Le Parnasse contemporain

sur la cheminée familiale les bocaux avec les fœtus de ses fausses-couches. Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse suite au décès de son père[1], il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres rendra célèbre). On y sent l’influence de Baudelaire, cependant que s’y annonce déjà l’« effort vers l’Expression, vers la Sensation rendue »[2]

d’ailleurs le premier prix au concours académique sur le thème « Jugurtha ». Remportant tous les prix dès ses 15 ans Rimbaud impose le respect, c’est à cette époque qu’il compose le recueil « Démeny » afin de se faire publier dans Le Parnasse Contemporain, dans ce recueil il décrira son mal être et évoquera son irrépressible envie de liberté, de fuir sa ville natale et ses environs. Ce qu’il fera en 1871. C’est à Paris que « l’enfant poète » se fait introduire dans le cercle des poètes par

Victor Hugo. Il rencontre les parnassiens, François Coppée, Théodore de Banville, José-Maria de Heredia et Leconte de Lisle. Son père meurt la même année.Il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens . En 1869, Les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le dix-huitième siècle de Watteau, confirment cette orientation. Il épouse Mathilde Mauté en 1870, pour qui il vient de publier La Bonne Chanson. Mais au

retourne vivre a Paris. Le 24 Mars 1885 il est condamné par le tribunal de Vouziers à 1 ans de prison pour coup, blessures et menaces de mort envers sa mère. Il est libéré le 13 Mai sur l’intervention de celle-ci. Auteur : En avril 1866, Le Parnasse contemporain publie sept poèmes de Verlaine et, en novembre, Les Poèmes saturniens sont édités à compte d'auteur grâce à l'argent d’Elisa Moncomble, une réussite auprès des critiques. Mais c'est un échec commercial En1883 il publie dans la revue Lutèce

Lucrèce par Sully Prudhomme). Bientôt soutenu par son nouveau professeur Georges Izambard en classe de rhétorique, il écrit à quinze ans et demi ses premiers poèmes importants qu'il envoie à Théodore de Banville afin d'être publié dans le second Parnasse contemporain, mais sans succès. Le 29 août 1870, en pleine guerre, Arthur fugue en direction de Paris. Reconduit dans sa famille après quelques jours de prison, il fugue une seconde fois et se retrouve en Belgique cherchant à devenir journaliste. Il écrit

mort, l'école ou l'Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l'est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises

Lucrèce par Sully Prudhomme). Bientôt soutenu par son nouveau professeur Georges Izambard en classe de rhétorique, il écrit à quinze ans et demi ses premiers poèmes importants qu'il envoie à Théodore de Banville afin d'être publié dans le second Parnasse contemporain, mais sans succès. Le destin du créateur qui cesse d'écrire à 20 ans et sa vie anti-bourgeoise ont fait d'Arthur Rimbaud une des figures du génie flamboyant et libertaire pour qui le poète devait être « voyant » et qui proclamait qu'il fallait

les poètes parnassiens (mouvement qui eut pour but de valoriser l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement politique et social du poète ). Arthur à alors 15 ans et tente de se faire publié dans la revue Le Parnasse Contemporain mais il échoue. L'année suivante le jeune Rimbaud fugue avec la ferme intention de se rendre à Paris. Mais la France est alors en guerre. N'ayant pas de permission pour voyager le jeune homme se retrouve dans les prisons de la capitale. C'est

Rimbaud). Au XIX ème siècle, apparaît également le mouvement de « l’art pour l’art » crée par Théophile Gautier (1811/1872 )qui avance que la forme doit l’emporter sur le fond . En 1860/1875, un groupe de poètes autour de la revue « Le Parnasse contemporain’ (Leconte de l’Isle, Sully Prudhomme, François Coppée) prône le retour de la technique sur l’inspiration. A la fin du XIXème siècle, Apollinaire crée le vers libre, mis en pratique par des symbolistes (Jules Laforgue, René Ghil) : affranchissement

de 1869 et publia pour la première fois un poème, « Les étrennes des orphelins », en 1870 dans La revue pour tous. Cette même année, il envoie « Sensation », « Ophélie » et « Credo in unam (Soleil et chair) » à Théodore de Banville pour le Parnasse contemporain, sans succès.A seize ans, Rimbaud exprime sa révolte contre le milieu dans lequel il vit et sa soif d'aventure et de liberté, dans une région frappée lourdement par la guerre franco-prussienne qui éclata cette année. Il s'enfuit à Paris, mais