Le Pessimisme Dans Thérese Raquin

documentaire, n’aime pas le concept de “réalisme”. Dans une lettre adressée à Louise Colet il prétend décrire tout ce qu’il voit, mais transfiguré. La littérature devient pour lui une libération, car transfigurer la réalité, est une façon de la nier. Le pessimisme flaubertien se complait dans le quotidien pour le fuir. Le sujet de la plupart de ses oeuvres est tiré de la réalité ignoble, qui exerce sur lui comme sur Baudelaire une étrange fascination. Madame Bovary paraît en 1857 et s’inspire d’un fait divers

courants de pensée tels que les sciences cognitives, le comportementalisme, les neurosciences, nous allons effectuer un panorama critique pour souligner combien la psychanalyse a permis de percevoir la symbolique de l’œuvre zolienne. 47. Fonyi, A., « Thérèse Raquin, chef-d’œuvre. Approche psychanalytique de la littérature putride », dans J.P. Leduc-Adine et H. Mitterand, [sous la direction de], Lire/dé-lire Zola, Paris, Nouveau monde éditions, 2004. 48. Pellini, P., « La norme et l’exception. Remarques préliminaires

type même du dandy décadent, et en 1886 est lancé un journal, Le Décadent, qui parut ~jusqu'en 1889 et auquel collaborèrent entre autres Verlaine, Barbey d'Aurevilly, Mallarmé, Rachilde et Jean Lorrain. Les décadents continuent les dandys, et leur pessimisme est directement issu de Schopenhauer dont les oeuvres furent traduites pour la première fois en 1886 en français. Les décadents en effet cultivent le spleen comme leur ma~ître Baudelaire. A leur critique de la société industrielle de masse, du

période des fiançailles entre Tancredi et Angelica. La passion des deux jeunes gens qui explorent de façon ludique et érotique le palais. Discours du prince à Chevalley (qui lui demande d’exercer un rôle au gouvernement pour la Sicile) : constat pessimisme du goût des Siciliens pour la mort. Cinquième partie : février 1861 ; p 199 à 221 épisode du père Pironne à San Cono. Retrouvailles avec ses amis. Discours de Pirrone sur les nobles devant son ami endormi. Réconciliation entre les deux familles

historiques (La Maréchale d’Ancre, Stello…) et des adaptations de Shakespeare, Vigny compose ‘‘Chatterton’’ (1835), pièce en prose, racontant l’histoire malheureuse d’un poète méconnu qui meurt de pauvreté et de chagrin. Ce drame porte l’empreinte du pessimisme de Vigny. Alexandre Dumas Ecrivain extrêmement fécond. A. Dumas (père) a écrit plusieurs drames dont les sujets sont surtout empruntés à l’Histoire de France. Ses pièces faciles, alertes et brillantes ont connu, comme ses romans, un très grand succès

la condition humaine. - enfin, Vigny ouvre la route lumineuse, celle de la Science, de la Pensée, du Progrès, malgré la résistance des tyrannies et des préjugés, l’avenir radieux de l’humanité verra le triomphe de L’esprit pur - parti d’un pessimisme en révolte contre le mal philosophique, nous découvrons le moyen d’endurer avec dignité cette condition terrestre : le mal philosophique (silence) et le mal social (pitié) formeront religion de l’honneur qui inspire le stoïcisme de Vigny et forme

réalisation d’une société juste, libertaire, où règne le souci du voisin. Voilà la position tacite de Zola et la signalisation de son attitude pessimiste. Or, le marxisme comme doctrine philosophique, s’enracine dans l’optimisme. Que signifie donc le pessimisme zolien ? C’est un paradoxe auquel nous tenterons une explication plus tard. A travers ce personnage de Souvarine Zola trahit son mépris et sa défiance des révolutionnaires professionnels surtout les nihilistes. Cette position date aux alentours

» « Aujourd’hui que le Roman s’est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises », écrivent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux (1865). De même Zola, pour défendre Thérèse Raquin (1867), son premier roman, affirme que son « but a été scientifique avant tout ». Fascinés par les progrès scientifiques de leur époque et en particulier par la nouvelle science du vivant dont Claude Bernard formule les principes, les écrivains

méprise complètement son avenir affectif. » L’affaire a divisé l’Allemagne sur l’attitude éthique à adopter.(…) Elle a également amorcé un débat sur la nécessité d’adopter un cadre juridique totalement inexistant. Extraits d’un article de Marie Thérèse Guichard publié dans le Point le 24 octobre 1992. B- L’affaire Dreyfus, un officier juif dans l’armée française accusé de haute trahison, divise la France en dreyfusards et antidreyfusards. Dans un célèbre texte intitulé « J’accuse », Zola s’attaque

qualifia lui-même, un «rousseauisme noir». À l’inverse du sentimentalisme larmoyant de Rousseau, il sembla placer l’énergie de l’intelligence bien au-dessus de la bonté. Montrant I'inaptitude de l'être humain à diriger son destin, il manifesta un net pessimisme : «L’humanité n’est parfaite dans aucun genre, pas plus dans le mal que dans le bien. Le scélérat a ses vertus, comme l’honnête homme ses faiblesses. Cette vérité me paraît d’autant plus nécessaire à croire, que c’est d’elle que dérive la nécessité