Le Joujou Du Pauvre

arbres à fruit retranchait l'inutile, Ebranchait, émondait, ôtait ceci, cela, Corrigeant partout la Nature, Excessive à payer ses soins avec usure. Le Scythe alors lui demanda : Pourquoi cette ruine. Etait-il d'homme sage De mutiler ainsi ces pauvres habitants ? Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage ; Laissez agir la faux du temps : Ils iront aussi tôt border le noir rivage. - J'ôte le superflu, dit l'autre, et l'abattant, Le reste en profite d'autant. Le Scythe, retourné dans sa

| « Il était une fois un chien bleu. Entièrement bleu. [...) À peine sevré, sa mère l'avait abandonné. Alors, il était resté seul. Il était parti la tête basse, sa pauvre langue bleue pendante entre ses babines bleues déjà las de s'ouvrir sur un monde hostile [...] » Le chien bleu Quels sont les sentiments du chien bleu? |

ou la peine. Il existe aussi de la poésie qui exprime des idées, ou des pensées intellectuelles... Aussi nous pouvons prendre l'exemple de Baudelaire avec « Le joujou du pauvre » tiré de Le Spleen de Paris en 1865. Ce poème évoque la différence sociale entre de jeunes garçons mais qui finalement sont réunis par le fameux « joujou du pauvre » qui n'est qu'autre qu'un rat. Et il rit ensemble de ce jouet « avec des dents d'une égale blancheur ». Ce dernier vers de ce poème en prose nous explique que

morale d'une fable n'étant pas toujours claire cela nous oblige à réfléchir par nous même. Par exemple dans Le Joujou du Pauvre de Charles Baudelaire sont mis en scène deux enfants, un pauvre et un riche, et un rat. Le riche oublie son jouet étant fasciné par le joujou du pauvre qui est un rat. La morale de cette fable est implicite elle nous fait comprendre que le riche envie le pauvre alors qu'il a tout ce qu'il veut. Le proverbe « L'herbe est toujours plus verte dans le jardin d'à coté » résume

 Un plaisant n°4 C’était l’explosion du nouvel an : chaos de boue et de neige, traversé de mille carrosses, étincelant de joujoux et de bonbons, grouillant de cupidités et de désespoirs, délire officiel d’une grande ville fait pour troubler le cerveau du solitaire le plus fort. Au milieu de ce tohu-bohu et de ce vacarme, un âne trottait vivement, harcelé par un malotru armé d’un fouet. Comme l’âne allait tourner l’angle d’un trottoir, un beau monsieur ganté, verni, cruellement cravaté

pigeonnier et la compagnie de son ami. Ici, Fénélon met en scène une condamnation de l'ambition. L'apologue dénonce aussi un monde cruel avec le joujou du pauvre, de Baudelaire où la quête du divertissement est illustré par un jeu cruel qui rapproche les milieux sociaux. Il montre que l'enfant pauvre et l'enfant se satisfassent du même jeu : malmener un pauvre rat. Preuve que leur point commun est dans leur méchanceté et à travers ces enfants, Baudelaire chercher à dénoncer toute une société qui se satisfait

pense qu’ils ont surtout un rôle social, le jouet ou le jeu sont destinés à créer des liens entre les individus. Charles BAUDELAIRE rejoint la théorie de Gilles BROUGERE, dans son livre « Le spleen de Paris » paru en 1869, un extrait nommé « Le joujou du pauvre » montre que le jouet peut réunir deux êtres à part. D’après l’article « Le Père Noel ne fait plus de cadeau», publié dans le journal « Le Monde », le 23 décembre 1997, Catherine SIMON fait apparaître des témoignages des clients faisant leur

1.A. Les trépidations de la vie publique - le fourmillement des rues : la cité bouillonne du passage de ses habitants « Un plaisant » tohu-bohu, vacarme renvoie l’image d’une activité incessante et étourdissante de la capitale (hommes, carrosses, joujoux, bonbons) ; tous grouillent dans une frénésie mouvante, colorée et sonore. Rapport de Baudelaire à cette frénésie : - le spectacle, la fête sont le point d’intersection des parisiens dans une liesse collective : « Le vieux saltimbanque », heure heureuse

l'Art pour l'Art, le réalisme, le symbolisme... "Joujou du pauvre" et "Les yeux des pauvres" sont peut-être les deux poèmes que j'ai préférés. Dans le premier, Baudelaire nous raconte l'histoire de deux enfants qui appartiennent à deux mondes totalement opposés et qui, séparés par une grille, se sourient "avec des dents d'une égale blancheur"... Dans le second, l'auteur et sa bien-aimée boivent un verre à la terrasse d'un café. Au dehors, un homme pauvre et ses deux enfants contemplent avec émerveillement

(celui qui a conquis la toison d’or). Ulysse est le héros de l’Odyssée d’Homère, tandis que Jason a participé à l’expédition des Argonautes, partis à la conquête de la toison d’or. Ces deux personnages évoquent le voyage. Champ lexical -> "petit", "pauvres" puis "maison", "cheminée", "clos" = modestie, humilité  La maison doit être vue ici sous un aspect sentimental plutôt que matériel = son entourage, sa vie tranquille en Anjou .  "fumer la cheminée" -> impression qu'une seule cheminée pour tout