Le Jugement Critique

    Les  procédés   d’écriture  au   service  de  l’appui   de  la  réaction  et  de   la  justification  du   jugement  critique   en  lecture   Piste  d’exploitation   Marie-­‐Ève  Fournier,   Conseillère  pédagogique,   CSSH   Marie-­‐Ève  Fournier,  Conseillère  pédagogique,  Commission  scolaire  de  Saint-­‐Hyacinthe,  sept.-­‐12     Qu’est-ce qu’un procédé d’écriture? Définition   Un  procédé  d’écriture

Le texte étudié correspond à la 7ème strophe de l’œuvre Critique de la faculté de juger, Analytique du Beau écrit par Kant en 1790. Kant est un philosophe allemand du XVIIIème siècle, né en 1724 et mort en 1804, il a exercé une influence sur l’idéalisme allemand, le néokantisme… Son œuvre, considérable et diverse, est centrée autour de 3 critiques. Ce texte-ci fait référence à la 3ème critique (Critique de la faculté de juger, Analytique du Beau). Dans cet extrait, Kant met en avant le fait que

pour pouvoir admettre que la finalité est inscrite dans la nature et que «rien n'existe en vain». La critique du jugement Découvrir cette finalité par l'analyse du jugement esthétique (qui porte sur le beau et le sublime) et du jugement téléologique (qui porte sur l'organisation des êtres vivants), tel est l'objet de la Critique du jugement. Ce troisième ouvrage de la «philosophie critique» comble l'intervalle entre les deux premiers. Il relie le domaine de la causalité naturelle à celui de

CANNIBALES I - La description au service de l’argumentation, l’illustration de la relativité des jugements A - La pratique des cannibales (lignes 1 à 18)     C’est une description diptyque ou comparative des deux pratiques guerrières. La première partie permet à Montaigne d’asseoir sa thèse. La barbarie est là pour représenter une extrême vengeance. Aucun modalisateur n’est employé, il n’y a donc aucun jugement et aucune prise de position. Le ton du discours est généralisateur. Il compare plusieurs fois

culture, il serait donc légitime que je puisse la juger au mieux. Or le fait d'y appartenir ne m'empêche t'il pas de vraiment la juger? En effet, appartenir à une culture, n'est ce pas être dans une certaine relation affective avec elle? Or tout jugement ne nécessite t-il pas une certaine prise de distance? De plus, comment juger de la valeur de cette culture autrement qu'à travers les valeurs et les références qui sont les siennes et dont je suis imprégné? Introduction - discutable dans

citoyens a des devoirs écrits et obligatoires envers la société, mais ils n’y a pas que ceux là, d’autres devoirs non obligatoires, tout de même important, sont accomplis par les citoyens. Tel que l’esprit critique par exemple. On peut alors se poser la question : Est-ce que l’esprit critique est un devoir de citoyen ? En d’autres mots, est-ce que chaque citoyen se doit d’examiner une donnée avant d’établir la validité de celle-ci, s’interroger pour faire plus simple. Ce devoir à alors son importance

la philosophie de manière critique. Il va écrire des ouvrages philosophiques : « Ontologie politique de Martin Heidegger » : c’est un philosophe allemand qui a une grande influence en France mais il s’engage en faveur du nazisme. Dans cet ouvrage il s’intéresse sociologiquement à cet auteur. Puis il écrit « Les méditations pascaliennes » : c’est une référence à la philosophie. Bourdieu se réfère de façon positive à Pascal. Il se réfère à la philosophie mais il la critique beaucoup. Il écrit un ouvrage

disciple de Descartes, va comme son maitre, longuement se demander comment accéder à la vérité. Dans cet extrait, il s’intéresse au mode d'accès à cette connaissance ; prenant comme métaphore principale celle de l’œil, il en appelle à la solidité d’un jugement exercé personnellement. Sa thèse est celle selon laquelle il ne faut pas se fier a l'opinion des autres mais avoir ses propres réflexions. Quelle est la meilleure et la plus assurée manière de voir, de penser et d'arriver à la vérité?Au lieu de se

à notre opinion et construire une argumentation philosophique à partir de l’opinion? Lorsque l’on veut s’adonner à la philosophie et offrir une réflexion critique sur des questions fondamentales, il faut faire abstraction de cette opinion qui mène à l’erreur, aux conclusions hâtives et nous écarte de notre raison. L’opinion, c’est le jugement que nous portons sur les choses. C’est un avis personnel que l’on tient pour vrai. Celle-ci se base sur nos connaissances antérieures, nos expériences quotidiennes

Cela revient à chercher les critères distinctifs du beau. On peut penser que le jugement esthétique est relatif, qu’il dépend du goût de chacun, ou évoque le relativisme du jugement de goût à travers une expression « des goûts et des couleurs on ne discute pas ». Hume, Enquête sur l’entendement humain Pourtant on est forcé de constaté qu’une œuvre d’art s’impose à travers le temps et le frontières. Le jugement de goût a une force d’universalité partagé par tous. Il convient de rechercher à quoi