Le Grand Voyage Semprun

L’Assommoir retranscrit le milieu populaire nous faisant fuir la réalité. De la même manière Arthur Rimbaud dans son poème Le Bateau ivre nous fait voyager en mer par ses descriptions délicates et poétiques à travers les tribulations aquatiques d’un bateau bougeant au rythme des vagues. Par là, l’art — dans ce cas ci, le poème — à la faculté de nous faire voyager pour nous permettre de nous évader de la réalité. Cependant, outre l’évasion que nous procure l’art, l’œuvre peut nous permettre de mieux percevoir

   Etude   d’œuvres   dénonçant   le   pouvoir,   témoignant  d’une  histoire  collective         RESSOURCES  ARTISTIQUES           L’Ecriture  ou  la  Vie  –  Jorge  Semprun  (1923  -­‐  2011)   Vive  l’Allemagne  (Hitler)     Affiche  de  propagande  du  IIIème  Reich       Guernica  (1939)  –  Pablo  Picasso  (1881  –  1973)     Different

représentation hors du cadre institutionnel. Ainsi, il met en scène Faust Salpêtrière à Paris dans la chapelle Saint-Louis de l’hôpital, Voyage d’hiver (d’après Hölderlin, 1977) à Berlin dans le stade construit par Hitler pour les Jeux olympiques de 1936, ou encore Mère blafarde, tendre sœur (d’après Jorge Semprun, 1995) à Weimar dans un cimetière. ( » Sur la grand-route » ). Son théâtre, c'est un théâtre qui se fonde sur l'écoute. Un théâtre sur le théâtre à la source. Ses scénographies sont la

jours Sur le Révolution de février 1848 : ( Victor Hugo, Les Misérables. Bon aperçu des conditions de vie du petit peuple en France dans la première moitié du XIXe siècle. ( Gustave Flaubert, L’Education sentimentale. Un roman de très grande qualité et un document historique de premier ordre sur cette révolution. Sur le Second Empire : ( Victor Hugo, Les Châtiments. Recueil de poésie engagée, écrite en exil contre le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. ( Emile Zola

faire diverses actions pour survivre, notamment manger. Le lecteur rentre vite dans l'histoire grâce à l'identification facile au contexte, ainsi qu'à l'ambiance dans laquelle il est plongé. On peut supposer que chaque lecteur a déjà vu des photos de voyages dans ce genre d'île, grâce aux nombreux magazines. Mais des images de faits bien plus graves n'ont pas forcément été vues par tous les lecteurs. De nombreuses photos sont de nos jours encore trop souvent censurées par les autorités de nombreux pays

| | | |complaisance et la platitude | | | |S4 |Lecture |Lire un témoignage d’un |Autoportrait de Semprun |Analyse du texte et contexte | |Se voir dans les | |rescapé des camps : se voir | |historique à expliquer aux élèves | |yeux des autres | |dans les

FRANÇAIS ÉCRIVAINS TÉMOINS DE LEUR TEMPS RAYMOND QUENEAU, EUGÈNE IONESCO, SIMONE DE BEAUVOIR, JORGE SEMPRUN Ces quatre écrivains, nés dans le premier quart du xxe siècle, ont été formés par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale et des camps de concentration, qui ont eu plus ou moins d’impact sur leur vie personnelle. Si Raymond Queneau est un écrivain révolutionnaire surtout par sa manière d’aborder la langue et les problèmes existentiels de son époque, Eugène Ionesco, par son origine

Jorge Semprun est né le 10 décembre 1923 à Madrid. En 1937, pendant la guerre d'Espagne, sa famille s'exile en France. A Paris, il suit sa scolarité puis étudie la philosophie à la Sorbonne. En 1941, il adhère à l'organisation communiste de la Résistance des Francs Tireurs et Partisans. En 1942, il entre au Parti communiste espagnol. En 1943, il est arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Il rentre à Paris en 1945. Jusqu'en 1952, il sera traducteur auprès de

notre vie sans poèmes, sans aller au théâtre ? Elle serait tellement monotone …La littérature est un moyen d'évasion, elle crée des images, décrit des atmosphères, des lieux qui nous font voyager dans notre imagination. “Un roman est un billet de première classe pour l’évasion” dit Guy de Cars. Nous pouvons voyager dans le temps, changer de continent et vivre toute une nouvelle histoire grâce à la littérature, qu’elle soit réelle ou imaginaire La littérature va aussi être une manière de retranscrire

qu’à faire du profit et non à transmettre une réalité : on lui propose un contrat pour vendre des produits dérivés de sa BD. Cette idée que cette monstruosité humaine n’a que peu marqué les esprits se retrouve dans « L’écriture ou la vie » de Jorge Semprun. Ayant vécu les camps il essaye tant bien que mal d’expliquer son expérience mais le public ne semble que peu touché par ce qu’il décrit de « pas aisément crédible » et « inimaginable ». Ce problème de transmission d’une horreur vécue se rapporte