Le Metteur En Scène Anne Ubersfeld

difficiles que d’autres à mettre en scène. -Cependant ces éléments textuels sont-ils suffisants ? D’après A Artaud, le théâtre doit offrir un « spectacle total ». Il fallait donc absolument réfléchir au terme de spectacle, de représentation et ne pas uniquement réduire le sujet au rôle du metteur en scène. Envisager la notion de création collective. De quels éléments va-t-on avoir besoin en plus du texte : comédiens, traduction du langage non verbal, rôle du metteur en scène, prise en compte du public

Histoire des arts : Exposé : Lorenzaccio mis en scène par Franco Zeffirelli à la comédie française avec Francis Huster Sommaire : Mise en scène baroque Biographies : Franco Zeffirelli Francis Huster Analyse de la pièce Comparaison avec des extraits étudiés en cours La mise en scène baroque : Le baroque est un mouvement artistique qui trouve son origine en Italie dans des villes telles que Rome, Mantoue, Venise et Florence dès le milieu du XVIe siècle et

INTRODUCTION Dans L’Ecole du spectateur (1981), la critique Anne Ubersfeld affirme que le théâtre est un « sport du regard », comme si ce dernier n’existait qu’à la condition qu’il soit vu par un public. Le théâtre, par opposition au roman ou à la poésie, est effectivement un genre littéraire particulier puisqu’il est destiné à être représenté. Il s’appuie sur une convention qu’acceptent auteurs, comédiens et spectateurs : les personnages évoluent sur scène dans une pièce à laquelle il manque un mur et c’est

dans un espace concret appelé communément la « scène ». Ainsi le texte théâtral est composé de dialogues, monologues et de didascalies (notes rédigées par l’auteur à l’intention des potentiels acteurs, lecteurs et metteurs en scène, donnant des indications scéniques). Une autre caractéristique du théâtre est qu’il utilise le principe de double énonciation, c'est-à-dire, une énonciation s’adressant à deux destinataires différents, le personnage sur scène et le spectateur. L’on peut alors se demander

méthodes qui lui sont propres – scénographie, anthropologie du spectacle, etc. C’est ainsi que le texte fondateur d’Anne Ubersfeld, Lire le théâtre, publié en 19772, n’est en rien une théorie de la lecture. Dans ce titre fameux, lire a à peu près le même sens que dans le titre d’Althusser, Lire Le Capital 3 : il signifie analyser, comprendre. Et dans son livre, Anne Ubersfeld lit précisément le théâtre comme un genre ne devant pas être lu : la lecture du théâtre est pensée comme un succédané,

d’importance (texto centrisme) Deux évènements vont changer cette donne : * A la fin du 19ème siècle apparait la figure du metteur en scène. Apparait l’expression d’Henry Goulier « Le théâtre est un art à deux temps » * L’invention de la sémiologie (sciences des signes). Se développe dès les années 30 en Tchécoslovaquie et Russie. Mouvement d’expansion considérable dans les années 60-70, notamment en Amérique du Nord. La sémiologie étudie les formes et les procédés de la communication (Oraux, textes

d’interprétation du metteur en scène permet-il de combler l’incomplétude du texte de théâtre ? 1. Racine, Iphigénie + extrait de l’entretien avec le metteur en scène Y. Kokkos + photos de mises en scène, p. 203-205 Groupement de textes / images Lectures analytiques 2. Molière, Dom Juan + photos d’affiche et de mise en scène, p. 206-208 3. Corneille, L’Illusion comique + photos de mises en scène, p. 209-211 Synthèses - La représentation théâtrale : les lieux, le metteur en scène - Le personnage et

« Rats et vipères » dénués de noblesse. Dissemblances : Racine propose un récit de la mort d'Hippolyte par un messager témoin, Théramène. Il ne fait que rapporter la mort qui, par respect pour la règle de bienséance, ne peut être représentée sur scène. Procédés à relever : récit à la 3ème personne, emploi du présent de narration qui apporte de la vivacité au récit rendu sensible. Paroles rapportées au style indirect v,13 sqq., et au style direct v,30 Ionesco propose à Bérenger un guide en la personne

Belghit Si le théâtre occupe une place particulière dans la littérature, c’est qu’il est à la fois texte et représentation. Le traitement de cette question semble se caractériser par une difficulté liée intrinsèquement à la dualité écrit et mise en scène. En effet, la mise en regard de ces deux aspects du théâtre est en soi une double problématique : la spécificité de l’écrit et de la représentation d’une part, et le lien qui les unit d’autre part. Le théâtre est, par sa nature même, un spectacle qui

représentation. Nos analyses énonciatives et interactionnelles relèvent plutôt du texto-centrisme, en ce qu'elles s'appuient fondamentalement sur les textes – et sur le contexte, puisque nous nous réclamons de la pragmatique –, et pas sur leurs mises en scène, quand bien même nos analyses ont des implications que les mises en scènes doivent éprouver. C'est ce qui se passerait si [3] faisait l'ellipse du verbe de perception, le lecteur devant inférer le mouvement perceptif de Pierre dans les propositions