Le Gateau Baudelaire

compliment ? La grâce échappe, elle est inexprimable Les mots sont faits pour ce qu’on trouve aimable Les regards seuls pour ce qu’on voit charmant ; Et je n’eus pas l’esprit en ce moment Dans son assiette. Alfred de Musset Le Gâteau Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j'étais placé était d'une grandeur et d'une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque chose dans mon âme. Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l'atmosphère;

c’est typique de son écriture. Cette strophe met en avant écriture particulière de C o Continu description Moscou en décrivant un autre lieu emblématique avec le registre de la pâtisserie : comparaison entre le Kremlin et un gâteau o Champ lexical nourriture « gâteau » « amandes » « mielleux » : on retrouve la faim et l’avidité de C« immense » « grande » « toutes » adj : témoigne de son côté insatiable qui veut des choses grandes pour satisfaire sa faim de découvrir o « grandes amandes » «

nous fournit, comme inspiration probable de ce bref conte, Le Masque de la mort rouge, l’une des Nouvelles histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire. Mais sauf le cadre formel, le surgissement de la mort au sein des fastes d’une fête, les thèmes me semblent assez éloignés, car là où Poe désigne le mal qui s’insinue partout, Baudelaire active plutôt le ressort terrifiant de la dérision (de l’incompréhension) qui tue l’artiste. 30) La Corde une fable qui n’est pas inintéressante sur

Charles BAUDELAIRE LE SPLEEN DE PARIS (PETITS POEMES EN PROSE), 1869 Ed. Livre de poche 16120 I. LA FRESQUE QUOTIDIENNE/URBAINE DU « PEINTRE DE LA VIE MODERNE » Poète est un flâneur qui glane des fragments de la vie moderne. Il est le « peintre de la vie moderne », à l’ère industrielle, capitale du Second Empire. Doc compl : C.Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne », dossier p.3 sur l’artiste Constantin Guys (cf illustration couverture de notre édition). le travail prealable a la creation :

le temple d’Ephèse ou comme la Place Rouge de Moscou Quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j'étais déjà si mauvais poète Que je ne savais pas aller jusqu’au bout. Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare Croustillé d’or, Avec les grandes amandes des cathédrales toutes blanches Et l’or mielleux des cloches… Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode J’avais soif Et je déchiffrais des caractères cunéiformes Puis, tout à coup

être qui utilise et parle la même langue que nous. Il utilise les mêmes ponctuations, emploi les mêmes mots. Ce fait est observable dans n'importe quel poème emprunt de la langue française. C'est le cas du poème Le Gâteau, extrait du Spleen de Paris de Baudelaire. Dans ce poème, Baudelaire utilise la langue française : "Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l'atmosphère; les passions vulgaires, telles que la haine et l'amour profane, m'apparaissaient maintenant aussi éloignées

Charles Baudelaire Biographie : Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il n’avait que six ans lors de la mort de son père, ancien maître assérmenté puis chef de bureau du Sénat, mais surtout peintre, que l’enfant accompagnait dans les musées. C’est lui le premier à l’avoir initié aux choses de l’art et il en gardera il pieux souvenir. Sa mère épousât en seconde noce, après une seule année de veuvage, un commandant et futur général dont l’intrusion fût mal acceptée par le jeune Charles

vieille » / « Le gâteau » / « La fausse monnaie »  «Le désespoir de la vieille» Texte tout à la fois comique et pathétique mais sa visée est polémique : le poète nous donne une leçon. Pourquoi le poète peut-il se permettre de nous donner une leçon ? Il est victime de cette solitude et il la comprend, il la partage. Ill est extérieur à notre monde et par conséquent porte un regard innocent et vrai sur les injustices qu'il peut voir. Il est indifférent à la beauté matériel. «Le Gâteau» 1er § la séreinité

HISTOIRE DE L'ART, 3e OS Charles Baudelaire : Le peintre de la vie moderne, 1863 « Le peintre de la vie moderne » est un recueil d'essais rédigé par Charles Baudelaire, publié par le Figaro en 1863 et dans L'Art Romantique en 1869. Le beau, la mode et le bonheur (I) L'artiste, homme du monde, homme des foules et enfants (III) La modernité (IV) I. Le beau, la mode et le bonheur Dans ce premier essai, Baudelaire fait une critique des gens qui prétendent tout connaître de la

poèmes en prose de Charles BAUDELAIRE dont est analysé le premier : ‘’L’étranger’’ (pages 2-5), tandis que les autres sont simplement résumés et commentés, et que figure à la fin (pages 20-27) un commentaire sur l’ensemble. Bonne lecture ! http://www.comptoirlitteraire.com/ 2 Le recueil est précédé d'une lettre ‘’À Arsène Houssaye’’, qui tient lieu à la fois de dédicace, de préface et de manifeste. Baudelaire y présente la forme nouvelle