Le Lac Lamartine La Fuite De Temps

sont avant tout les grandes préoccupations humaines : ➢ L’amour qui peut être vécu avec douceur ou passion. Il peut être heureux ou malheureux, comblé ou déçu. (Cf. « Je vis, je meurs… », Sonnets, 1555, Louise LABÉ, « Vieille chanson du jeune temps », Les Contemplations, 1856, Victor HUGO, « Parfum exotique », Les fleurs du mal, Charles BAUDELAIRE, « Mon rêve familier », Poèmes saturniens, 1866, Paul VERLAINE, « La courbe de tes yeux… », Capitale de la douleur, 1926, « Je t’aime », Le Phénix

; maintenant / Voici le clair midi qui surgit rayonnant. / Le brouillard se dissout en perles sur les branches . » De telles évocations ne peuvent se faire  sans  une profonde  familiarité  avec   la  nature.  C’est  également  vrai  de  Lamartine,  dans  ses Méditations, ou de Vigny  pour  qui  «  les grands bois et les champs sont de vastes asiles   »   (Les Destinées, « La Maison du Berger »).           •  Le regard peut aussi se tourner vers  l’intérieur  de soi      :   la « contemplation » devient alors

soupire symbolisent les émotions du poète. Lamartine par exemple se sert de la nature pour extérioriser sa mélancolie. Il fait refléter ses sentiments de tristesse par des éléments appartenant à la nature. Dans le Lac par exemple, il évoque la "nuit éternelle" et implore "l'aurore". Pour l'écrivain suisse Amiel, "un paysage quelconque est un état d'âme". Ainsi, décrire la nature revient à écouter battre son cœur. Un romantique se confie plus facilement à un lac ou un arbre qu'à une personne en chair

doit s’élever dans les cieux pour trouver son inspiration : « Le Poète est semblable au prince des nuées/Qui hante la tempête et se rit de l'archer; ». Le Lac : Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir

entre les passions, tous est symbolique, on ne se satisfait pas par des limites imposé par le classicisme – on veut délivrer la poésie, décrire le monde situé au-delà des choses, explorer les mystères du monde, la réalité caché. L'écrivains, en même temps, s'enferment de plus en plus dans ses contemplations „au bord de l'Infini“, ses ondulations de la rêverie et se tournent vers la nature isolé et sauvage qui leur sert comme la source inépuisable. Tous ça est aussi fort lié avec les bouleversement

Les Méditations poétiques, titre de l’œuvre de Lamartine (1790-1869) est un recueil poétique publié en 1820 et regroupant 24 poèmes. Le lac est le 10ème poème du recueil et portait le titre initial d'Ode au lac de B...qui est en fait le lac du Bourget à Aix-les-Bains en Savoie. La forme de ce poème est classique, constitué de quatrains d'alexandrins coupés à l'hémistiche, entrainant ainsi une harmonie et un équilibre lent adaptés à la description des sentiments de l'auteur. Ce poème nous livre

rentrait de chez Marie Laurencin. Le pont est ici symbole de l’amour. Dans ce poème, il évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. (L’eau est un thème romantique et lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l’amour.) LECTURE DE TEXTE Nous allons voir en quoi ce texte est à la fois traditionnel (thèmes+ versifiés) et moderne sur cette notion de permanence dans la fuite du temps. Pour ce faire, nous observerons que ce poème célèbre s’inscrit dans la tradition du lyrisme

détaillé INTRODUCTION • Sujet amené :  Époque : début du 19ème siècle  Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine  Titre de l’œuvre/de l’extrait : Méditations Poétiques / « Le Lac »  Date et lieu de publication : extrait composé à Aix-Les-Bains en 1817 et l’œuvre est publiée en 1820 à Paris  Courant, genre et forme littéraires : appartenant au courant romantique, l’extrait « Le Lac » est un poème de forme littéraire de l’élégie.  Lien avec le contexte : Ce poème est directement inspiré

Damien COUPLAIX Préface et Anthologie 1Sti2dsin1 Préface : Le thème que j’ai choisi pour mon anthologie est « la fuite du temps » qui reflète parfaitement l’idée générale qui se dégage du corpus de ces 7 poèmes choisis. Dans les poèmes que j’ai sélectionnés, 4 d’entre eux font partis des poèmes dits « classiques » c'est-à-dire des poèmes reconnus et qui ont marqué l’histoire. Ils sont classés par siècle et par naissance des auteurs

Pont Mirabeau est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. L'eau est un thème romantique et lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour. Le pont Mirabeau (moderne pour l'époque de l'écriture du poème) est situé à Auteuil et fut emprunté par le poète lorsqu'il rentrait de chez Marie Laurencin. ( le recueil