Le Mensonge Freud

dire que l'on est toujours maitre de nos actes et que nous avons seulement une conscience permanente ( Descartes ) d'autres, au contraire, peuvent penser que l'Inconscient existe et que parfois c'est ce dernier qui dirige nos actes et nos gestes ( Freud ). Ce sont ces deux idées qui feront entre autres les deux premières parties, de plus cette dissertation sera composée d'une derniere partie sorte de compromis entre les deux théses et qui representera ma vision . Dans un premier temps on peut

ans, toujours énigmatique, le mythe d'Œdipe interpelle les esprits. Il aura inspiré des peintures, des opéras, des écrits, des films, et un nombre incalculable de mises en scènes théâtrales. La plus connue des interprétations du mythe est celle de Freud. En 1924, avec son fameux Complexe d’Œdipe, il découvre une problématique qui deviendra centrale en psychanalyse. Mais l’œuvre de Sophocle n’avait pas livré tous ses secrets. En nous référant aux connaissances des anciens sur les héritages transmis

troublé par son voisin. Il refusera par orgueil d’admettre la vérité, à savoir qu’il a raté sa cible tout simplement par maladresse. Ainsi l’orgueil pousse à s’auto-justifier, à se donner des excuses. Cela peut conduire à la mauvaise foi ou même au mensonge. L’orgueilleux persiste à vouloir faire illusion. Il voudra toujours se prouver à lui-même, et accessoirement aux autres, qu’il n’est pas ce que l’on croit. L’orgueil est alors lors proche de la présomption. Il conduit à s’entêter dans un projet

aveuglement et à devenir esclave de nos désirs. Ainsi, dans Madame Bovary de Gustave Flaubert, cette dernière devient dépendante de ses illusions romanesques faites au cours de ses lectures sentimentales et finira par mourir de ce trop plein de mensonges et d'illusions perdues. La désillusion est une épreuve douloureuse mais nécessaire dans l'épanouissement de tout un chacun même si la principale vérité est que l'homme n'est pas fait pour la désillusion à tous les stades de sa vie puisqu'il est

je t’avais fait » dit-on parfois à un proche, pensant par là qu’on sait exactement qui il est. Voilà qui est bien paradoxal, car si on peut observer les actes, entendre les paroles, on ne peut découvrir l’intérieur d’un sujet. Or, la trahison, le mensonge ne montrent-ils pas que les autres nous sont celés ? Dès lors, je semble être le mieux placé pour savoir qui je suis. Cependant, nous paraissons aussi nous illusionner sur nous-mêmes de sorte que par leur regard plus objectif, les autres voient

domine en général le développement de la vie sociale, politique et intellectuelle. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." Marx, avec Nietzsche et Freud, est le troisième penseur à avoir sérieusement mis en doute le statut central de la conscience chez l'homme. Pour Marx c'est la société qui fabrique et détermine jusqu'à notre propre conscience personnelle, et c'est l'économie, les forces productives

PRESENTATION Ce livre de E. Enriquez est fascinant. D’abord, par sa rigueur, car il développe sa problématique en gardant fidèlement le fil de l’argumentation. E. Enriquez présente une lecture de quelques uns des principaux ouvrages de Freud. Il les médite. Il répond à certaines des critiques dont l’œuvre freudienne a été l’objet. Il montre quels sont les concepts qui, à son sens, reflètent les principales préoccupations de l’inventeur de la psychanalyse. Car ces concepts fondent la pensée

, l'un des objectifs de l'auteur est de creer une image très fidèle de l'homme des villes. 5:Freud et la psychanalyse Au moment de la publication de Voyage , Celine multiplie les déclarations d'admiration pour Freud et le cite comme la seule influence intelectuelle vraiment determinante pour lui : "Notre grand maitre actuellement à tous c'est Freud" (interview de fevrier 1933) , "les travaux de Freud sont réellement très importants ,pour autant que l'Humain soit important"(lettre à une amie).

reste lié quant à lui à des conventions sociales dont on sait qu’'elles sont différentes selon les pays, les moments, les milieux. Il a également un double visage qui, dans le meilleur des cas peut ouvrir le sens et, dans le pire, le verrouiller. Freud, conscient de la fonction de l'’humour, notait que : « personne ne peut se contenter d’'avoir fait un mot d’'esprit pour soi seul ». « On peut rire de tout, mais pas avec n’'importe qui » : cette formule est du regretté Desproges qui ajoutait : «

dont on ignore l’essence tout en pensant qu’on la connaît. Nous vivons dans un monde d’illusions sans connaître réellement la vérité, nous sommes donc dans une fausse réalité, dans un mensonge où les apparences ne sont pas fiables. Cette fausse réalité peut être fortifiée lorsque l’on parle de la psychanalyse de Freud. Cette dernière rend intelligible l’analyse des comportements, sans la psychanalyse, ces comportements seraient absurdes. Nous connaissons tous des Contes de fées comme par exemple