Le Fédéraliste

Européenne n'est toujours pas entrée dans une catégorie politico-institutionnelle bien définie. Entre, désirs fédéralistes et résistances souverainistes, l'histoire de la construction européenne est ponctuée de paradoxes et d'hésitations.                 Après avoir mis en perspective l'histoire juridico-institutionnelle de l'Union Européenne sous le prisme du débat entre fédéralistes et souverainistes, nous verrons que l'Union Européenne à travers son organisation et son appréhension revêt une

Les prémices d’une fracture politique se dessinait déjà, les fédéralistes contre les anti fédéralistes. Le processus électoral pour élire le premier président des Etats-Unis commence le premier mercredi de janvier 1789. Le candidat principal, choisis par les principaux pères fondateurs (Hamilton, Madison et Jay) est George Washington, grande figure de la révolution et fervent fédéraliste c’est pour eux le meilleur choix. Il est élu à la totale majorité. Il entre en fonction

nationale du Québec contre le régime actuel. Cette différence est majeure et capitale. À cet égard, les indépendantistes ont un grand travail de persuasion à accomplir.  Mais d’abord, ils doivent se battre pour se libérer de la programmation mentale fédéraliste dans laquelle ils sont englués depuis des générations.  Une norme de Maurice Séguin pourrait nous faire réfléchir sur cette question. « Être annexé à une nation indépendante, écrit-il, (il parle évidemment du Québec et du Canada ) c'est quand

le rapprochement franco-allemand. D/ Les mouvements fédéralistes : Le 20/05/1944 => manifeste de la résistance européenne adopté à Genève, qui a pour objectif la création d’une union fédérale entre les peuples européens. A la fin des années 40 plusieurs congrès sont organisés pour fédérer (réunir) ces mouvements fédéralistes. (La Haye, congrès important). ----------------------- NAISSANCE DE L’UNITE EUROPEENNE Conception fédéraliste Etat européen : ← Adoption constitution Européenne

battus lors de la Convention constitutionnelle de Philadelphie en 1787. Toutefois le conflit sur la nature même de la nouvelle démocratie perdure dans l’affrontement entre certains des Pères Fondateurs au tournant du siècle. Il oppose le « parti fédéraliste » derrière John Adams et Alexander Hamilton aux « républicains » rangés derrière Thomas Jefferson et James Madison. Ces derniers s’insurgent notamment contre les restrictions de libertés décidées contre les soutiens de la Révolution française dans

communes fonctionnent selon le principe majoritaire) et un volet normatif (le droit adopté a une valeur juridique contraignante et est directement applicable dans les états). Opposition entre la démarche fédéraliste et la démarche fonctionnaliste (ou néo-fonctionnalisme) : * La démarche fédéraliste : elle est fondée sur la primauté de l’intégration politique. Transfert de la gestion de tous les problèmes communs des états vers le plan régional avec la mise en place de ce qui pourrait être assimilé

Haye > 1948 création du conseil de l’europe ( fondée en 1949 par 10 états a Strasbourg. Défense de la démocratie et des droits de l’homme. ( aujourd’hui 47 états). Mais, les européistes ce divisent sur les moyens européens entre fédéralistes et unionistes ( fédéralistes> europe supranationale dans laquelle les états renoncent à une large part de leur souvraineté) ( unionistes > partisans d’un système intergouvernementale entre les Etats sans l’abandon de la souvraineté.) Un sentiment anti-

pouvoir central entre cantons, donc un certain renfoncement du pouvoir central, à l'inverse des conservateurs, qui défendaient en fédéralistes la souveraineté cantonale. C'est l'une des raisons de la polysémie du terme fédéralisme que l'on retrouve aussi aux États-Unis pour à peu près les mêmes raisons[1]. Toutefois, ce sont les conservateurs (qui étaient eux aussi fédéralistes) qui ont par la suite réussi à imposer la démocratie directe pour garantir l'indépendance du pouvoir cantonale avec l'approbation

presque l’unanimité, les limites du consensus fédéraliste sont pourtant atteintes rapidement : ainsi peu à peu des désaccords apparaissent qui conduisent à la création des premiers partis politiques américains en 1791, dont, après leur départ du gouvernement en 1793, Jefferson et Hamilton prennent la tête. C’est une vie politique animée qui naît alors aux Etats-Unis, témoignant du libéralisme politique émergent de cette jeune démocratie. Les fédéralistes regroupent les partisans d’un pouvoir central

mention de son caractère égalitaire ; on objectait que l’histoire et la théorie prouvaient la nature « turbulente » de la démocratie, son instabilité –les démocraties « ont, en général, eu la vie aussi courte que la fin violente » ( Le Fédéraliste, n°10 )- et l’humeur capricieuse de ses citoyens, leur manque d’esprit public, leur tendance à se laisser emporter par l’opinion et les sentiments de la foule. De là cette conclusion : « Rien, si ce n’est un corps permanent, ne peut