Le Mythe D Eros

penser à une toute autre logique : Renouveler l’intérêt de ceux qui connaissent déjà le pays. Encore faut-il se démarquer, faire appel à l’originalité, mais au-delà de l’image représentative du pays, l’impact peut perdre de son ampleur et casse le mythe d’un pays. Les agences de voyages sont donc obligées de faire appel à des signaux et des illustrations chimériques. Un voyage dans les îles sera instinctivement représenter par des palmiers, une mer et un ciel bleu, une plage couleur or, un soleil

besoin faisant quant à lui partie de la pyramide des besoins, alors que le désir n'est qu'inconscient. LE DESIR COMME MANQUE 1) Platon et le mythe d’Eros Dans le Banquet, Platon approche l’essence du désir (Eros) comme un manque existentiel, une pénurie, une incomplétude. Eros est fils de Poros et de Penia. Poros est un dieu de la richesse. En tant que tel, il ne désire rien puisqu’il a tout. Penia, est la pauvreté, l’indigence même. Or elle n’est même

que le désir est en fait l’expression d’un manque. En effet il raconte le mythe d’Eros, symbolisant le désir humain : Eros est un demi-dieu qui personnifie le désir. Il est le fils de Poros, dieu de l’abondance et d’une mortelle Pénia, une mendiante. Il est donc entre les dieux et les mortels, entre la richesse et la pénurie. Platon nous explique que « Quand on ne sait pas qu’on manque d’une chose, on ne la désire pas. » Eros n’est pas totalement un dieu, pas totalement un humain, il connaît le manque

jugement (vers 3) ; péripéties jusqu’au vers 27 ; dénouement : la Loreley monte sur le rocher (vers 27-36) ; situation finale = trois derniers vers, la fin de la Loreley. Morale comme dans un apologue ? a vouloir s’admirer elle en est morte. C. Le mythe de la Loreley revisité Créé par le poète romantique allemand Brentano début XIXème siècle = elle possédait le pouvoir de s’emparer de l’esprit des hommes et de les tuer par sa beauté. Condamnée au couvent par un évêque lui évitant le bûcher à cause

misère Dans un premier temps, nous désirons ce qui nous manque. Platon a admirablement posé le problème dans le mythe où il raconte la naissance d’Eros, ce demi-dieu qui personnifie l’amour, le désir. Eros serait le fils de Poros, dieu de la richesse et de l’abondance, et de la mendiante Pénia. C’est donc un démon, qui tient le milieu entre les dieux et les mortels. Eros ne peut être de nature purement divine : les dieux ne désirent pas, puisqu’ils sont comblés. Mais le désir ne peut être

un statue à son effigie sur la droite du tableau. Dans la mythologie grecque, Cythère apparaît peu. Mais l’art occidental exploita beaucoup l’idée de l’île des amoureux et prolongea le mythe: l’île devint une île enchantée, réservée aux amoureux et lieu des plus grands plaisirs. D’autres éléments renvoient à Eros, dieu de l’amour; alors qu’il était au départ un adulte, les poètes de l’Antiquité ont peu à peu imposé la représentation traditionnelle d’un enfant, souvent ailé, armé d’un arc et de

sans autre justification que soi-même. 1. Le désir est manque et pauvreté • a. Un mythe fondateur • Platon (428-348 av. J.-C.) présente au moyen d'un mythe l'incomplétude constitutive du désir. Eros, demi-dieu qui « tient le milieu entre les dieux et les mortels » ( Le Banquet), personnifie le désir et l'amour. Fils d'Expédient (dieu de la richesse et de l'abondance) et de la mendiante Pauvreté, Eros incarne la conscience d'un manque d'une harmonie parfaite. • b. Un état d'inquiétude

plaçant le désir sous le signe de l'errance. Allons plus loin. Le mythe d'Aristophane (Platon, Le Banquet) suggère que le désir est la recherche nostalgique d'une unité originelle et perdue. À l'origine, existaient des êtres ovoïdes, doublement masculins, doublement féminins ou androgynes, que Zeus aurait divisés, séparés. De cette mutilation est apparu le désir: nous recherchons notre autre « moitié », notre complément. Là aussi, le mythe place le désir sous le signe de la confusion des temps: le désir

individu peut contrôler ses désirs. Chaque philosophe donne au désir une définition. Aristophane utilise le mythe des androgynes pour le définir. Les androgynes étaient des êtres ayant quatre bras, quatre jambes et deux têtes, ils pouvaient s’auto-satisfaire et ils étaient immortels. Ces êtres ont voulu concurrencer les dieux et ont été coupé en deux en guise de châtiment. Donc pour Aristophane EROS (le désir) est la marque d’un châtiment divin qui a séparé ces Androgynes en deux êtres. Ainsi le désir

s’arrêtaient pas » → Flaubert décrit Salomé des pieds à la tête puis de la tête aux pieds comme s’il admirait une œuvre d’art. - « Appelaient quelqu’un » → Le narrateur ignore qui est ce « quelqu’un ». Le futur époux de Salomé ? Une divinité ? Eros en référence au mythe de Psyché ? - « Semblait prête à s’envoler » → Le verbe « semblait » traduit une hésitation (verbe d’hypothèse).