Le Papillon De Lamartine

d᾿une hyperbole (“j᾿errai dans le bal devenu désert ”), qui renvoie au vers célèbre de Lamartine, que connaissait Balzac au moment de la rédaction du Lys dans la vallée : “Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé”. La fin du texte renforce l᾿idée d᾿une libération, qui fait accéder Félix à la maturité. La métaphore du papillon qui s᾿extrait de sa chrysalide (“une âme nouvelle, une âme aux ailes diaprées avait brisé sa larve”) traduit,

vous. Chez cette race nouvelle,Où j’aurai quelque crédit,Vous ne passerez pour belleQu’autant que je l’aurai dit. Pensez-y, belle Marquise :Quoiqu’un grison fasse effroi,Il vaut bien qu’on le courtise,Quand il est fait comme moi. Alphonse de Lamartine Alphonse de LamartineMédiations poétiques Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ?Ô lac ! l’année à peine

“Rayons et des ombres” présente d’abord, pour le tableau et l’évocation du pélerinage, des sizains où on a, deux fois, deux alexandrins aux rimes suivies suivis d’un hexasyllabe (les deux vers rimant), et on peut donc, à partir de l'exemple du Lac de Lamartine, les considérer comme des strophes doublement élégiaques, car les vers plus courts (donc allongés car chaque vers doit recevoir le même souffle) sont plus chargés d’émotion. Pour le discours du poète, les trophes sont des quatrains d’alexandrins

Ex : à l'époque baroque, conception musicale de la poésie a connu son apogée à travers le lettrisme : les auteurs écrivaient des textes faits de mots inventés, sans aucun sens, choisis pour leurs sonorités (cf Sonnet en langue inconnue de Marc Papillon de Laphryse). Ex : au XIXe siècle, Verlaine, dans son Art poétique, fait de la musicalité un élément essentiel de la poésie en exigeant "De la musique avant toute chose". b- La beauté des images. Beauté des images est également essentielle

la petite bête est morte. Je n’ai pas mis hier encor, Tant ma rêverie était forte, Au trou de rubis la clef d’or ! Et je ne vois plus, dans sa boîte, Le fin ressort du balancier Aller, venir, à gauche, à droite, Ainsi qu’un papillon d’acier. C’est bien de moi ! Quand je chevauche L’Hippogriffe, au pays du Bleu, Mon corps sans âme se débauche, Et s’en va comme il plaît à Dieu ! L’éternité poursuit son cercle Autour de ce cadran muet, Et le temps, l’oreille

LIttÉRAIRES Vers 1261-1262 � La Complainte Rutebeuf, de Rutebeuf (1230 ?-vers 1285). 1552, 1555, 1556 � Amours, de Pierre de Ronsard (1524-1585). 1558 � Les Regrets, de Joachim Du Bellay (1522-1560). 1820 � Méditations poétiques, d’Alphonse de Lamartine (1790-1869). 1856 � Les Contemplations, de Victor Hugo (1802-1885). 1866 � Poèmes saturniens, de Paul Verlaine (1844-1896). 1913 � Alcools, de Guillaume Apollinaire (1880-1918). 1942 � Les Yeux d’Elsa, de Louis Aragon (1897-1982). 1951 � Le

se lève;Le printemps va s’évanouir;Chaque fleur que le vent enlèveNous dit : Hâtez-vous de jouir. Et, puisqu’il faut qu’elles périssent,Qu’elles périssent sans retour!Que ces roses ne se flétrissentQue sous les lèvres de l’amour! Alphonse de Lamartine La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée,La mer calme, la mer au murmure endormeur,Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,Au

scansion. Malmené à compter du romantisme. Le décompte des syllabes pose le problème du _e_ muet : il n’est JAMAIS prononcé quand le mot suivant commence par une conconne Ex : « Tes jours, sombres et courts comme des jours d’automn(e). » Lamartine b. Diérèse et synérèse : Ces 2 phénomènes modifient la prononciation traditionnelle de certains mots. - La diérèse consiste à prononcer une syllabe qui n’est pas prononcée en prose. Ex : « La nati_on chérie a vi_olé sa foi. » Racine - La synérèse

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Le papillon, Lamartine Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées

son poème L’avion, il dit « Ader devint poète et nomma l'avion. ». D’autres poètes transfigurent aussi les objets du quotidien. Par exemple, dans  le Parti Pris des Choses, Francis Ponge cherche à renouveler notre vision du monde. Sous sa plume, le papillon devient « un minuscule voilier des airs malmené par le vent ». Dans « La valise », il transforme l’objet en un « reste de cheval », et cela nous paraît fortement probable. Nous pouvons aussi souligner le fait que la poésie classique s’est toujours