Le Liseur

une intimité entre le lecteur et le personnage, voire une identification de celui-là à celui-ci : le personnage devient donc une sorte de miroir ou de double dans lequel le lecteur se retrouve dans un plaisir quasiment narcissique Ainsi dans Le Liseur le jeune adolescent que l’on est peut parfaitement s’identifier à la figure du Jeune Allemand qui découvre l’amour pour la première fois. Aussi, il peut entrer en parfaite empathie avec son personnage qui découvre ensuite que la femme qu’il a aimée

condition à cela est séduire la jeune Cécile de Volange afin d‘assouvir ça vengeance. Et elle séduit aussi Danceny, qui est amoureux de Cécile pour l‘éloigner d‘elle afin que Valmont puisse exaucer le vœux de vengeance de la Marquise. Anna, elle, dans le liseur de Bernhard Schlink publié en 1995 séduit Michael Berg avec l’expérience du à son âges et son coté mystérieux. Malgré leur amour, Anna va tous de même séduire Michael pour qu’il puisse lui faire la lecture car elle est analphabète. C’est donc une

l'appelait plus autrement. Il passait pour remarquablement adroit dans le métier de menuisier qu'il avait adopté. Il faisait même un peu de sculpture sur bois. On le disait aussi fort exalté, partisan des doctrines communistes et même nihilistes, grand liseur de romans d'aventures, de romans à drames sanglants, électeur influent et orateur habile dans les réunions publiques d'ouvriers ou de paysans. L'avocat avait plaidé la folie. Comment pouvait-on admettre, en effet, que cet ouvrier eût tué

la fatalité, sans esbroufe, la bougie disparaît de la table de cérémonie, par immersion dans ce qui alimentait sa mèche (« son aliment »), la cire d’abeille. Là encore, Ponge joue de l’opposition entre la noblesse de l’action héroïque (éclairage du liseur) et ce récipient ordinaire, sans valeur. B. Du poème en prose à la célébration des poètes On l’aura compris, cette prose poétique ne vise pas à rendre compte d’un usage domestique de tel ou tel objet. La vocation de la bougie, c’est de

|1– Les partenaires et intervenants | Un appel est lancé par le service animation de la médiathèque centrale avec la volonté d’élargir le cercle des liseurs, d’autant plus que le projet est étendu à toutes les médiathèques du réseau. Les bibliothécaires de ces structures ont préparé ces lectures chacune à leur manière, en informant leur public et en décorant leurs locaux. Les collègues de C T à la

unique contre la mort. L’écriture lui donne une puissance plus grande. Le geste d’écriture est un geste de désendeuillement. Mise à distance de l’objet. Mort est inséparable du deuil. Mort est avant tout un être de langage. Le lecteur se divise en liseur : réel, présence au monde ; lectant : rationnel, critique, actif, symbolique : game ; le lu : enfantin, passif : playing. D’habitude on réagit face au fictif en tant que lu. Quand il s’agit de mort, c’est le lectant qui possède tout le savoir. La

que leurs parents étaient morts sous un faux noms et que leur père était un général nazi. Le frère aîné se demande si les enfants doivent hériter de l’héritage laisser par leurs parents . Cela le tourmente et il se suicide. Schlink Bernhard, Le Liseur C'est un roman d'amour en trois parties semi-biographique qui se passe après la guerre. La première partie est un flash back qui nous amène à l'avant guerre mondiale. Michael a 15 ans et rencontre Hanna qui en a 35. Ils tombent amoureux et Michael

distanciation, toutes deux requises et cadrées par le texte. Dans La lecture comme jeu, M. Picard distingue au cœur de l'acte de lire l'existence de trois instances lectrices dans le lecteur, trois identités qui se superposent et interagissent. Ainsi le liseur est la personne physique qui maintient sourdement le contact avec le monde extérieur, le lectant désigne l'instance intellectuelle capable de prendre du recul pour interpréter le texte et le lu renvoie à l'inconscient du lecteur qui réagit au texte

met en place le lieu, l’époque, les personnages. Comme tous commencements, il se voit voué à une place importante. En effet, c’est lui qui suscitera aussitôt l’attachement du lecteur pour la suite du roman. Dès lors, le romancier fait pénétrer le liseur dans la vision qu’il a de lui-même et du monde ou encore trahit ou représente la vision du narrateur, incluant la façon dont il voit l’homme et le monde. De plus, le romancier permettra à l’individu de se transporter à peu de frais dans l’univers

à ses aspirations est un coté unique du théâtre. La relation entre le lecteur et l’œuvre est certes similaire à la lecture d’un roman, mais l’attachement à la pièce est différent car sa lecture appelle à un autre genre de sensibilité de la part du liseur. Aussi, l’imagination a donc un important enjeu dans l’appréciation du théâtre. Elle permet de s’en faire sa propre interprétation, correspondant mieux à l’éthique de chacun qu’une mise en scène imposée pouvant ruiner le plaisir