Le Hero Cornelien

Le héro dans le théâtre classique (XVII)Introduction :Cette catégorie va traverser la tragédie en la mettant en regard avec la comédie. La figure du héros concentre toutes les problématiques esthétiques et idéologiques du théâtre classique. Le théâtre c’est la définition imite une action ce qui donne aux personnages un statut particulier car en effet ils sont acteurs de l’action. Le héros est nommé par Corneille comme le premier acteur.C’est sur ce héros que l’on va concentrer tous les choix esthétiques

libre au milieu de ses fers. « Il ne faut point servir d’objet qui nous possède, « Il ne faut point nourrir d’amour qui ne nous cède » (vv.209-214) Pour lui être privé de liberté est une faiblesse et, il s’oppose à la prétention d’héroïsme de héro. Il veut contrôler l’incontrôlable, et il veut l’impossible mais s’il y arrive, il sera un héroïque. Alidor a peur que le feu le détruit, donc il veut éviter cette destruction : « Je le hais s’il me force, et quand j’aime je veux. » (v.215) Il

tragédie : - Le dilemme du choix entre l’amour et l’honneur = le dilemme cornélien. - Les références aux dieux, à la destiné, à la fatalité. L’auteur utilise le registre tragique Q1- C’est une scène centrale puisqu’Horace est revenu du combat où il a triomphé et se heurte à Camille qui était follement amoureuse d’un des Curiace, il va y avoir un affrontement entre les deux personnes car Camille lui refuse sa place de héro car il a tué celui qu’elle aimait (V10 « Bannis-les de ton âme, et songe

opposent des êtres que tout devrait unir et le destin s'acharne contre les héros tragiques. Racine a voulu revenir aux sources de la tragédie antique. Ses premières pièces ont défiés le goût de son siècle, habitué aux beaux sentiments des héros cornéliens. Refusant tout optimisme accommodant, Racine veut renouer avec un lieu théâtral sobre, dénudé, où la créature humaine est livrée d'un combat inégal avec la fatalité. Cette vision est sans doute influencée par la formation janséniste de Racine. Les

il faut allé au dela de ce qui est vraissemblable. Après le « cid » corneille écrit une pièce, encore une polémique, la pièce plait mais suscite encore les critiques par Chapelain. (Théoricien, l’abbé Dobinac) Le publique est choquée que les héro tue sa sœur, qu’est-ce qu’un héros pour Corneille, et la pièce qui va réconcilier le publique et la critique c’est Cinna 1642. Pour comprendre ces enjeux, Reflexe face à un texte de théâtre, au genre dont il relève ; Monologue, extrait de théâtre

la volonté de César de dominer l’Univers en contrôlant ses passions. En effet, le vers 4 met en place un parallélisme entre la maîtrise de soi et celle de l’Univers : « Je suis maître de moi, comme de l’Univers » (vers 4) : il est ici la figure du héro stoïque, maître de ses passions. De plus, la victoire et le triomphe lui permettent de s’ériger en exemple pour l’humanité entière, et pour les générations futures (vers 7 et 21). A cela s’ajoute le défi qu’Auguste adresse aux Enfers : aux vers 1 à

éclate et don Diègue insulte le comte : "Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas" (scène 3). Don Diègue est hors de lui, il doit se venger (scène 4). Il demande à son fils Rodrigue de le venger en combattant le père de Chimène (scène 5). Le dilemme cornélien apparaît avec la conclusion suivante de Rodrigue : "Courons à la vengeance" (scène 6). ACTE II Le comte ne regrette pas son geste et ne craint pas la colère du roi (scène 1). Rodrigue retrouve l'offenseur de son père et réussit à le convaincre

d'action (intrigue) → tout ça pour montrer le bon goût français, contre le goût italien (16ème Siècle, le style italien est absolu) Rouen:centre important du théâtre, théâtre des jésuites les tragédies de Corneille: personnage commun → choix cornélien → choix + action → héros:faire un choix que les autres ne peuvent pas faire (présenteur vivant du valeur absolu, incarnation d'une valeur absolu) Horace tigre:un image violent, cruel altéré de sang:avoir soif de sang défendre:interdire sa

soit Henriette d’Angleterre, à l’origine de ce doublé, par une double commande au roi Louis XIV. Avec Bérénice, on peut se demander si Racine n'attaque pas Corneille sur son terrain de prédilection, à savoir une pièce historique, ou un choix dit "cornélien" se pose et où la raison d’état finit par l’emporter sur la raison du cœur. Dans cette dernière scène de l’Acte II, Bérénice sort d’un entretien avec Titus ou ce dernier s’est montré particulièrement distant, dans que la Reine de Palestine ne parvienne

ces deux scènes, le jeu de Célimène est dévoilé, et ses amants l'abandonnent. Alceste : un héro en mille morceaux Il faut comparer Alceste avec d'autres héros des comédies de Molière, Sganarelle par exemple, pour mesurer son originalité. C'est un personnage noble tout d'abord, et son intransigeance, son héroïsme de la sincérité, de l'éclat (cf. v. 1638-1640) le rapprochent du héros cornélien : que l'on songe à Polyeucte par exemple. Sa noblesse n'est pas celle de « monsieur de La Souche »