Le Misanthrope Aspect Comique

dans l’imaginaire des spectateurs et peut-être même dans l’imaginaire collectif. Le théâtre des Grecs antiques aux auteurs les plus contemporains, a été un lieu d’expérimentation du lien entre le réel et l’illusion. Si chaque époque a exploré un aspect différent de la question, l’objet du théâtre a toujours été d’approfondir la connaissance de la vie des Hommes. Dissertation « Le théâtre est un monde, un monde énorme et délicat dont les frontières ne sont pas fixées entre le réel et l’illusion

XVIIe siècle : théâtre classique en France B/ Le XVIIIe siècle : Lumières et réforme de la société C/ Le XIXe siècle : le Romantisme D/ Le XXe siècle : la diversité II- EVOLUTION DU THEATRE OCCIDENTAL : QUELQUES ASPECTS A/ Origines, Thèmes, Genres, Acteurs B/ Mise en scène et décors C / Métiers du théâtre D/ Festivals I - HISTOIRE DU THEÂTRE OCCIDENTAL DE L’ANTIQUITÉ A NOS JOURS 1. Le

célébrées en Grèce des cérémonies religieuses en l'honneur des dieux (notamment au dieu Dionysos : dieu de la fête) et durant lesquelles, des représentations théâtrales étaient données. Les pièces jouées racontaient des histoires dramatiques et comiques. Deux grands genres existaient alors : - Les tragédies : Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie était un drame Figure 1 : Comédien du théâtre grec

des tons. La comédie Le terme « comédie » a d’abord désigné le théâtre en général. S’opposant à la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) : Les Précieuses ridicules (1664) Le Misanthrope (1666) L’Avare (1668) Le Bourgeois Gentilhomme (1670) Les Femmes savantes (1672) Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs

conception aboutie à la création par Emile Zola du mouvement naturaliste. Le réalisme est un des rares mouvements où les écrivains expriment ce qu’ils ont l’intention de faire. Les principes du mouvement : * Représenter la société dans tous ses aspects * S’appuyer sur une démarche scientifique * Donner au lecteur l’illusion de la réalité Les thèmes : * L’ascension sociale et la chute (impossibilité d’atteindre l’objectif rêvé) * Le monde du travail * La puissance des instincts

L’Avare ? J’ai tout de suite pensé au clavecin pour représenter Harpagon. Sa sonorité peut exprimer aussi bien la légèreté que la gravité ou le sarcasme. Puis j’ai ajouté des cordes (deux violons et un alto) pour faire pendant à Harpagon et donner un aspect plus lyrique, par exemple pour les scènes entre Elise et Valère. Quel style de musique avez-vous composée ? J’ai trouvé amusant de prendre des instruments de l’époque de Molière et de Lully pour composer une musique résolument moderne. Peu m’importe

Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour », soupire Monsieur Jourdain. Célimène a certes de beaux yeux mais surtout une langue de vipère. Malheur à ceux qu’elle épingle par des formules brillantes et assassines, telle l’héroïne du Misanthrope, à qui elle emprunte ses traits. Personne n’en sort indemne et Monsieur Jourdain semble la victime toute désignée de sa raillerie et de sa causticité. Cette « jolie vache déguisée en fleur » achèvera-t-elle le bourgeois amoureux à coups de métaphores

espèces de primates. Le rire ne serait finalement pas le propre de l’homme, mais celui de sa famille évolutive... Le rire populaire au pilori: les diverses condamnations du rire à travers les âges, le cas du Québec Pierre-Michel Tremblay[1] auteur comique Souvent, les savantes personnes qui décortiquent le rire s’empressent de commencer leur exposé en affirmant qu’il est préférable de le pratiquer que de le disséquer. Ce à quoi nous n’avons pas le choix de souscrire entièrement puisque notre premier

grec, qui est moqueuse, joyeuse et distille sa médisance avec une pointe d’insolence, si bien que la sagesse et l’honneur s’en trouvent menacés. Il avoue aussi qu’elle n’a plus la même fureur depuis l’interdiction du magistrat à citer les noms. Le comique, toujours selon Boileau, doit avoir la capacité de pénétrer l’esprit de son personnage (v. 357), afin de le rendre vivant sur scène. Il doit pouvoir se mettre dans la peau d’un jeune (v. 370) aussi bien que dans celle d’un vieillard (v. 385), dans

p. 17 (voir bibliographie), qui fait état des additions des différentes éditions : |Chapitres |I-III (1688) |Ed. IV (1689) |   L'assimilation comique, grotesque, des hommes aux animaux culmine dans la harangue de Démocrite, qui clôt le chapitre « Des Jugements », XII, 119 : « Petits hommes, hauts de trois pieds… » Une grande méfiance à l'égard de l'enflure, et de la rhétorique : La remarque XV