Le Mythe de Sisyphe

sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? » A. Camus Le mythe de Sisyphe (Cf. mythologie grecque, Mythe de Sisyphe, symbolique de l’aller retour et de l’absurde, symbolique de la mort absurde, …) Camus refuse donc d’adhérer à un dogme religieux, bien qu’il ne nie aucun préceptes religieux. Son athéisme est profond quoique mesuré :

« Il faut imaginer Sisyphe heureux. » Albert Camus Biographie et contexte historique Albert Camus est né en 1913 en Algérie. Son père étant mort à la guerre en 1914, il fut élevé par sa mère. Il a étudié la philosophie à l'université d'Alger, où il fut atteint par la tuberculose, ce qui l'empêcha d'obtenir son diplôme. Il est donc devenu journaliste et s'est installé dans la métropole, où il s'est lancé dans la politique. Durant la deuxième guerre mondiale, il édite le journal « Combat ». Ses

L'année suivante, Camus crée le Théâtre du Travail. 1937, l'écrivain rompt ses liens avec le parti communiste. 1940 → il épouse Francine Faure et s'installe à Paris → travaille pour Paris-Soir. Deux ans plus tard sont publiés L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe. Les critiques applaudissent son œuvre, et la renommée d'Albert Camus grandit encore un peu plus. Il rencontre Sartre, puis obtient un poste à Combat, qui est alors diffusé clandestinement. Dans L'Etranger, Camus présente un homme que des circonstances

une pièce de théâtre qui sera alors censuré par le maire d’Alger. Il devient journaliste et part à Paris où il est engagé dans Paris-soir. En 1942, alors qu'il publie des articles du mouvement de la résistance, il publie L’Étranger et le mythe de Sisyphe. Les deux premières œuvres de la trilogie de l'absurde et accède à sa notoriété. En 1944, il devient ami avec Jean-Paul Sartre, un autre écrivain engagé avec lequel il met en scène Huit clos. En 1945, il écrit La Peste et quitte le journal

L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines, il veut des réponses humaines. Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920 L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire

théâtre) ainsi que son essai philosophique Le Mythe de Sisyphe . Ces œuvres ont pour objectif commun d’inviter le lecteur à une prise de conscience de l’absurdité du monde et du tragique d’une condition humaine marquée par la solitude existentielle, la souffrance, l’absence de signification de la vie et de la mort. Ainsi, l’absurde c’est la conscience toujours maintenue d’une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe * * Albert Camus qualifie ainsi cette

Une partie de l’œuvre d’Albert Camus est basée sur le thème de l’absurdité. Le Mythe de Sisyphe, Le Malentendu et Caligula sont tous des titres d’essais et de pièces de théâtre qu’il a écrit et que l’on peut relier à sa fameuse phrase «L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde» que l’on retrouve justement dans son essai Le Mythe de Sisyphe. Dans ce même cycle, on dit y avoir un roman. Ce roman est L’Étranger. Son titre semble vague de par sa petitesse

l’écrivain qui a écrit et façonner ce personnage, peut être illustré par le mythe de Sisyphe, mythe relatant le supplice d’un personnage à refaire tout le temp la même chose, finalement il se complait dans ce supplice en trouvant un sens à ce supplice absurde et l’accepter. Pour Albert Camus, cela reflète parfaitement la condition de l’homme. Les hommes viennent au monde pas par choix, et doivent trouver un sens tel Sisyphe. Revenons à Meursault, ce personnage n’est donc pas écrit pour être mauvais

maintenir celle-ci. D’ailleurs ce n’est pas tant son crime qui fait l’objet du procès mais lui même. Ouverture : 1- Absurde : Meursault sert la philo camusienne puisqu’il est lui même la notion de l’absurde où la vie n’est qu’un éternel recommencement ( mythe de sesyphe), une comédie sans aucune signification transcendante où une succession de hasard peut amener à commettre un crime « La conscience toujours maintenu d’une fracture entre le monde et mon esprit »  et la seule issus se retrouve dans sa révolte

roman échappent à la raison, comme on le précise dans la suite de cette étude* et le problème du sens de l'existence est posé à travers le personnage de J.K Même si la philosophie de l'absurde, expliquée par Camus ( 1913-1960) dans son essai Le mythe de Sisyphe et illustrée par son roman L'Étranger, en 1942, c'est-à-dire bien après la mort de Kafka ( 1883-1924), il n'en demeure pas moins que l'on puisse s'y référer. La philosophie de l'absurde repose sur le double constat suivant : un monde sans Dieu