Le Pere Louison

comédies de Molière. Plus que l'amour du père pour ses filles (un peu empêché par la maladie d'Argan et sa soumission à sa seconde femme), c'est l'amour des enfants pour leur père qui apparaît en pleine lumière. Bien que son père n'accepte pas son mariage avec Cléante, Angélique l'aime profondément. D'où son chagrin à l'annonce de sa mort : « Hélas ! je pleure tout ce que dans ma vie je pouvais perdre de plus cher et de plus précieux. Je pleure la mort de mon père. » Elle ne veut plus entendre parler

permet à celle-ci d’avouer à Toinette son amour pour le jeune Cléante. Argan, de retour, lui parle d’une demande en mariage dont elle est l’objet ; un quiproquo qui laisse croire à Angélique qu’elle émane de Cléante, ce dont elle se réjouit, mais son père la détrompe : il s’agit d’un certain Thomas Diafoirus, neveu du médecin d’Argan, et médecin lui-même. Mais, amoureuse de Cléante, la jeune fille fait tout, avec la complicité de Toinette, la servante, pour refuser ce médecin qu'on veut lui imposer

ils sont séparés, louison feint la mort pour ne pas se faire corriger, meme Argan imite le mort pour decouvrir les veritables sentiments de sa famille a son egard. On fait donc, tout au long de la piece, une certaine satyre de la mort. -L’amour filiale. La relation parents/enfants joue un rôle important dans la pièce. Plus que l'amour du père pour ses filles (un peu empêché par la maladie d'Argan et sa soumission à sa seconde femme), c'est l'amour des enfants pour leur père qui apparaît en pleine

d'Argan ; Béline, épouse d'Argan ; Monsieur Purgon, médecin ; Monsieur Diafoirus, médecin ; Cléante, amoureux d'Angélique ; Béralde, frère d'Argan ; Angélique, fille d'Argan ; Thomas Diafoirus, fils de Monsieur Diafoirus et promis d'Angélique ; Louison, fille d'Argan ; Monsieur Debonnefoi, notaire ; Monsieur Fleurant, assistant de monsieur Purgon. Résumé de l'histoire : Argan, un bourgeois, se croit toujours malade ; sa femme (Béline) lui fait suivre des soins attentifs, mais n'attend que

pourtant la particularité de mettre en évidence une problématique propre aux implications du triangle courtois1. Il s’agit de l’épisode du Pré aux jeux avec le conflit père-fils qu’il met en scène, sujet qui a une certaine importance puisqu’on lui constate une récurrence dans ce roman. Outre l’évidente rivalité entre Méléagant et son père Baudemagu, qui serait d’ailleurs annoncée par les personnages de l’épisode du Pré aux jeux2, on pourrait encore penser à celle liant Lancelot et Arthur, qui, bien que

Scéne 14 Cléante vient demander Angélique en mariage, mais elle refuse par respect pour son pére. Argan décide d'accorder la main d’Angélique a Cléante s’il se fait médecin. Toinette résout la situation en proposant a Argan de se faire médecin lui- méme, vu la connaissance qu’il a de la médecine. Le Malade Imaginaire — Acte | Scéne 1 Argan, seul sur scéne, compte l’argent qu'il doit 4 ses médecins. II appelle Toinette, sa servante. DEVIENS MEMBRE « Accéde a TOUT le contenu + Recois ma formation

donne des affaires »... * Les allusions grivoises  : Argan fait une remarque gaillarde, leste en évoquant l’excitation d’Angélique à l’évocation d’un prétendant « Ah ! nature, nature ! » I,5 ; Diafoirus père ne voit rien de déplacé à l’idée de vanter les vertus d’étalon de Thomas sur une réplique interminable II, 5 parlant de « qualités requises pour le mariage et la propagation » et de « vertu prolifique » ; Toinette joue de la syllepse (sens propre

belle-mère et sa femme, cela engendre une comédie décaler (début de la scène quiproquo malentendu sur l’amoureux (Cléante OU Th Diafoirus ??) d’Angélique) Th Diafoirus est maladroit et socialement difficile. · Comique de caractère personnage Argan père aigri (= personne que les déceptions ont rendu irritable, corrompu) I,5 et hypocondriaque I,1 + III,5, bourgeois avare I,1 ou Toinette la servante insolente (inversion de rapport force maitre/valet)3) En troisième lieu, la pièce se présente comme un

montre que Béline a échoué ds sa tentative de manipulat° + qu’elle est pas d’accord avc projet de mariage. « ah.. bontés » = exclamat° répétées soumiss° Angé par éloges d’Argan. « toutes..bontés » = tournure hyperbolique au pluriel bontés infinies du père, Angé réjouit d’avoir échappé au couvent + de se

(Le Misanthrope) et Harpagon (L'Avare), personnages solitaires, décalés par rapport à la société de leur temps, tournant le dos aux groupes que forment d'une part les protagonistes du Malade imaginaire, Argan, Toinette, Louison avec les deux médecins ridicules, les Diafoirus père et fils, et d'autre part ceux de Tartuffe, Orgon et Mme Pernelle face à Tartuffe flanqué de son valet Laurent. Au centre, les mondains Comme un hommage aux plus brillants caractères de la comédie telle que l'a façonnée