Le Prisonnier zéro

essayiste, 1984L’autoroute est le « degré zéro de la sociabilité », «des conglomérats de solitudes », elle se réduit à un ensemble de circuits. ) aLe but de l’autoroute : assurer un déplacement en réduisant le temps du voyage. a-Univers « hors-sol, clos sur lui-même, dissocié de l’espace extérieur ». (L. ) -Ce qui semble proche au dehors n’est en réalité pas accessible. (L. ) - « Une fois engagé, on est prisonnier de la rigidité de l’autoroute ». (L.

trois D : la dénazification, la démilitarisation et la décartellisation (démantèlement de l’industrie allemande en rapport avec la guerre). L’objectif pour les Alliés est alors de punir et de rééduquer les Allemands. On parle alors « d’Allemagne Zéro » anéantie moralement et économiquement. Certains Allemands meurent à cause de famines. Douze millions de personnes d’origine allemande doivent revenir en Allemagne. C’est un véritable flot de réfugiés. Finalement, les Allemands prennent un véritable

de juifs ont été déportés dans des camps dans un pays dont ils ne connaissaient pas la langue, la culture et parfois même où ils n’avaient jamais mis les pieds. Arrivés dans les camps, des officiers SS leur criaient des ordres en allemand et les prisonniers étaient perdus. «Nous nous éveillons à tout moment, glacés de terreur encore sous le coup d’un ordre, crié par une voix haineuse, et dans une langue que nous ne comprenons pas.» Vivre ou plutôt survivre était le but des tous les déportés

Le Zéro, ce rien qui peut tant Le zéro est la fonction numérique définissant mathématiquement le néant qui est utilisé non pas comme un échappatoire mais comme une aperception de la réalité. Le zéro est un nombre terrible engagé dans une lutte étrange pour engloutir tous les nombres à moins que ce ne soit pour tout générer. Avant d’être un nombre il fut un chiffre et avant il n’existait pas même parmi les autres chiffres dans la conscience humaine. L’usage des chiffres semble si évident

conglomérats de solitudes, encastrées dans des boîtes métalliques en mouvement. L'autoroute, c'est le degré zéro de la sociabilité : chacun subit individuellement les contraintes communes du système, chacun prolonge sur l'autoroute les impératifs de vitesse et les tensions nerveuses imposées par le travail et la vie qu'on est censé fuir. Une fois engagé, l'usager est complètement prisonnier de la rigidité de l'autoroute ; il n'a plus qu'à obéir à ses injonctions binaires élémentaires : bifurquer

convoitons, ne jamais se contenter de ce que l’on a afin d’obtenir des plaisirs dit instables, et cinétiques, ceci et propre à l‘être humain de s‘infliger cette sorte de souffrance permanente; de toujours aller au delà de ses limites. Nous sommes comme prisonniers et esclaves de nos désirs comme nous le fais savoir Schopenhauer: le bonheur de désirer est inferieur au bonheur de posséder, ainsi le désir malgré notre volonté nous entraine dans une sorte de spirale infernale dont nous sommes les esclaves. Ainsi

nature architectural, avec l'édification d'imposants temples et de pyramides, de nature astronomique, comme en témoignent les multiples cycles du calendrier maya, et de nature mathématique, avec une numérotation de position en base 20 comprenant le zéro. La connaissance et la compréhension de la civilisation maya sont très incomplètes et de grandes zones d'ombre subsistent malgré les efforts entrepris depuis le XIXème siècle. En effet, les Aztèques, les Conquistadors espagnols, puis les missionnaires

conglomérats de solitudes, encastrées dans des boîtes métalliques en mouvement. L'autoroute, c'est le degré zéro de la sociabilité: chacun subit individuellement les contraintes communes du système, chacun prolonge sur l'autoroute les impératifs de vitesse et les tensions nerveuses imposées par le travail et la vie qu'on est censé fuir. Une fois engagé, l'usager est complètement prisonnier de la rigidité de l'autoroute; il n'a plus qu'à obéir à ses injonctions binaires élémentaires: bifurquer à droite

sentences (carcan, roue, bastonnade, estrapade, gibet, guillotine, chaise électrique, garrot etc.) Conception des prisons : TOCQUEVILLE, le Panoptique . L'objectif de la structure panoptique est de permettre à un individu d'observer tous les prisonniers sans que ceux-ci ne puissent savoir s'ils sont observés, créant ainsi un « sentiment d'omniscience invisible » chez les détenus. Ou situer la frontière entre ce qui doit être admis et ce qui ne l’est pas ? Comment protéger la société contre les

communication 1) Clov monologue puis s’en va. Hamm parle à son linge. 2) Hamm sent que Clov n’est plus là, mais continue à parler seul. 3) Après les monologues, sorte de dialogue : Hamm sadique (parle de ses yeux). Dialogue totalement incohérent et absurde. « Zéro » Absence de tout ; pas d’heure, le temps ne passe pas. Stichomythies vives, rapides et désagréables. Volonté forte et commune d’en finir. Mais quoi ? : « Ca », « Cela ». III. Une farce tragique a) Mélange des registres Scène d’expo qui ne donne