Le Metteur En Scène Est Il Libre

laisse libre cours à l’imagination la plus folle 1) Liberté et imagination dans le texte lui-même [Liberté de parole même quand la censure menace.] Imagination dans la construction du sujet comme dans le choix des thèmes. Toutes les fantaisies, toutes les « folies » sont permises. Ex : Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été Le théâtre est, dans un premier temps, un espace de liberté qui laisse libre cours à l’imagination. En effet 2) Liberté et imagination dans la mise en scène Un choix

Au théâtre, le metteur en scène doit interpréter le texte pour que ses acteurs puissent le jouer selon sa vision du texte. Selon les siècles, les précisions didascaliques furent plus ou moins précises et obligèrent l’imagination du metteur en scène à s’adapter à leurs consignes, ou au contraire le laissant totalement libre de son interprétation. Dans cette dissertation, nous nous demanderons dans quelle mesure le metteur en scène peut adapter sa représentation en fonction du texte de départ et de

de costume données par le dramaturge doivent-elles contraindre le metteur en scène d’une pièce de théâtre ? Dans chaque pièce de théâtre les auteurs ont chacun, différentes façons de procéder. Certains préfèrent que leurs pièces soient jouées à la lettre et donnent beaucoup d’informations, d’autres sont moins précis dans l’exposé du décor et des costumes, et ainsi laissent au metteur en scène beaucoup de liberté. Le metteur en scène se trouve systématiquement exposé à l’avis de l’auteur. Certes,

théâtre est un genre littéraire à part entière puisqu’il est écrit pour être joué. Les pièces de théâtre sont des fictions. Nous pouvons nous interroger sur ce qui fait que la mise en scène contribue à la construction des personnages au théâtre. C’est pourquoi nous verrons dans un premier temps que le metteur en scène est un artiste capable de faire évoluer les personnages selon ses goûts, ses connaissances et son interprétation de la pièce puis dans un second temps nous verrons quels sont les moyens

entre plusieurs représentations, ce qui la rend unique. En introduisant la pièce aux yeux des spectateurs, elle la rend vivante et actuelle. Chaque représentation est alors une recréation de la pièce par le metteur en scène, créant un lien entre les spectateurs et les acteurs qui regardent sur scène. Mais Gilles Aillaud, scénographe de Bérénice à la Comédie Française pense plutôt qu’il existe des « pièces qui ne sont pas à représenter mais à lire », telle que Bérénice de Racine. La lecture d’une pièce

souligneront le fait que le texte, dans sa représentation, puisse obtenir une postérité et une fécondité impossible dans la lecture, ceci entraînant l’avènement du metteur en scène. Lire semble être une excellente approche d’un texte théâtral. La question du temps consacré à la lecture n’est pas une contrainte, ce qui autorise une libre circulation dans l’œuvre. Cet élément est capital pour une meilleure compréhension de l’œuvre afin de se rendre compte de toutes ses valeurs. Cependant, une œuvre

le résultat d’un processus d’écriture d’auteur mais aussi celui de l’interprétation de son metteur en scène. Le texte théâtral est-il alors suffisant en lui-même, contient-il toutes les données pour permettre de représenter une pièce de théâtre ? A priori, le texte théâtral, les didascalies, semblent indispensables et suffisantes pour représenter une pièce, or c’est sans doute le travail du metteur en scène qui est finalement prédominant dans la représentation théâtrale. A priori, le texte théâtral

Valentine   Haran  E​ 1​ 1   La mise en scène au théâtre        Le  genre  théâtral  occupe  une  place  singulière  dans  la   littérature  car  le  texte  présente  un  caractère  double.  En  effet,  le  texte  est  à  la  fois  un texte  écrit mais il est aussi  un texte incarné et   joué  par  des  personnages  lors  de  la  représentation.  Autrefois,  le  passage  entre  texte  et  spectacle  était  assuré  par  l’auteur  et  les  principaux  acteurs,  mais  depuis  le  début  du 19ème  cette idée est 

Sujet type BAC Question Dites en quoi la scène 1 de l'acte I de Tartuffe (voir p 206) et la scène 10 de l'acte III du Bourgeois gentillhomme illustrent les propos tenus par Anne Ubersfeld, p 232. Par l'intermédiaire de son texte, Anne Ubersfeld nous dévoile son point de vue concernant le théâtre mais plus particulièrement les différences entre le texte théâtral et la scène, la représentation de la pièce. Elle nous dit alors qu'un texte théâtral doit avoir un caractère incomplet, c'est à

dans un espace concret appelé communément la « scène ». Ainsi le texte théâtral est composé de dialogues, monologues et de didascalies (notes rédigées par l’auteur à l’intention des potentiels acteurs, lecteurs et metteurs en scène, donnant des indications scéniques). Une autre caractéristique du théâtre est qu’il utilise le principe de double énonciation, c'est-à-dire, une énonciation s’adressant à deux destinataires différents, le personnage sur scène et le spectateur. L’on peut alors se demander