Le Rapport Jdanov

Allemagne de l’ouest : le Mark- 1948-1949 : fusion des 3 zones allemandes occupées par les EU, la France et la Grande-Bretagne et naissance de la RFA très ancrée à l'ouest.. L’URSS construit elle aussi un bloc avec les pays communistes : - Par la doctrine Jdanov (1947), l'URSS s'affirme comme le défenseur de la démocratie contre “l’impérialisme américain”,- En créant le Kominform en 1947 (bureau de coordination de tous les PC européens), Staline peut donner ses consignes aux communistes d'Europe qui s'alignent

(Organisation du traité de l’Atlantique Nord) en 1949. De leur côté, les soviétiques répliquent avec la création du pacte de Varsovie en 1955, qui est une alliance militaire et politique rassemblant l’URSS et tous les Etats communistes d’Europe. En plus de ça Jdanov, troisième secrétaire du PCUS (Parti Communiste de l’Union Soviétique), impose aux autres Etats communistes européens une totale soumission à Staline et à l’URSS. C’est ainsi que s’est formé un monde bipolaire, deux blocs se distinguent, séparés par

et surtout de régler le sort de l’Allemagne, et donc, par ricochet, de l’Europe. Il y est décidé que les soviétiques délivreront toute la partie est de l’Allemagne, laissant l’ouest aux Alliés. A ce moment-là, Staline est en position de force par rapport aux occidentaux car l’armée rouge est au plus proche de Berlin. Notons que malgré ces conférences, les deux pays restent en tout point opposé. En effet, les USA avec un modèle démocratique et capitaliste, et l’URSS sous un régime communiste dictatorial

politique. Il convient de réhabilité, notamment en France, le cinéma de la RDA, sans justifier le régime, qui ne qualifie pas automatiquement ses productions culturelles. Il est important, avant de condamné toute la production, d'analyser les rapports pouvoirs et artistes, les différentes périodes de resserrement ou de dégel, qui permettent une production diverse. Il faut prendre en compte les contrepoids du pouvoir comme les résistances des auteurs ou l'influence du public. Enfin, la DEFA présente

non communistes. Des élections truquées, sur ordre de Staline, aboutissent à la victoire des communistes. Les opposants sont éliminés. Les démocraties populaires sont satelisées. Elles doivent adhérer au Kominform, au CAEM (COMECON) et à la doctrine Jdanov. En février 1948, une crise éclate en Tchécoslovaquie. Les communistes vont intervenir des milices ouvrières armées et prennent le pouvoir, c’est le « coup de Prague ». Désormais, tous les pays d’Europe de l’Est sont dirigés par des communistes

Banque mondiale ». Le FMI et le BIRD auraient pour mission notamment d’assurer la stabilité des devises nationales et d’accorder des prêts à la reconstruction et au développement. Par ailleurs, les accords instituaient un système de parités fixes par rapport au dollar, seule monnaie entièrement convertible en or. Comme les États-Unis avaient une réserve d’or avoisinant les trois quarts des réserves mondiales, le dollar US s’imposa forcément comme monnaie de réserve internationale, au même titre que l’or

l’arme nucléaire empêche toute confrontation directe : « guerre improbable, paix impossible » (Raymond Aaron) Pourtant une guerre extrêmement meurtrière : guerre mondiale. Finalement, cette période n’apparaît-elle pas comme une ère stabilité par rapport à la période actuelle qui est une période d’instabilité dans les relations internationales ? I. La mise en place de l’ordre mondial bipolaire (1945-1953) et la tentative de coexistence pacifique (1956-1962) A. De l’alliance à la mésentente (1945-1947)

occidentale, à savoir la Grande-Bretagne, le Benelux, la Scandinavie, la France, l’Italie, la RFA (en 1949), l’Espagne et le Portugal, ce qui représente un nombre relativement important de pays. Le problème qui se pose d’emblée est la diversité des rapports, car même si ces Etats sont a priori dans le même camp, ils ont néanmoins des divergences sporadiques. Dans un contexte tel que la guerre froide il faut certes évoquer les relations avec les Etats-Unis, mais pas seulement. Ces dernières étaient

que l'analyse prenne à son compte le jeu de la durée, indissociable du genre romanesque. Le roman d'analyse est ainsi un roman de l'immobilité, pris dans les allers et retours des constats, des aveux, des échecs de l'amour, considéré en lui-même ou rapporté à la règle morale. Les limites du roman d'analyse sont celles de ces constats : le personnage n'est que le support du drame que révèle l'analyse. La forme du roman par lettres montrerait, dans les Liaisons dangereuses, l'impasse de l'analyse

BLOC « Cette période est dominée par la notion de bloc, c'est-à-dire l'existence d'ensembles, en fait deux, s'opposant l'un à l'autre dans tous les domaines. Tout pays, toute situation se trouvent en quelque sorte contraints de se définir par rapport à cette notion, de se lier à l'un-ou-l'autre des blocs. C'est l'ère de l'exclusive et du manichéisme. Cette logique de la guerre froide, selon laquelle celui qui n'est pas un allié ne peut être qu'un ennemi, implique l'organisation de blocs. Le bloc