Le Mauvais Vitrier

lequel le héros cherche à se garantir contre les persécutions de son propre moi, n'est pas autre chose qu'un suicide sous la forme indolore de la mort d'un autre Moi. Cet acte donne à son auteur l'illusion inconsciente qu'il s'est séparé d'un Moi mauvais et blâmable, illusion du reste qui paraît être la condition de chaque suicide. Le personnage qui veut se suicider ne peut pas écarter par un suicide direct la peur de la mort que provoque en lui le danger qui menace son narcissisme.» (Otto Rank, Don

beauté d’une chose que longtemps après, dans une autre, midi à Combray que dans le bruit de ses cloches, les matinées de Doncières que dans les hoquets de notre calorifère à eau ? Le rapport peut être peu intéressant, les objets médiocres, le style mauvais, mais tant qu’il n’y a pas eu cela il n’y a rien eu. La littérature qui se contente de « décrire les choses », de donner un misérable relevé de leurs lignes et de leur surface, est, malgré sa prétention réaliste, la plus éloignée de la réalité, celle

fois au métro fermé car en grève ; Pédro-surplus tente de la consoler ; traversée des Puces, achat des bloudjinnzes. Repas de moules-frites ; début du récit autobiographique de Zazie. Chapitre VI = chapitre IV : ajouts des brèves scènes du vitrier, du cireur de chaussures, du meurtre en pleine rue et des soldats allemands passant derrière Gabriel, Gridoux et Turandot. Chapitre VII  = suite du chapitre IV et chapitre V : développement de la description du marché aux Puces (cf. gag du violoniste

ne me défends pas d’ailleurs. Mon œuvre me défendra. C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui –3– ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. Et il ne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu’ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent. Seulement, il faudrait lire mes romans, les comprendre, voir nettement leur ensemble, avant de porter les jugements tout faits, grotesques

social. Je ne me défends pas d’ailleurs. Mon œuvre me défendra. C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. Et il ne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu’ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent. Seulement, il faudrait lire mes romans, les comprendre, voir nettement leur ensemble, avant de porter les jugements tout faits, grotesques

reposer une minute, debout, secoué de fièvre. Mainte- – 62 – nant, le soleil se couchait, une ombre commençait à assombrir l’atelier, où cette fin de jour prenait une mélancolie affreuse. Lorsque la lumière s’en allait ainsi, sur une crise de mauvais travail, c’était comme si le soleil ne devait jamais reparaître, après avoir emporté la vie, la gaieté chantante des couleurs. « Viens, supplia Sandoz, avec l’attendrissement d’une pitié fraternelle. Viens, mon vieux. » Dubuche lui-même ajouta : «

croûte, sans se reposer une minute, debout, secoué de fièvre. Mainte-nant, le soleil se couchait, une ombre commençait à assombrir l’atelier, où cette fin de jour prenait une mélancolie affreuse. Lorsque la lumière s’en allait ainsi, sur une crise de mauvais travail, c’était comme si le soleil ne devait jamais reparaître, après avoir emporté la vie, la gaieté chantante des couleurs. « Viens, supplia Sandoz, avec l’attendrissement d’une pitié fraternelle. Viens, mon vieux. » Dubuche lui-même ajouta

reposer une minute, debout, secoué de fièvre. Maintenant, le soleil se couchait, une ombre commençait à assombrir l’atelier, où cette fin de jour prenait une mélancolie affreuse. 84 Lorsque la lumière s’en allait ainsi, sur une crise de mauvais travail, c’était comme si le soleil ne devait jamais reparaître, après avoir emporté la vie, la gaieté chantante des couleurs. – Viens, supplia Sandoz, avec l’attendrissement d’une pitié fraternelle. Viens, mon vieux. Dubuche lui-même ajouta

performance et dopage 25 30 35 40 45 954351_012_119.indd 57 954351_012_119.indd 57 29/06/11 16:07 29/06/11 16:0758 Mac Enroe et Agassi ont ouvert la voie. Nike aime les révoltes et les fracas de Cantona et capitalise sur cette image de mauvais garçon. La marque américaine le présente en « cauchemar d’entraîneur ». Puis annonce : « 1966 a été une grande année pour le football anglais. Cantona est né. » Passant sous silence la victoire de la douce Albion en coupe du monde cette même

puis, la jeunesse même des agences, leur stade presque artisanal, la nouveauté des méthodes, la pénurie encore totale d'éléments qualifiés pouvaient laisser entrevoir l'espoir de promotions rapides, d'ascensions vertigineuses. Ce n'était pas un mauvais calcul. Ils passèrent quelques mois à administrer des questionnaires. Puis il se trouva un directeur d'agence qui, pressé par le temps, leur fit confiance : ils partirent en province, un magnétophone sous le bras ; quelques-uns de leurs compagnons