrer cette visée. En effet, le soldat fanfaron qui est alors vantard, celui-ci se compare aux Dieux, il a un fort caractère divin et cherche à montrer sa puissance surhumaine. Il a recours à des hyperboles qui suscitent alors le rire du public qui comprend

civilisation romaine manuel p.242) « Naevius et Plaute puisèrent dans le répertoire de la comédie grecque nouvelle (…). Ces adaptations plaisaient, car elles mettaient en scène des types humains (…) » Deux études comparées : 1- Plaute Le soldat Fanfaron (manuel p. 248 extrait de la scène d’exposition) et Corneille L’Illusion comique II, 2 (manuel p. 250) 2- Plaute La marmite (manuel p.41 ; monologue d’Euclion) et Molière L’Avare IV, 7 (monologue d’Harpagon) Séance 4 : Mise

parfois grivoises sont d’usage. d) Les types comiques Les personnages de comédie sont des stéréotypes que l’on retrouve de pièce en pièce. Les auteurs comiques romains (cf Plaute) ont développé toute une panoplie de ces personnages types : Le soldat fanfaron, qui se vante beaucoup, mais qui est en réalité un poltron Le vieillard amoureux L’avare L’esclave ou le serviteur rusé

les préférées des romains car il voulaient avant tout du sensationnel, la mise en scène était donc somptueuse et fantastique mais les textes étaient secondaires. Les principaux auteurs du théâtre latin étaient Plaute (L'aulularia, Le soldat fanfaron) ou encore Térence (L'andrienne, L'hécyre), Généralement, les acteurs étaient des esclaves ou des hommes libres qui n'étaient pas citoyens, ces acteurs, principalement ceux qui faisaient ds mimes étaient très bien acceptés dans la société et

d'intensité avec des mots comme mourir d'amour . Les deux lexiques se contaminent lorsqu'il évoque les persécutions dont il est victime . Transition ; Par la progression du dialogue et des léxiques , on étudiera les caricature . 1- Plaute le soldat fanfaron : caricature d'un héro d'épopée qui se concidère comme séducteur sur le registre de la farce . Matamore est un personnage de la farce . 2- Le duo comique entraine des renversements. Par les impératifs, Matamore éssaye de se jouer de Clindore. Il

(1562) de Jean de La Taille en prose. Action unifiée, caractères bien dessinés, situations comiques et parfois émouvantes. - La Reconnue (1564) de Rémi Belleau de bonne qualité. - Le Brave (1567) de Baïf, tiré d’une traduction de Plaute (Le Soldat fanfaron). Adaptation fidèle qui vaut une oeuvre originale. - Traductions de l’italien par Pierre Larivey (entre 1579 et 1611) et adaptations, notamment Les Esprits (1579). Le reste de sa production n’est pas terrible. - Les Néapolitaines (1584) de François