Le Grand Blond avec une chaussure noire

Livraison pour Mlle Steele, m'annonce une voix lasse et désincarnée. La déception s'abat sur moi. Je descends sans enthousiasme au rez-de-chaussée. Un jeune homme mâchonnant bruyamment un chewing-gum est appuyé contre la porte d'entrée et tient une grande boîte en carton. Je signe et j'emporte le paquet à l'étage. La boîte est énorme et étonnamment légère. Elle contient deux douzaines de roses blanches et une carte. Félicitations pour ton premier jour de travail. J'espère que ta journée s'est bien

l’Allemand est biologiquement de race supérieure et qu’il est destiné à s’étendre et à dominer l’Europe et l’Union Soviétique. Les femmes sont encouragées à porter le plus grand nombre possible d’enfants « Aryens » donc « racialement pures » (selon l’idéologie nazi). Aryen : homme allemand de "race blanche pure", généralement blond aux yeux bleus, selon la doctrine nazie. Dans ce cadre-là, les peuples « racialement inférieurs », tels que les Juifs et les Tsiganes doivent être éliminés. La politique

reprend son usage, quand le panier à bois est vide. Lorsque l'ennui paresse au coin du feu, chassé du jardin par la neige. Dans les brumes du matin, une silhouette à casquette s'y affaire, pose une bûche et la fend à coups de hache précis. Dans un grand désordre de bois, de branches débitées ou intactes. Un tas de chutes, soigneusement ramassées dans un coin, pour apprivoiser la jeune flamme. Des cageots éclatés. La sciure et son odeur humide. Le vent par là-dessus, implacable, qui claque les draps

massacrer, Désolé signifiait désertique, Fourbu se disait d'un cheval mort à la tâche, Bougre désignait les supposés homosexuels que l'on menait à l'estrapade... ainsi de bouche en bouche, de siècle en siècle les mots s'usent, ou plutôt oublient une grande part de leur charge initiale d'émotion humaine: c'est une entropie, une perte d'énergie du langage: chaque vocable, usé, perd de la force, et du sens. Dans le bavardage universel qui nous envahit le nombre et l'intensité des signifiants augmente quand

des protagonistes et de spectateurs nostalgiques, tel Youssef Chahine, un hommage à un continent cinématographique oublié.... Cote: 791.430 960 REG Bernard Herrmann / Music for the movies . - Naïve vision, 2006. Résumé : Le portrait d'un des plus grands compositeurs de musiques de films, connu surtout pour sa collaboration avec Alfred Hitchcock. Introduit à Hollywood par Orson Welles (Citizen Kane), il fut redécouvert à la fin de sa vie par la génération du nouvel Hollywood, pour laquelle il écrivit

toujours sans se plaindre, parce qu’elle voyait que le peintre (qui avait un grand renom) prenait un plaisir vif et brûlant dans sa tâche, et travaillait nuit et jour pour peindre celle qui l’aimait si fort, mais qui devenait de jour en jour plus languissante et plus faible. Et, en vérité, ceux qui contemplaient le portrait parlaient à voix basse de sa ressemblance, comme d’une puissante merveille et comme d’une preuve non moins grande de la puissance du peintre que de son profond amour pour celle qu’il

chauvesouris et tout s’immobilisa. Elle avait perdu l’équilibre ; elle venait de le retrouver. Déçu, le blondinet jura entre ses dents. Il avait toujours trouvé amusant de voir quelqu’un se casser la figure. Cela faisait partie du désordre de sa tête blonde. Pourtant, vue du dehors, impeccable, la petite tête. Pas un poil plus haut que l’autre, à la surface drue de la brosse. Mais il n’aimait pas trop les vieux. Il les trouvait vaguement sales. Il les imaginait par en dessous, si on peut dire. Il

exposition à Rome. Elle était une blonde italienne de 25 ans, qui terminait ses études aux Beaux-Arts ; lui, un jeune ingénieur en informatique. Ils s’étaient plus immédiatement. Très vite ils décidèrent de se marier et de s’installer en France. Mais leur bonheur fut rapidement terni par le décès du père de Maria, survenu le matin même de leurs noces. Un A.V.C l’avait emporté alors qu’il s’habillait pour aller à la mairie. On n’avait rien pu faire ! Maria portait une grande affection à son père, et ce

les mêmes critiques, chaque fois que paraît un livre nouveau.     Au milieu de phrases élogieuses, je trouve régulièrement celle-ci, sous les mêmes plumes:     "Le plus grand défaut de cette œuvre, c'est qu'elle n'est pas un roman à proprement parler."     On pourrait répondre par le même argument:     "Le plus grand défaut de l'écrivain qui me fait l'honneur de me juger, c'est qu'il n'est pas un critique."     Quels sont en effet les caractères essentiels du critique?     Il faut que

Un sacré bon Dieu d'accident.. La porte s'ouvrit, laissant filtrer un peu de lumière. A travers mes cils, j'aperçus une infirmière tenant une seringue hypodermique. Elle s'approcha du lit. Une nana hanchue avec des cheveux sombres et de grands bras. Au moment où elle fut tout près, je me redressai. « Bonsoir. — Oh!... bonsoir! répondit-elle. — Quand est-ce que je sors? — Il faut demander au docteur. — Faites-le. — Remontez votre manche, je vous prie. — Non