Le Portrait De Meursault

Les romans d’apprentissage par exemple, qui en tracent la destinée (Le Rouge et le Noir, Félix dans Le lys dans la Vallée de Balzac). Roman qui, depuis Freud, s’interroge plus encore sur la conscience et l’inconscient à l’œuvre dans l’homme : voir Meursault dans l’Etranger, voir aussi La Condition humaine de Malraux et le personnage de Tchen ou de Kyo, pris dans un combat révolutionnaire). C.La fiction romanesque au service du réel Il n’y a pas que les romans réalistes ou naturalistes qui permettent

caractérisation directe du personnage dresse le portrait physique qui peut être statique, présentant le personnage vu de l’extérieur comme le verrait un peintre ; mais encore en action ; le personnage peu être décrit en mouvement, par ses gestes, par ses actions. Le portrait morale constituant la personnalité et le caractère du personnage. Le personnage interrompt parfois son récit par une analyse psychologique du personnage. Par ailleurs, le portrait peu être définie aussi par un monologue intérieur ;

(jusque la deuxiéme occurrence de la citation « Je demeurai longtemps errant dans Césarée... ») : Aurélien, un personage rongé par un vers. En quoi ce portrait « déstructuré » de Bérénice permet-il de renouveler les topoi* et de l’incipit et de la scene de 1° vue ? v 1° mouvement. ignes 18 11 (jusque « irritait ») : un drdle de portrait. ¥ 22m mouvement. Lignes 12 & 30 (jusque la deuxiéme occurrence de la citation « Je demeurai longtemps errant dans Césarée... ») : Aurélien, un personage

remet en question le roman traditionnel et la notion même du personnage. Par exemple, dans Pour un nouveau roman, l'auteur Robbe-Grillet réunit les essais sur la nature et le futur du roman. Il y rejette l'idée, dépassée pour lui, d'intrigue, de portrait psychologique et même de la nécessité des personnages. Dans les romans d'aujourd'hui, le personnage principal est souvent faible, lâche, voire ignoble, en échec. Sa médiocrité peut nous aider à accepter nos faiblesses contrairement aux héros qu'on

Les romans d’apprentissage par exemple, qui en tracent la destinée (Le Rouge et le Noir, Félix dans Le lys dans la Vallée de Balzac). Roman qui, depuis Freud, s’interroge plus encore sur la conscience et l’inconscient à l’œuvre dans l’homme : voir Meursault dans l’Etranger, voir aussi La Condition humaine de Malraux et le personnage de Tchen ou de Kyo, pris dans un combat révolutionnaire). C. La fiction romanesque au service du réel - Il n’y a pas que les romans réalistes ou naturalistes qui permettent

de portée. C’est pour cette raison que certains personnages romanesques immoraux fascinent le lecteur. Parce qu’ils cèdent à leurs envies, favorisant égoïstement leur propre bonheur au détriment des valeurs de vertu. Oscar Wilde, dans son roman le portrait de Dorian Gray, retrace la descente aux enfers de son personnage, incapable de trouver son bonheur ailleurs que dans la jouissance éphémère de la dépravation de son âme. L’auteur indique dans sa préface qu’il « n’existe pas de livre moral ou de livre

son unique fonction… Pan : I) Le personnage a pour fonction de refléter la société dans laquelle il vit : a) En révélant les défauts de celle-ci: * Camus, L’étranger, dénonce la peine de mort qui subit le personnage principal (M. Meursault), tout comme Victor Hugo dans Le dernier jour d’un Condamné, montre le récit de son dernier jour par le condamné. b) Mais aussi en incarnant ses défauts : * Maupassant, Bel Ami, Duroy est un arriviste qui s’élève dans la société grâce aux

héros savent nous toucher, parce qu'avec leurs failles, ils sont profondément humains. 2. Les antihéros Le héros de L'Étranger de Camus illustre parfaitement une existence mécanique, qui a l'air privée d'intérêt, de sens, « absurde » en somme. Meursault mène en effet une vie marquée par les habitudes de sa vie de petit employé de bureau, qui semble indifférent à tout changement possible comme à l'idée de se marier puisqu'il répond à son amie Marie qui lui pose la question que « cela [lui est] égal

théoriquement dans Le mythe de Sisyphe. Dans L’étranger, Meursault est un effet un personnage qui semble dépourvu de sentiments et d’actions, qui effectue tout machinalement, et c’est de ce fait qu’il est « étranger » à lui-même, et donc comme étranger au monde qui l’entoure. Ceci est d’ailleurs amplifié par le choix d’une écriture neutre, blanche, et éminemment descriptive, comme si elle était elle-même étrangère au personnage qu’elle décrit. Meursault  est également incapable de donner une raison au meurtre

le bagne et la négation nous montre que Jean est le seul à posséder cette force, ce qui le démarque. Ce personnage, insignifiant au début de son histoire, prend au bagne une profondeur qui le place au rang de héros. Mais dans l’Etranger de Camus, Meursault, le personnage principal et héros, est totalement insipide, il n’a absolument rien d’extraordinaire, il se perd facilement dans la masse. Quand il tue un homme, il le fait tranquillement, sans aucune idée, ce n’est pas un reflexe, il ne sait même