Le Lion Le Loup Et Le Renard

argumentations détournées du lion, du renard et du loup. Tout d’abord, La Fontaine délègue la parole à des animaux. Nous assistons à la confession d'un lion, au plaidoyer d'un renard, au réquisitoire d'un loup et à la condamnation d'un âne. Par ce procédé, l'auteur détient une plus grande liberté d'expression, très limitée à cette époque de censure. Un lecteur averti peut aisément reconnaître le monde de la cour avec les courtisans (le Renard), les avocats (le Loup) ; à sa tête le Roi (le Lion) ; ainsi que le

LES FABLES DE LA FONTAINE LIVRE I : La Cigale et la Fourmi : La cigale va voir la fourmi pour qu'elle lui donne à manger, elle refuse. La morale →être prévoyant et travailleur. Le Corbeau et le Renard : Le renard flatte le corbeau pour obtenir le fromage, il lâche le fromage sans faire exprès. La morale → tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute. La Grenouille[...] que le Boeuf : La grenouille veut ressembler au bœuf, elle ne réussi pas. La morale → ne pas vouloir ressembler à plus

l’aide à la fourmi qui refuse. Si on ne travaille pas, il ne faut pas s’attendre à l’aide des autres. implicite Le corbeau et le renard Le renard flatte le corbeau et voulant se montrer, le corbeau lâche le fromage et le renard le mange. Tout flatteur mérite méfiance. Il faut se méfier des flatteries et ne pas se laisser « avoir » Explicite (propos du renard) La grenouille qui veut se faire aussi grosseque le boeuf La grenouille jalouse un bœuf, de sa taille, sa grosseur. Elle se gonfle

disparition de leur instinct : « les tourterelles » ne sont plus amoureuses. b) Le cas du Lion v.15-43 Passé simple + discours direct, c'est donc le début de l'action. Le Lion propos un sacrifice expiatoire. Il s'agit de la tradition du bouc émissaire qui date des hébreux. (Lâche le bouc et symboliquement il est lapidé par la foule). Le Lion fait un long discours et il est aussitôt disculper par le Renard qui l'absout de son crime et se sauve par la même occasion. c) Transition : disculpation

faute et se rend coupable en parlant du diable ( vers 52 ). L'interrogatoire finit par son aveu. • Il existe une disproportion entre la faute commise et la condamnation ( vers 59 et 60 ). Le procureur est le loup, il n'est ni fiable ni sage ( vers 56 ). Il fait un simulacre de procès, le loup met en cause les faux défauts physiques de l'âne ( vers 58 ), il attise la haine et essaie de déchaîner les passions contre l'âne. Il n'y a aucune justice, l'âne ne peut pas se défendre, le verdict est rapide

reconnaissent avoir péché, à l’image du Lion : « pour nos péchés cette infortune » (v.17), qui invite tout le monde à se confesser. Puis, le récit se clôt par un dénouement superficiel. En effet, l’Âne ingénu, répondant à l’invitation du Lion à se confesser, « vint à son tour et dit… » (v.49). Celui-ci ayant simplement brouté l’herbe d’autrui fut immédiatement accusé de « crime abominable » (v.60) et jugé par la suite coupable, sans raison sensée, par la voix d’«Un Loup quelque peu clerc » (v.56) donc

  Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :  On n'en voyait point d'occupés  A chercher le soutien d'une mourante vie ;  Nul mets n'excitait leur envie ;  Ni Loups ni Renards n'épiaient  La douce et l'innocente proie.  Les Tourterelles se fuyaient :  Plus d'amour, partant plus de joie.  Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,  Je crois que le Ciel a permis  Pour nos péchés cette infortune ;  Que le plus coupable de nous  Se sacrifie aux traits du céleste courroux, 

meilleure », « Le Loup et l'Agneau » (fable X livre I) ou « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage », « Le Lion et le Rat » (fable II, livre11). La Fontaine nous montre dans « La Génisse, La Chèvre et la Brebis en société avec le lion » (fable V, livre I) que la génisse, la chèvre, la brebis et le Lion (représentant le peuple et le roi) font partage de leur proie, qui est un cerf. Le lion veut toutes les parts du cerf avec comme seul argument, sa force donnée par le Lion vers 11 «

premier bilan d'ordre lexicométrique :   Livres | Animaux seuls | Hommes seuls | Animaux et hommes | Discours |  VII | I. Les Animaux malades de la peste III. Le Rat qui s'est retiré du monde IV. Le Héron VI. La cour du Lion VII. Les Vautours et les Pigeons XII. Les deux Coqs XV. Le Chat, la Belette et le petit Lapin XVI. La tête et la queue du Serpent | II. Le Mal MariéIV. La Fille V. Les souhaits IX. La Laitière et le Pot au lait X. Le Curé et le Mort XI. L'Homme

plaire à travers les personnages-animaux et la Peste L’auteur délègue la parole à des animaux : confession d’un lion, réquisitoire d’un loup, plaidoyer d’un renard, condamnation d’un âne Plus grande liberté d’expression, très limitée à cette époque de censure, le lecteur averti peut reconnaitre le monde de la cour avec les courtisans (renard), les avocats (loup) et à sa tête, le roi (lion), le bas-peuple (âne) Ce mode d’expression permet 2 lectures : 1er degré de la fable, l’histoire et une critique