Le Knouk

forme peu à peu avec Lucky un couple totalement interdépendant. C'est le fond de l'échelle humaine. (son nom, Pozzo signifie "puits" en Italien). Il répond au nom de Caïn : le réprouvé, l'errant. Lucky C'est ironiquement le "chanceux". C'est le "Knouk" : corvéable à souhait, pitoyable et soumis. Il est le porteur, le chien, le cheval, le porc. Sa déchéance empire d'un acte à l'autre : il devient muet et semble plus près de la mort.  Les deux personnages entretiennent une relation sado-maso, à

société. Cela installe un climat d’étrangeté. Un second personnage prend la parole mais en restant tout aussi vague. « (Regardant le ciel.) – La nuit ne viendra-t-elle donc jamais ? (l 3, 4) » « (Malgré lui, cessant d’interroger le ciel) – Un Knouk ? » (l 9) Les répliques de Vladimir, ce second personnage ne sont pas moins déroutantes. On a l’impression qu’il interroge le ciel et qu’il est capable de le contrôler et de faire tomber la nuit. Cela renforce l’impression d’étrangeté et instaure un

Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Au milieu du premier acte, un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky. Le premier est un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l'on en croit son discours. Le second est un Knouk, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement. Le jeu continue quelque temps, Estragon reçoit des os de Pozzo. Pour Vladimir, le traitement subi par Lucky est une honte, un scandale ajoute Estragon mais sans

questions que se posent les personnages sont amènent une réponse. Quelles soient rhétoriques, comme dans l'île des esclaves "Votre esclave ?", ou qu'elles soient simplement une demande d'information, comme dans En attendant Godot, "Qu'est-ce que c'est, un knouk ?", les questions sont les rouages de la conversation, donc de toute forme de débat. La ponctuation forte comme "!" ou "?", les exclamations ( Arlequin s'exclame "Oh" à plusieurs reprises dans la pièce de Marivaux) sont très importantes, elles montrent

discontinuité ( coq à l'âne) - un principe de rupture ( sérieux pas sérieux, banal insolite) Intrusion brutale de mots savants et de mots obscènes ou argotiques. 2) Les mots sont détournés de leur sens Cf " pommes de terre au lard" " chat" Néologisme : le knouk 3- Les mots ont un sens cachés Luck; fart, godot.. 4) l'ellipse et la phrase inachevée sont fréquentes.   C) Un langage qui n'est pas littéraire 1) Le langage est celui de la langue parlée ( présence du " on" , absence de passé simple, tutoiement

dans l'acte I la dépendance était unilatérale).. C'est le fond de l'échelle humaine. (son nom,Pozzo signifie "puits" en Italien) . Il répond au nom de Caïn : le réprouvé, l'errant. Lucky C'est ironiquement le "chanceux". C'est le "Knouk" : corvéable à souhait, pitoyable et soumis. Il est le porteur, le chien, le cheval, le porc, l'assujetti. Sa déchéance empire d'un acte à l'autre : il devient muet et semble encre plus près de la mort. Les deux personnages entretiennent

des sautes d’humeur, il n’a pas de mémoire, il pense souvent au suicide. Il demeure un corps. Pozzo : Il est cardiaque, vaniteux, c’est le fond de l’échelle humain (Pozzo=puits en italien) car il répond au nom de Caïn. Lucky : le chanceux, le « knouk », il est le porteur, il finit muet et semble près à mourir. Le garçon : un berger, fils de paysan, messager et martyr. ( son frère se fait battre par Godot) Les personnages sont des marionnettes. CONCLUSION Il y a un langage de l’anti-théâtre

Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Au milieu du premier acte, un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky. Le premier est un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l'on en croit son discours. Le second est un Knouk, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement. Le jeu continue quelque temps, Estragon reçoit des os de Pozzo. Pour Vladimir, le traitement subi par Lucky est une honte, un scandale ajoute Estragon mais sans

s'arrêter quelques instants pour se restaurer, fumer une petite pipe et deviser avec ses semblables, cela fera passer le temps et Pozzo aime parler. Il explique, en des propos où il semble impossible de démêler le vrai du faux, ses rapports avec son «knouk» qui s'appelle Lucky et qu’il traite comme on n'oserait pas traiter un animal, qu'il va vendre parce qu’il n'est plus bon à rien si ce n'est à penser, et encore, il s'emballe dès qu'on le lance. Heureusement, il suffit de lui retirer son chapeau pour

puissants). Mais il n'est pas un bourgeois car il ne possède rien (liberté supplémentaire), à la différence de Bartholo. III) Lucky C’est un valet dont on connait le moins, on l’appelle ironiquement le "chanceux" de son nom en anglais. C'est le "Knouk" de la pièce : corvéable à souhait, pitoyable et soumis. Il est le porteur, le chien, le cheval, le porc, l'assujetti de Pozzo son maitre. Sa déchéance empire d'un acte à l'autre : il devient muet et semble s’approcher plus près de la mort. Lucky