Le Petit Prince Registre Renard

Masarykova univerzita Filozofická fakulta Ústav románských jazyků a literatur Učitelství francouzského jazyka a literatury pro střední školy Lenka Hodrmentová LES RÉSEAUX D’ISOTOPIES DANS LE PETIT PRINCE Magisterská diplomová práce Vedoucí práce: Mgr. Christophe Cusimano, Ph.D. Brno 2010 Prohlašuji, že jsem diplomovou

| |A chercher le soutien d'une mourante vie; | |Nul mets n'excitait leur envie, | |Ni loups ni renards n'épiaient | |La douce et l'innocente proie; | |Les tourterelles se fuyaient:

64 vers, alternance d’octosyllabes et d’alexandrins, présence d’un trimètre (« Le Berger », vers 29). • • • • • • • Exposition, v. 1-14 prise en charge par le fabuliste ; Conseil et discours du Roi Lion (15-33) ; immédiatement suivi du discours du Renard (34-42) ; reprise du récit (43-48) discours de l’Âne (49-54) reprise du récit et dénouement (55-62) morale (63-64) plutôt brève au regard de la longueur de la fable. De la composition aux pistes d’interprétation • Comme toujours chez La Fontaine,

Analyse de la fable : Le Renard et la Cigogne Le Renard et la Cigogne est la dix-huitième fable du livre I. Cette fable raconte l’histoire d’une opposition entre deux personnages, le Renard et la Cigogne. Dans celle-ci, la Cigogne reçoit une invitation du Renard pour aller diner chez lui, mais celui-ci lui à préparer un repas que la Cigogne ne peut manger car à cause de son grand bec il lui est impossible d’en attraper une miette. Pour se venger la Cigogne prie le Renard de bien vouloir à son tour

Fontaine livre 1 La Cigale et la Fourmi La cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'oût, foi d'animal, Intérêt

C’est un sonnet dans la tradition pétrarquiste dont on voit l’influence. Elle y reprend la description de la passion et des sentiments contradictoires. C’est un registre lyrique mais elle adopte un point de vue général. Le poème offre l’image de l’amour en y montrant les états extrêmes du « Moi » qui est une victime de l’Amour. Le registre est lyrique et élégiaque (car il y a plus de douleurs que de malheurs). L’image de la femme qui aime et dépend de l’autre est aussi présente. Malgré tout, les sentiments

classique du XVIIème siècle y souligne dans un registre satirique l’injustice qui règne à la cour, en montrant comment un conseil réuni par le lion pour châtier « le plus coupable », finit par sacrifier en réalité le moins coupable de tous. La Fontaine n’adapte pas ici une fable d‘Ésope, son modèle grec habituel, mais reprend une tradition médiévale : on trouve en effet une histoire semblable dans les Apologues de Haudent en 1547 : la Confession de l’Asne, du Renard et du Loup. Dans quelle mesure cette fable

LE CLASSICISME à travers Jean DE LA FONTAINE Ce matin-là de mars, veille des vacances de Pâques, un agneau se désaltérait tranquillement dans le courant d’une onde pure. La semaine précédente, j’avais appris que tout renard flatteur vit aux dépens du corbeau qui l’écoute. Et la semaine encore antérieure, une tortue avait battu un lièvre à la course... Vous avez deviné : chaque mardi et chaque jeudi, entre neuf et onze heures, les animaux les plus divers envahissaient notre classe, invités par notre

de se mettre face à l’Autre, dans son rapport à l’altérité ? C’est donc, fascinée par cet art, que possède la fiction, d’enseigner par la révélation d’une histoire particulière que nous nous sommes engagée à l’étude de  Fiction et éthique dans Le Petit Prince4 d’Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944). Notre dynamique de recherche se fonde ainsi sur les notions de fiction et d’éthique telles qu’elles s’expriment dans l’œuvre de Saint-Exupéry. Comprenons que le récit de Saint-Exupéry est entièrement

amusante : La Fontaine a l’art de choisir le détail expressif qui évoque la silhouette, la démarche, la physionomie de l’animal, per exemple « le héron au long bec emmanché d’un long cou ». Et s’il recourt au symbolisme populaire comme les ruses du renard, l’orgueil du lion, la sottise de l’âne, l’étourderie du lapin, la fourberie du chat, la rudesse de l’ours…, c’est pour entretenir savamment la confusion entre l’univers des animaux et celui des hommes. C’est en faisant ses hommes des animaux que