Le Mouton Noir

satisfaisant mes appétits gloutons, J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non

mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : |Selon que vous serez puissant ou misérable, | |On n'en voyoit point d'occupés |Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. | |A chercher le soutien d'une mourante vie ; | | |Nul mets n'excitoit leur envie ; |

satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non

Lionne ») 3) La description d’une nature impitoyable Des victimes typisés : -Celles qui s’en sortent grâce à l’intelligence ou la ruse comme le chat, le renard ou le cerf (« Les obsèques de la Lionne ») -Victimes résignées comme la chèvre, le mouton, la souris, le lapin, etc … Leur naïveté et leur passivité les rendent vulnérable Une image impitoyable de la nature : -Une description d’un monde où chacun est soit prédateur soit proie et où seuls comptent les rapports de force pour survivre

25 J’ai dévoré force moutons. Que m’avaient-ils fait? Nulle offense; Même il m’est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s’il le faut; mais je pense 30 Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse. —Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. 35 Eh bien! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce

Haye. C'était la tête chauve du premier ministre Barneveldt, l'homme qui avait le mieux mérité de la république. Touché de pitié, je demandai quel était son crime, et s'il avait trahi l'état. Il a fait bien pis, me répondit un prédicant à manteau noir; c'est un homme qui croit que l'on peut se, sauver par les bonnes oeuvres aussi bien que par la foi. Vous sentez bien que, si de telles opinions s'établissaient, une république ne pourrait subsister, et qu'il faut des lois sévères pour réprimer de

début du livre que c’est homme est respecté par la nature. Mais aussi lorsqu’il revient au village avec son troupeau on peut deviner tout de suite son comportement et ses particularités. Nous observons cela avec la manière dont il s’occupe de ses moutons. Ce sont des animaux importants pour Isaïe car il a un vrai dialogue avec eux. Il les personnalise. Avec son âge d’une cinquantaine d’année, il est très expérimenté au contraire de son frère : Marcellin. Dans sa jeunesse il a élevé son frère tous

crémeux de choux-fleur. -morue à la paimpolaise : morue dessalée, pochée, émiettée lit de pommes de terre en rondelles -haricot blanc à la bretonne : haricots blancs avec de la crème du jus de tomate et de la purée de tomate, ils accompagnent le mouton ou l'agneau. -chouchen/hydromel : boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation du miel dans de l'eau. Garniture cancalaise (pour poissons) : huîtres pochées et ébarbées et queue de crevette épluchées Provence-Alpes-Côtes d'Azur

lecteur idéalise le vallon. La scène de la mare qui semble un flot pour la fourmis (vers 15 à 18) est amusante. L'évocation du mouton qui laisse sa toison aux buissons " à qui la bise le reprend " (v.31) est tendre et poétique, tout comme le chant de "la douce chevrière" (v.36). Enfin, l'apparition de la lune et son action qui "Disperse à tous les vents [...] / La laine des moutons sinistres de la mer" (v.43 à 47) traduit une sorte d'éclat heureux, sous la forme d'une apothéose. Nous pouvons alors nous

conseiller de Napoléon. Par la suite, les moutons entrent en scène, ils ont leur importance dans la bonne conduite d'une dictature, plus particulièrement, dans le bon fonctionnement de la propagande : ils empêchent les autres de se rebeller « quand ils se turent, aux autres échappa l'occasion de protester, car le cortège des cochons avait regagné la résidence ». Ils représentent la population endoctrinée, celle qui se rallie au plus fort, celle qui suit « comme des moutons » ce qu'on lui dit (à l'image de