Le Pouvoir Des Fables Plaire Et Instruire

> Les réécritures : des Fables de La Fontaine aux fables modernes Objet d’étude : Les réécritures. Séquence 8-FR10 387 © Cned – Académie en ligne Introduction à l’objet d’étude ............................................................................................................................ 391 Chapitre 1 > L’apport de La Fontaine à la fable A B C ................................................. 395 Place de La Fontaine Succès et universalité de l’apologue

mythe alors qu’elle est en fait un récit mettant la plupart du temps en scène des animaux. Dans Le dictionnaire des genres littéraires (Encyclopaedia Universalis), Marc Soriano écrit : « Sous cet éclairage [fonction, description, morphologie], les fables sont inséparables des contes. Il s’agit de formes d’art spécifiques qui viennent d’un lointain passé et qui ont un mode d’existence essentiellement oral, par l’intermédiaire de conteurs, spécialisés ou non, qui n’ont pas le statut de créateurs, mais

Prouvant ainsi et faisant voir/ Que celui-là n’est pas bien sage/ Qui ne transmet pas sa science / Autant que Dieu le lui permet. ». Erec et Enide (entre 1155 et 1170) II. Quatorzième siècle 1. Jehan Maillart «  Par leurs contes et leurs fables, / Davantage, on doit écouter avec diligence / Ces récits enrichissants/ Et qui poussent, à bien faire, les cours des gens » «  C’est pourquoi le désir me pris / de vous raconter et de vous décrire, à la place d’un mensonge et d’un fable, / Une aventure

. En littérature, il consiste à remettre en cause les normes de la société considérées peu morales. Jean de la Fontaine est l'un des représentants de ce mouvement avec ses Fables, mais aussi La Rochefoucauld (grand ami de Mme de La Fayette), La Bruyère, Blaise Pascal... Ces auteurs moralistes ont cherché à instruire et à donner une portée morale à leurs écrits, dénonçant les défauts, les vices des Hommes 3. 2ème moitié du 17è s. : les romans du classicisme En réaction aux

soumission à un roi... Les descriptions sont hyperboliques, mettant en valeur la satire, comme le montre la gradation aux lignes 1 et 2 : « les jeunes gens [sont] au contraire durs, féroces, sans mœurs ni politesse. ». Le but des courtisans est de « plaire », de séduire, d’attirer l’attention au prix d’ « artifices » et d’hypocrisie. Comme leurs mœurs, leur relation avec Dieu n’est pas « nette », comme le suggèrent les rites stéréotypés des hommes à l’Eglise. Les termes suggérant l’apparence sont récurrents :

soumission à un roi... Les descriptions sont hyperboliques, mettant en valeur la satire, comme le montre la gradation aux lignes 1 et 2 : « les jeunes gens [sont] au contraire durs, féroces, sans mœurs ni politesse. ». Le but des courtisans est de « plaire », de séduire, d’attirer l’attention au prix d’ « artifices » et d’hypocrisie. Comme leurs mœurs, leur relation avec Dieu n’est pas « nette », comme le suggèrent les rites stéréotypés des hommes à l’Eglise. Les termes suggérant l’apparence sont récurrents :

d'entreprendre et conquerre,  Je n'ois plus que clairons, que tumulte et tonnerre  Et rien que rage et sang je n'entends et ne vois. Les princes aujourd'hui se jouent de nos vies,  Et quand elles nous sont après les biens ravies  Ils n'ont pouvoir ni soin de nous les retourner. Malheureux sommes-nous de vivre en un tel âge,  Qui nous laissons ainsi de maux environner,  La coupe vient d'autrui, mais nôtre est le dommage.

Texte 1 : Jacques le Fataliste et son maître(1796), histoire de Mme de La Pommeraye et du chevalier des Arcis Introduction  : Denis Diderot (1713/1784) auteur du siècle des Lumières. C’est un philosophe : un des directeurs de l’Encyclopédie (1751/1772). Il est aussi auteur de pièces de théâtre. Il invente un nouveau genre, le « drame bourgeois ». Il était aussi critique d’art : Salons. Enfin il a écrit des romans parus après sa mort : Le neveu de Rameau et Jacques

(Mes prisons), Poésies nouvelles | | |Montrez que ce journal intime poétique met en valeur les pouvoirs de la poésie. | |« La ville ? c’est… » (STG mars 2006) |Questions : 1) Comparez la forme de ces quatre textes, en tenant compte des dates

conte merveilleux est coupé du réel, le fabuleux ne s'y trouve ni expliqué, ni rationalisé.« On le pressent : le merveilleux n’est pas absurde ou insignifiant, il a sa raison d’être. Simplement, aucun déchiffrage, mythique ou structural, ne semble pouvoir le définir totalement. Le merveilleux reste une belle énigme, et c’est peut-être là son sens premier : donner à réfléchir, donner à rêver. ». ( A. Preiss, Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, Paris, 1994). Dans la perspective