Le Pessimisme Et Flaubert

romanticisme", qui donne naissance au romantisme. Pour la première fois des auteurs se regroupent sous un nom commun.  Le XIXème siècle est le siècle le plus prolixe en courants littéraires puisqu'on y trouve en plus du romantisme, le réalisme (Balzac, Flaubert), le naturalisme (Zola), le symbolisme (en poésie avec Verlaine, Mallarmé, etc.).  Le début du XXème est marqué par l'euphorie de la Belle époque et voit l'apparition du surréalisme avec le manifeste du Surréalisme d'André Breton. Après la seconde

un grand succès. Elle devait répondre à la fois aux critiques communistes pour qui l’existentialisme était une philosophie subjectiviste et « bourgeoise » et aux chrétiens qui reprochaient à Sartre son athéisme, son « immoralisme » et son pessimisme. Pour le public cultivé et non philosophe, ce texte était une initiation à l’existentialisme sartrien. Avec le théâtre, les romans, les articles de presse, il est un des nombreux registres de vulgarisation de L’Être et le Néant, ouvrage dans

d’inacceptable. Il se moque et critique de façon indirecte. L’ironie est un signe de complicité entre l’auteur et le lecteur. 3. Le ton tragique Le ton tragique suscite une émotion née de la conviction profonde qu’il n’y a plus d’espoir. Il exprime le pessimisme, la marche fatale d’un destin qui mène l’homme à la mort, à la folie ou à une douloureuse solitude. 4. Le ton pathétique Le ton pathétique déclenche un sentiment d’attendrissement parfois à émouvoir jusqu’aux larmes. Il inspire la pitié pour

s’agit de gouter les œuvres du côté de la création, il a fallu attendre le 20° pour que se développe réellement cette critique artiste. Au fond, cette critique de gout est soucieuse de la spécificité de l’œuvre, c’est ce que réclamaient en leur temps Flaubert et Baudelaire. Critique qui va privilégier le talent de l’écrivain sur la méthode utilisée. L’œuvre est saisit en elle-même et pour elle-même, indépendamment des éléments externes (bio, sociologie de l’ouvrage). Les mots clés de cette critique de

« embellissement de la vie », donc une illusion, plutôt que de montrer la vérité? Il est bien évident que par l'emploi du verbe « embellir », Nietzsche provoque une vision superficielle de l'art, et nous redonne l'idée de représentation, d'illusionnisme. ** (pessimisme?) Pour conclure cette première partie, on serait tenté de dire que l'art transcende la nature, il est une imitation superflue et dangereuse de la nature, du réel. Ainsi, l'art donne à l'Homme le sentiment qu'il est alors que l'Homme ne fait que

faciles et inventer des cadences, se créer des effets d'harmonie, de couleur, de timbres qui appartiennent en propre à la prose. Ils créent ainsi une prose poétique qui apparut à l'époque - avec Chateaubriand surtout - comme une prodigieuse nouveauté. Flaubert, Proust, ou Gracq, en hériteront. Cependant la prose poétique n'est pas le poème en prose. La qualification d'un texte comme « poèmes en prose » ne résultent pas de la nature plus ou moins « poétique » ou « musicale » des phrases qui le constituent

Lecture analytique n°2 - Incipit de Madame Bovary, G. Flaubert, 1857 Étudier les choix de l'auteur : ____________________________________________________________________ ? Eléments pour l’introduction « Il y a en moi, littéralement parlant, écrit Flaubert en 1852, deux bonshommes distincts : un qui est épris de gueulades, de lyrismes, de grands vols d’aigles, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’idée ; un autre qui creuse et fouille le vrai tant qu’il peut. » De fait, l’opposition

égaux, le groupe producteur devient son propre consommateur priviligié. L'artiste se replie sur son milieu et sa solitude, faute d'accepter une place dans un monde jugé répugnant. Des dessinateurs comme Henri Monnier ou Daumier, un écrivain comme Flaubert, excellent dans les caricatures des bourgeois. Un grand nombre de thèmes romantiques se trouvent conservés (goût pour l'irrationnel, l'archaïsme, la violence esthétisée, le mythicisme, l'échec), aggravés par une philosophie pessimiste (influence

Miromesnil près de Dieppe en Normandie. Après la séparation de ses parents en 1860, il vit avec sa mère près des paysans.  Chassé du préceptorat d'Yvetot pour son rationalisme, il entre au lycée de Rouen ou, grâce à Louis Bouilhet, il rencontre Flaubert. il en ressort bachelier en 1869.  Il arrive alors à Paris pour faire des études de droit vite interrompues par la guerre franco-prussienne. Mobilisé, il se souviendra de son expérience et surtout de sa haine envers les militaires rudes et les politiques

Paris, Gallimard, collection Tel , 1985. Jacques Caïen, «Illusion, identité et idéal du moi», in : Revue Française de psychanalyse, sept.-déc. 1973, n°5-6. Roger Caillois, L’homme et le sacré, Paris, Gallimard, collection idées, 1976. E. Caro, Le Pessimisme au XIXe siècle, Paris, Hachette, 1889. M. Casati, Le Royaume Uni de 1815 à 1914, Paris, Centre de documentation universitaire, 1961. Ernst Cassirer, La Philosophie des formes symboliques. 2. La Pensée mythique, traduction de l'allemand et index