Le Pont Mirabeau

désespoir. Le texte s’achève sur une image qui associe au soleil, ordinairement symbole de vie et de puissance, une note sanglante et funèbre (« cou coupé », v. 155, p. 18). La structure même du poème opère une espèce de retour sur soi. « Le pont Mirabeau » (p. 19) n’offre pas du sujet lyrique un portrait riche et varié. Mais la musique lancinante qui l’envahit en fait une chanson dans laquelle percent les accents mélancoliques du Mal-Aimé. Le poème évoque la fin d’un amour (« Et nos amours / Faut-il

l'absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache ces quelques hideux feuillets de mon carnet de damné. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va

1912 est un poème qui évoque la fin d'un amour : il est inspiré par la rupture de G. Apollinaire avec la jeune peintre Marie Laurencin, qu'il a passionnément aimée. Ce thème de l'amour finissent se retrouve dans d'autre poème comme "Zone", "Le pont Mirabeau". Dans "Marie", le poète mêle aussi des souvenirs d'un amour de jeunesse qu'il a éprouvé pour une autre Marie, rencontrée en Belgique alors qu'il n'avait que 19 ans. Il est intéressant d'observer la structure du poème: en examinant la succession

«drame surréaliste», 1917). […] Fondés en poésie nous avons des droits sur les paroles qui forment et défont l'Univers. Alcools, poème lu au mariage d'André Salmon La joie venait toujours après la peine. Alcools, le pont mirabeau […] L'hérésiarque était pareil à tous les hommes car tous sont à la fois pécheurs et saints quand ils ne sont pas criminels et martyr. L'Hérésiarque et Cie (Hermann) L'honneur tient souvent à l'heure que marque la pendule. Lundi rue Christine

permanence de l'amour Conclusion - un poème lyrique et romantique - une élégie - mais l'amour vainqueur - un thème constamment renouvelé : celui de la fuite du temps, motif récurrent en poésie que l’on retrouve dans le poème d’Apollinaire : « Le pont Mirabeau » 

d'alexandrins au vers 1 « A la fin tu es las de ce monde ancien », vers 17 « Le matin par trois fois la sirène y gémit » et au vers 20 « Une cloche rageuse y aboie vers midi ». Enfin Apollinaire porte toujours une attention aux sonorités, dans Le Pont Mirabeau les assonances en -ou et -on sont présentes tout au long du poème, ce qui inscrit bien cette continuité de la tradition. D'autres éléments sont en continuités avec la tradition, comme le lyrisme des poèmes. Le lyrisme c'est le registre traditionnel

de l’amour, définition de cette expression originale. La « fausseté » de l’amour dans Alcools découle essentiellement de la cruauté de la femme (« toute, même la plus laide à fait souffrirson amant ») et du caractère éphémère des passions (Le pont Mirabeau, Automne malade, la Tzigane) 2) Pour exprimer cette fausseté, Apollinaire a recours à une désacralisation de la femme. III)L’attrait de la femme : un « mal délicieux » ? 1) L’amour est un mal, mais n’est pas toujours négatif dans Alcools. Ambiance

jeunesse. Enfin, l'auteur exprime une idée, celle du temps qui fuit et qui nous empêche d'accéder à l'immortalité. Ce récit est au futur avec des flashback écrits à l'imparfait, ce qui nous donne une impression du temps qui défile très rapidement. Le Pont Mirabeau est un extrait du recueil Alcools paru en 1913, écrit par Apollinaire. Il y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. L'eau est

René-François Sully Prudhomme, est un poème dans lequel il explique son chagrin d'amour, nous dévoile son cœur brisé. Ensuite, pour finir, le meilleur de tous les auteurs de poème d'amour, selon moi, est Guillaune Apollinaire. Dans son poème « Le Pont Mirabeau », le poète surpasse sa frustration amoureuse, mais évoque la fuite du temps, qui passe si vite et ne laisse que souvenir pour trace. Tous ces poèmes regroupent les mêmes thèmes : le mal d'amour, les sentiments de tristesse, le plaisir ou le désir

comparaison et de l'antithèse qui entrelace intimement les thèmes de l'amour et celui de l'eau, élément mouvant, insaisissable, symbole de la vanité, comme du caractère éphémère des choses de ce monde. Lamartine dans "Le Lac", Apollinaire dans "Le Pont Mirabeau" s'en souviendront, avec certainement plus d'émotion