Le Portrait De Meursault

héros, celui-ci est une voix anonyme, un être qui se sent étranger au monde qui l’entoure comme Meursault dans L’étranger. Le XXe siècle : le Nouveau roman Les Gommes d’Alain Robbe-Grillet Tropismes de Nathalie Sarraute Moderato cantabile de Marguerite Duras Les auteurs du Nouveau roman radicalisent encore cette déconstruction du personnage qui perd parfois son identité. Le lecteur n’a aucun portrait moral ou physique des personnages, il doit alors se construire sa propre image des personnages

Gide déteste les descriptions et préfère faire parler son personnage pour éviter la technique du portrait. « Parle, afin que je te voie ! » Meursault, dans l’Etranger de Camus, se révèle plutôt par ses attitudes et ses actions que par sa description physique. Le lecteur a alors pour tâche d’interpréter un comportement, d’en déduire une personnalité. Ce procédé est souvent complémentaire, indirect du portrait du personnage .  Balzac met l’accent sur la recomposition que le romancier doit opérer à partir

Louis-Ferdinand Céline (1932). SEQUENCE 2 (séquence majeure) : L’Etranger de Camus (1942), un roman absurde. Problématique : En quoi le roman du XX° siècle achève-t-il la déconstruction du « héros » ? Perspectives d’étude : l’absurde, le portrait de Meursault, le rôle des éléments dans l’œuvre. Lectures analytiques : 1- L’incipit : de « Aujourd’hui maman est morte » à « Oui, monsieur le Directeur ». 2- Le meurtre (fin de la première partie du roman) : de « C’était le même éclatement rouge »

Le personnage de roman Un roman s’organise le plus souvent autour d’un ou plusieurs personnages qui se définissent par leur portrait, leurs actions, leurs sentiments, et ce de façon plus ou moins précise. De ces éléments, création du romancier, dépend la perception du lecteur, la façon dont ce dernier interprète le personnage et s’identifie à lui (à des degrés divers). La conception du personnage a évolué au cours des siècles, en fonction du regard porté par les auteurs sur le monde, et de leurs

ordinaire dont elle essaie, sans fard, sans détours, sans complaisance, d'approcher la vérité intime. Le début de ce roman me fais penser à un autre livre d’Albert Camus -- L’étranger qui commence aussi par le fait de la mort d’une mère. Pas comme Meursault qui ne peut même pas confirmer le jour exact , ici, dans ce roman la narratrice précise non seulement le jour, mais aussi la date, le lieu, la ville et même l’heure où l’infirmière lui téléphone pour l’en avertir. Puis ce sont les choses routine

herméneutique du dire: confère au texte sa dim métalinguistique, centrale. Première vue d’ensemble > texte transcende de beaucoup l’exposé trad des relations enfant/mère qu’on aurait pu attendre.    Mouvements du texte.  1. (l.1 à 8) : début de double portrait (mère/fils) relativement classique, remarques objectives : régularité des visites, cécité de la mère, précocité de l’accouchement >immense passé commun. Malgré les prémices du jeu à venir sur le langage, on a surtout affaire à des phrases constatatives

de papier et dépendent des techniques d'écriture utilisées par l'écrivain. Le héros du roman apparaît comme une façon de représenter l'homme et le monde. Certains héros sont positifs et d’autres négatifs et c'est au lecteur de choisir, suivant le portrait du personnage principal, de s’identifier ou non à lui. Le lecteur est souvent plus attiré par un roman quand le protagoniste lui ressemble, mais ce personnage ne peut pas exprimer exactement la vie du lecteur. On peut alors se demander si s'identifier

personnage marginalisé apparaît comme un disparu qui ne cesse de ressurgir autour d’une intrigue urbaine et d’un flot de personnages qui gravitent autour de son univers interlope. Eléments de contexte Virginie Despentes y dresse dans cet excipit le portrait d’un homme parvenu au terme de sa dérive et fait de cet extrait une fresque de la société contemporaine, dans une esthétique fulgurante au style très cinématographique. Mouvement du passage 1er mouvement : (Ligne 1 à 14) L’hallucination de

BALZAC, Le Chef d'œuvre inconnu (1832) Texte 2: extrait de Victor HUGO, L'homme qui rit (1869) Texte 3: extrait d'Émile ZOLA, L'assommoir (1877) Texte 4: extrait de Marcel PROUST, Le Temps retrouvé Questions 4 points : Dans quelle mesure ces portraits prennent-ils appui sur le réel ? Dans quelle mesure le transposent-ils ? Ecriture 16 points, sujets au choix : commentaire : texte de Balzac Sujet d'invention à partir du texte de Proust : "Le narrateur retrouve une amour de jeunesse, imaginez

devra se distinguer et que l’on pourra définir à l’aide d’un schéma actanciel. Mais une fois de plus il existe une multitude de contres exemples où on retrouve un personnage principal loin de l’idée originel, comme dans l’étranger d’Albert Camus où Meursault le personnage principal commet un meurtre et est condamner à mort. Ce genre de personnage sont appelé des antihéros. La description de lieu et, surtout , de personnage est importante dans le roman qui est beaucoup moins utiliser de nos jours et notamment