Le Printemps Ronsard

- la poésie engagée : face aux guerres de religion (fin XVI°), les poètes défendent les Catholiques (RONSARD) ou les Protestants (D’AUBIGNE), et développent la satire. Poésie de Cour, raffinée, plus littéraire. L’école lyonnaise célèbre - thèmes : l’Amour sous une forme idéalisée et/ou sensuelle, dont la femme est l’inspiratrice. M. SCEVE, LOUISE LABBE Les poètes de La Pléïade RONSARD, DU BELLAY… - thèmes : vision raffinée de l’amour - formes : empruntées aux poètes antiques et italiens

entremettreD'être amoureux.Au temps présent par toute nationLes dames sont comme un petit scion,Qui toujours ploie à dextre et à senestre.Bref, les plus fins ne s'y savent connaître :Parquoi conclus que c'est abusionD'être amoureux. Pierre de RONSARD (1524-1585)Recueil : Second livre des Amours AmouretteOr que l'hiver roidit la glace épaisse,Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,Non accroupis près le foyer cendreux,Mais aux plaisirs des combats amoureux.Assisons-nous sur cette molle couche

un incipit qui est également un refus, une recusatio. Sonnet 4 Je ne veulx feuilleter les exemplaires Grecs, Je ne veulx retracer les beaux traits d’un Horace, Et moins veulx imiter d’un Pétrarque la grâce, Ou la voix d’un Ronsard, pour chanter mes regrets. Ceulx qui sont de Phoebus vrais poëtes sacrez, Animeront leurs vers d’une plus grand’ audace: Moy, qui suis agité d’une fureur plus basse, Je n’entre si avant en si profonds secretz. Je me contenteray

Ecrivain et poète baroque français. Il est protestant et appartient à la religion calviniste. Il est un des favoris d’Henry IV. Ses œuvres principales : Les Tragiques, Le Printemps. * Joachim du Bellay (1522–1560) Ecrivain et poète français. Il est un des fondateurs de la Pléiade, qui est un groupe de poètes, avec Ronsard en 1547. Il s’inspire de l’Antiquité grecque et romaine pour ses premiers poèmes. Embauché à Rome, il reste « prisonnier » de son oncle et ne peut revenir en France et souffre

Guillaume Budé (1467-1540) Guillaume Du Bellay(1491-1543) Clément Marot François Rabelais (1494-1553) Étienne Dolet (1509-1546) Joachim Du Bellay (1522-1560) Louise Labé (1524-1566) Pierre de Ronsard (1524-1585) Michel de Montaigne (1533-1592) 3)Les arts • On parle de « culture européenne » au XVIème siècle car il y a une découverte du mouvement humanisme dans l’Europe au travers des guerres d’Italies. On découvre la renaissance

sans entendre, À côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent mes cheveux tout entiers, Je suivais dans les cieux ma route accoutumée, Sur l'axe harmonieux des divins balanciers. Après vous, traversant

part est encor la meilleure, Ne te plains pas, ô ma beauté ! Oui, ton aile, que le bocage, Que l'air joyeux réclame en vain, Se brise aux barreaux d'une cage, Pauvre grande âme, oiseau divin ! Ce qui manque est bien peu de chose Quand on est au printemps vermeil, Et quand on vit comme la rose De parfums, d'ombre et de soleil. Bel ange, un joug te tient captive, Cent préjugés sont ta prison, Et ton attitude pensive, Hélas, attriste ta maison. Laisse donc, ô ma douce muse, Sans le regretter un seul

- la poésie engagée : face aux guerres de religion (fin XVI°), les poètes défendent les Catholiques (RONSARD) ou les Protestants (D’AUBIGNE), et développent la satire. Poésie de Cour, raffinée, plus littéraire. L’école lyonnaise célèbre - thèmes : l’Amour sous une forme idéalisée et/ou sensuelle, dont la femme est l’inspiratrice. M. SCEVE, LOUISE LABBE Les poètes de La Pléïade RONSARD, DU BELLAY… - thèmes : vision raffinée de l’amour - formes : empruntées aux poètes antiques et italiens :

planete C’est l’oiseau qui se libère C’est un nuage à l’envers C’est le chant de l’arbre vert C’est le vent c’est la lumière C’est la foudre c’est l’éclair C’est le printemps qui prend l’air C’est l’été qui sonne clair C’est l’automne c’est l’hiver C’est aujourd’hui c’est hier C’est demain que j’entrespère C’est le soleil qui se perd Et qui revient par derrière C’est mon coeur et son mystère. Jacques

Paul Eluard, qui montre la douleur de perdre la personne qu'on aime. Ensuite, en ce qui concerne les poèmes de la seconde partie, il s’agira de Green, écrit par Paul Verlaine, il s'agit d'une déclaration d'amour. Sonnet à Marie, que Pierre de Ronsard à écrit pour un amour. Se voir le plus possible…, poème d'Alfred Musset, qui montre l'amour du poète pour la personne à qui est dédié le poème. À ma mère, de Théodore de Banville, qui montre une autre sorte d'amour, l'amour maternel. A deux beaux