Le Feu Barbusse Analyse

récits de guerre Malgré la divergence de leurs positions politiques , l'ecrivain Henri Barbusse (1837-1935) est une reference constante pour Céline.Il publie en 1916 son ouvrage le plus connu Le Feu qui relate l'experience collective des tranchées en faisant le procès de la société . Son succès est considerable , il obtient le prix Goncourt (recompense que convoitera Celine en 1932 sans succès) .Dans le sillage de Feu de très nombreux récits sur la vie et la mort des combattants surgissent après l'armistice

transforme. On assiste à la naissance d’une langue des tranchées, âpre synthèse des différents parlers populaires alors en vigueur dont les écrivains-combattants tenteront ensuite de rendre compte. Composée d’une douzaine d’hommes, l’escouade décrite par Barbusse dans son roman devient la cellule de base de la vie quotidienne. Un retour à la religion se manifeste chez certains. Henri Ghéon a raconté son retour à la foi dans L’homme né de la guerre, témoignage d’un converti (1915)

note une absence de perspective sauf celle du ciel qui n’a pas de fin. Le point de vue est le même pour tous le tableau. Les éléments plastiques : couleurs : tons bruns et rouges dominants : couleurs chaudes dans l’ensemble. Analyse : Volet de gauche : La roue symbolise un cycle éternel. Ici, c’est celui de la guerre qui semblait sans fin. Cela fait penser au mythe de Sisyphe qui est condamné à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une montagne et de recommencer éternellement

l’inverse d’Henri Barbusse, a recours à un témoignage immédiat puisque blessé en 1915, il publie en 1916, son livre Le feu. Nous nous demanderons dès lors, Comment Giono, soldat de 2ème classe dès 1915, tente-t-il, à travers son œuvre Le grand troupeau écrit en 1931 de communiquer son expérience et son dégoût de la guerre ? Nous verrons dans un premier temps le choix de la narration, puis une critique virulente de la guerre qui passe par une voix et nous finirons par une analyse de la vision du monde

succès que rencontrent des sujets jusqu'alors marginaux comme les mutineries ou les fraternisations. Jean-Norton Cru a publié, en 1929, Témoins, essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928, une analyse critique de 251 témoignages (romans, souvenirs, réflexions, recueils de lettres etc.). Sommaire [masquer]De langue allemande * Ernst Jünger, Orages d'acier De langue française * Alain, Souvenirs de guerre * René Arnaud, "La

LA GUERRE EST ELLE LE PIRE DES MAUX ? Analyse du sujet à la loupe (Les 4 premières illustrations sont tirées de l’album « le colporteur » de Marie-Christophe.Arn et Tom Tirabosco Editions Delcourt, sept1999. e-mail: www.editions-delcourt.fr ) La guerre Il faut d’abord strictement circonscrire le sujet. Il interroge la guerre et non pas n’importe quelle forme de révolte ou de défense armée. La guerre implique des peuples dressés les uns contre les autres, des Etats, toute une organisation collective

demeure aujourd’hui encore associée à la Première Guerre mondiale. Dés que cesse la guerre de mouvement, à la fin de l’année 1914, ce système défensif constitue le cœur du dispositif militaire des deux armées. A travers les textes de poilus, on peut analyser l’organisation matérielle des tranchées et le type de combats : préparation intense d’artillerie et assaut par vagues qui se brisent sur des lignes de tranchées successives. Le vocabulaire se rapportant aux armes (mitrailleuses, artillerie, fusils

expérimentales de suivi de réaction : titrages, UV, conductimétrie, pHmétrie. Mme Brochier, Mme Moutot-Narcisse et M. Séréno Professeurs Lettres Modernes Programme Eschyle, Les Perses, traduction Danielle Sonnier, éditions GF Flammarion. Henri Barbusse, Le Feu (Journal d’une escouade), éditions GF Flammarion. Carl von Clausewitz, De la guerre, traduction Nicolas Waquet, éditions Rivages Poche. Livre 1 : « Sur la nature de la guerre » (pages 17 à 114). Autour des textes au programme Adaptation télévisée

tous contre le nègre et enfin des nègres entre eux. » Dans ce passage, Bambola-Bragamance est une sorte de laboratoire où la chaleur amplifie les comportements de l'homme en société. Dans l'optique de Céline, cette expressivité doit permettre une analyse plus aisée de ce qui, dans la métropole, est voilé par les conventions et l'hypocrisie. On notera que, le récit de voyage est souvent très proche du roman d'initiation auquel Voyage au bout de la nuit ne manque pas d'emprunter quelques

changer cette réalité. On retrouve ces témoignages dans trois des textes que nous avions à analyser. Témoignage sur les souffrances de la guerre dans les « Paroles de poilus » : « Oui, ma chère mère, nous avons beaucoup soufferts et personne ne pourra savoir par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé », témoignage sur les effets de la guerre sur l’être humain dans Barbusse, « le feu » : « On reçoit un choc direct dans la chair avant même de comprendre. C’est vraiment presque